1.   _ M’accorderais-tu cette danse ? Lui demanda t-il.

_ Je ne crois pas que ce soit une bonne idée Haldir …

2.   _ Et moi je pense que oui, aller, tu ne vas pas rester toute seule ici ?

_ D’accord … Dit-elle en soupirant.

3.       C’est comme ça qu’ils se retrouvèrent également en compagnie des autres danseurs.

1.   _ Humph … Grogna Eraldion en voyant les deux nouveaux danseurs.

_ Tiens, j’ai cru entendre un son qui émanait de toi ! Ne me dis pas que c’est vrai, car cela voudrait dire que tu grognes comme un cochon !

2.   _ Non, c’est que je suis contrarié.

_ Oh je sais qu’on t’a forcé de danser avec moi, mais c’est pas une raison pour …

1.   _ Oh ! Il ne s’agit pas toujours de toi ! la coupa t-il. C’est parce que je viens de voir mon meilleur ami en train de danser avec ma sœur !

2.   _ Et alors ? Tant mieux non ?

_ Justement ! Ils sont sortis ensemble il y a quelque temps déjà et elle a rompu car elle ne ressentait plus rien pour lui. Mais le problème, c’est qu’il est toujours amoureux d’elle et elle ne sait pas comment faire pour lui dire gentiment qu’il ne devrait même pas y penser.

_ De ressortir ensemble ?

1.   _ Oui, déjà que j’avais dû le ramasser à la petite cuillère suite à leur séparation, s’il se fait encore de faux espoirs, ça va être pire !

_ Effectivement. En attendant, tu es un très bon danseur.

1.       Ce compliment décontenança Eraldion. Lui qui ne faisait que la casser depuis le début, elle trouvait quand même le moyen de lui dire des choses agréables.

_ Merci, ne sut quoi répondre le prince.

_ De rien, lui sourit-elle.

1.       Alors qu’il la relevait, elle fut tout à coup très proche de lui. Trop proche.

2.   _ On s’arrête déjà ? Le taquina t-elle.

_ Non, dit-il en reprenant ses esprits.

1.       C’est alors que Galdor les interrompis : « Je peux te l’emprunter ? »

_ Bien sûr, lui dit-il.

2.   Et sans un regard pour Eris, il la laissa en plan. Il fallait mieux pour elle qu’il s’éloigne …

1.       Il alla donc s’asseoir avec Anton et Elfwyne, un ami osanais.

2.   Anton remarqua que quelque chose tracassait son ami. Même si ce dernier ne le montrait pas, son silence en disant long sur ce que ressentait le jeune homme.

1.       Eris, quant à elle, était vexée qu’Eraldion l’ait laissé en plan comme ça. Mais elle changea vite d’avis voyant que Galdor était énormément intéressé par sa petite personne. Ce qui fait qu’elle en oublia facilement l’autre énergumène.

2.   _ Vous êtes vraiment très belle. Vous tenez de qui ?

_ Merci. De ma mère mais elle est morte à ma naissance. C’était une humaine, c’est pour cette raison que je n’ai pas les oreilles pointus.

1.   _ Toutes mes condoléances.

_ Oh, vous savez, je m’y suis faite à l’idée que je ne la connaîtrais jamais … Mais j’ai mon père qui est toujours là pour moi.

_ Tant mieux alors …

2.   Ils continuèrent à danser sur ce slow envoûtant.

1.         Eris ne s’aperçut pas que petit à petit, Galdor descendait ses mains sur ses fesses.

2.       Quand elle les senti, une personne normale l’aurait giflé, mais elle, au contraire se rapprocha de son compagnon et se cola sensuellement à lui tout en le regardant dans les yeux.

1.       Ce dernier sursauta à ce contact, mais lui sourit. Il entreprit donc de la caresser plus lascivement. Dieu comme elle l’excitait ! Ce qui rendait le jeu plus dangereux, c’était que le père pourtant à même pas un mètre d’eux de la jeune femme, ne devait pas s’en rendre compte.

