• 17/06/2011 (25)

    *Jason*

    17/06/2011 (25)

    J’ouvris la porte d’entrée et m’effaçai pour laisser entrer Beth.

    « Tu connais le chemin, je lui souris.

    -        En effet, dit-elle avant de monter les escaliers. Elle me lança un regard effarouché par-dessus son épaule. Tu viens ou pas ?

    -        De suite madame, déglutis-je avant de lui courir après. »

    En riant, elle prit ses jambes à son cou. Je la rattrapai finalement sur le palier de ma chambre, la prit dans mes bras et la fit pivoter pour qu’elle me fasse face.

     

    17/06/2011 (25)

    « Tu ne pensais tout de même pas m’échapper, hein ?

    -        J’espérais entrer à temps pour pouvoir refermer la porte à clé derrière moi mais c’est raté.

    -        Tant mieux pour moi … »

    Et sans attendre je l’embrassai tendrement. Je la poussai ensuite vers le lit où elle tomba dès que ses genoux l’eurent atteint. 

     

    Selena Gomez - Back to You

     

    17/06/2011 (25)

                Avec toute la douceur dont j’étais capable, je me penchai sur Beth et prit possession de ses lèvres. Elles étaient douces et humides, appétissantes comme un fruit mûr. Je les mordis légèrement, attentif à ne pas lui faire mal et à ne pas trop l'effaroucher. Je sentais son cœur battre follement dans sa poitrine, ses seins fermes contre mon torse, mais je me gardai bien de la toucher. J’étais uniquement concentré sur ce travail de nos lèvres jointes et découvrais avec émerveillement qu'un simple baiser pouvait me mettre tout autant en émoi que la plus folle des étreintes.

     

    17/06/2011 (25)

                La danse de nos bouches s'était faite plus rapide, plus intense. Je la sentis haleter sous moi alors qu'elle entrouvrait les lèvres pour s'offrir encore plus à moi. Enfin… Elle accueillit ma langue avec avidité, avec impatience même, et vint enrouler la sienne autour d'elle, m’arrachant un gémissement. Non, pas encore… Je reculai, mordant encore dans ses lèvres rendues brûlantes, la laissant insatisfaite. Mais je voulais prendre mon temps, la nuit entière nous appartenait, m’appartenait. Je ne voulais pas d'une étreinte à la sauvette entre deux cours, coincé entre un casier et un mur. Je voulais qu'elle voit, qu'elle sente, je ne voulais pas la prendre, je voulais qu'elle se donne, qu'elle s'offre, qu'elle s'abandonne plus qu'elle ne l'avait jamais fait. Je voulais qu'elle se fasse mienne et à jamais. Mais je voulais par-dessus tout me racheter pour la dernière fois. Je sentis ses mains se crisper sur les draps de soie tandis que je l'empêchai de m'attirer à elle. J’étais le maître du jeu, j’étais le maître de son corps … à elle.


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