2.       Eraldion, lui avait vu la scène en voulant se lever pour aller danser avec sa jeune sœur. « Et bien, il suffit qu’un mec commence à s’intéresser à elle pour qu’elle se jette dans ses bras ».

1.       En effet, il vit leur petit baiser échangé.

2.  _ Qu’est ce qu’il y a ? Demanda Elfwyne voyant que son ami s’était arrêté tout à coup.

1.   _ Non, rien. A part qu’il y aura sûrement un mariage d’ici peu, dit-il non sans cacher sa joie. Bon j’y vais les gars, je n’ai plus rien à faire ici. Je vais me coucher.

Eraldion était étendu sur son lit de camp, et regardait le plafond. Ce-dernier n’avait rien de particulier, en fait il songeait … Il songeait à cette fille mâte aux yeux bleus qu’il détestait. Alors s’il la détestait, pourquoi pensait-il à elle ? Il n’en avait aucune idée …

En tout cas, il a hâte d’être à demain pour mâter son équipe ainsi que celle de cet athaléen qui lui a manqué de respect aujourd’hui !

_ Hola ! Je suis de retour ! Ca va ? Dit Haldir en entrant dans la chambre qu’ils partageaient à trois. Anton va arriver il est encore avec ses parents.

_ Mmh, répondit le jeune homme.

_ Oulà … Qu’est ce qui se passe ? S’intrigua son ami alors qu’il s’asseyait à ses côtés.

_ Rien, marmonna t-il en se retournant pour être face au mur.             

_ Depuis quand tu n’as pas envi de me parler ? Je suis ton meilleur ami !

_ Oui, mais j’ai rien, je suis fatigué c’est tout ! Je peux dormir ?

_ Ok, ok !  Mais tu ne m’as même pas demandé comment ça c’était passé avec ta sœur !

_ Parce qu’il s’est passé quelque chose ? Pourtant je croyais qu’elle avait été claire ?

_ On s’est embrassé ! S’empressa t-il de lui annoncer tout sourire.

_ Comment ça ? S’alarma Eraldion.

_ Ouais, t’as bien entendu … Je l’ai raccompagné et elle m’a embrassé !

Le prince ne répondit rien. Il avait peur pour son ami, sa sœur avait beaucoup bu ce soir et il était sûr que demain Elenwe irait le voir en lui annonçant qu’elle ne l’aimait pas. Il allait encore devoir le ramasser à la petite cuillère …

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ENFIN !!

J'ai fini le prologue ! Entre les bug d'ekla qui ne veut pas des copies de mon document word et mes révisions, je n'en voyais pas la fin !

Bon le début est tout à fait normal, rien de spécial, c'était une présentation des personnages principaux mais ils sont loin d'y être tous ! Il n'y aura de l'action que dans la maj, qui arrivera ... je ne sais pas quand ! J'ai le texte mais pas les photos, donc peut-être fin mai.

Bisous à tous et n'hésitez pas à laisser des coms pour me dire ce que vous en pensez !

Isiis.

laura-chou : Merci pour tes coms . Alors pour les jumeaux, comme tu peux le constater, c'est des nains et dans mon histoire, les nains sont généralement ... Très laids. Par contre j'ai d'autres jumeaux qui vont arriver dans deux ou trois majs et qui sont plutôt pas mal . A ce que je voies, tu n'apprécies pas Galdor, tkt moi non plus - même si je suis sa créa. C'est un vieux sims que j'ai dû créer il y a de cela, deux ou trois ans, un pépé quoi ! Et tu es déjà pro Eraldion-Eris ? Mais attends de voir la suite ! Il y a plein de jolies filles et de beaux mecs qui approchent à grands pas là !

Lydiia : Ah ! Ah ! Patience !

Transformers - Hellstorm

Eris ouvrit les yeux et vit un ciel bleu. Ce qui la surprit parce qu'elle se souvenait de s'être endormis dans le dortoir des elfes et non dehors. A la fin de la soirée, elle avait gentiment refusé l'invitation de Galdor, prétextant un mal de tête pour pouvoir aller se coucher. Ok, elle avait légèrement flirté avec lui mais il ne pensait tout de même pas qu'elle le suivre jusque dans sa chambre ! Bon, dans tous les cas, qu'importe ce qu'il s'était passé, elle se retrouvait sur de l'herbe ou de la pelouse, elle ne saurait le dire ... Eris se leva donc pour enfin savoir où elle était et ... cessa de respirer.

Elle se trouvait dans un espace dégagé ... Avec des milliers d'autres personnes. Il y avait des corps partout qui gisaient, inertes. Certains avaient le visage tourné vers le ciel, d'autres vers le sol. Beaucoup étaient en position foetale. Il avaient l'air endormis, ou morts. A cette pensée, elle ravala sa salive.

C'était une véritable mer de corps. Elle reconnu des osanais, des elfes, des nains, des athaléens. Certains étaient des soldats, d'autres des enfants ou des vieillards. Est-ce que tous ces gens étaient morts ? Eris n'en avait aucune idée et pour la première fois de sa vie, elle avait peur. Très peur.

Elle est restée assise là, sous le choc. Elle ne savait pas quoi faire et cru devenir folle. Ce n'était pas possible ! Comment étaient-ils arrivés là ? Et elle alors ?

Tout à coup, un homme à ses côtés a bougé. Ce fut une telle surprise qu'elle a poussé un petit cri. L'homme s'est massé les yeux et ce geste naturel a finit par la calmer. Ce type revenait à lui comme elle avait fait auparavant. Puis, ce fut au tour de jumeaux. Tout autours d'Eris, ce monde reprenait conscience comme une unique créature géante. Elle fut alors très contente de ne pas s'être retrouver dans une sorte de fosse commune.

Puis, vint des hurlements. La jeune femme se redressa d'un bond pour voir trois monstres attaquer des personnes aux abords de la clairière. C'étaient de grands félins qui n'étaient pas si loin d'elle que ça. Les pauvres bougres n'ont pas eu une seule chance. Ce fut très brutal.

D'autres monstres ont jailli de leurs cachettes pour s'en prendre aux premières proies qui leur tombaient sous la main. Les plus proche du bord ont pu voir ce qui se passait et on été pris de panique. La terreur s'est alors propagé comme une onde de choc. Les hurlements étaient insupportables. Eris ne su pas reconnaître les simples cris de frayeur, de ceux émis par les victimes que ces monstres mettaient en pièce.

Certains ont tenté de les repousser mais ils l'ont payé cher. Ces bêtes étaient affamées. On la bousculait de partout, elle ne put voir que des images fugitives. Mille griffes s'abattaient au milieu des visages terrifiés de ces pauvres gens. Elle senti leur odeur et celui du sang. Surtout celui du sang. Eris se faisait entrer par dedans par ceux qui cherchaient à échapper au carnage.

Soudain elle sentit une main l'aggriper. Elle se retourna et vit ...

Eraldion. "Viens !" hurla t-il.

Elle le suivit et ils se mirent tout deux à courir en sens inverse à la marée de gens.

Ils parvinrent cependant à s'en dépêtrer. Heureusement pour eux, les félins étaient plutôt occupés à dévorer leur dîner et ils ne s'occupaient donc pas de leur cas. Ils atteignirent finalement le bout de la clairière et continuèrent de courir jusqu'à atteindre un lac surplombé par d'immenses cascades à pertes de vues.

Tout deux reprirent leur souffle. Ils n'osaient pas parler.

Mais c'est Eraldion qui finalement rompit le silence : Tu as une idée d'où on doit être ?

- Du tout ...

- Fais chier ! s'énerva t-il.

Eris, quant à elle, regardait tout autours d'eux, essayant de trouver un repère qui puisse l'indiquer où ils se trouvaient. Elle admira les magnifiques cascades qui étaient en face et leva les yeux en l'air pour voir leur hauteur quand quelque chose la frappa.

- Eraldion, regarde ...

Le prince suivit son regard ... Et merde, pensa t-il.

En effet, juste au-dessus de leur tête, se trouvaient deux soleils ...