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    « Réveillez-vous les jeunes ! Aller ! Vite ! REVEILLEZ-VOUS ! »

    C’est en sursaut que la petite communauté se réveilla ce matin-là. Les yeux encore endormis, ils pouvaient discerner cependant un grondement sourd.

    « Qu’est-ce que c’est ? Demande Fitz en se frottant les yeux.

    - Ce sont des chevaux, déclare Anton en se levant afin de voir la cavalerie arriver. »

     

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    Et en effet, une troupe de soldats athaléens déboula de la droite et s’arrêta à leur niveau.

    « Qui êtes-vous ? Questionne l’homme se trouvant en tête, d’une voie forte et claire, probablement leur capitaine.

    - Nous sommes des rescapés de la catastrophe qui s’est produite au village d’Archaïe, nous venons quérir de l’aide auprès du roi Axion ! Il me connait, je suis Anton Eorl et voici Haldir Tuor, le fils du forgeron de la famille royale !

     

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    - Et les autres ?

    - Nos amis qui apprécieraient un bon lit moelleux ainsi qu’un repas chaud après ce qui nous est arrivé. »

    Anton ne jugea pas de les présenter et n’allait certainement pas leur révéler qu’ils voyageaient avec un sorcier. Il serait emmené en prison sur le champ, les sorciers étant très redoutés par les hommes.

     

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    « Très bien, on va vous prêter un cheval pour deux et vous allez nous suivre. Il siffla et cinq chevaux s’approchèrent.

    - Nous vous en remercions infiniment.

    - Je vous accorde vingt minutes pour rassembler toutes vos affaires puis nous vous escorteront jusqu’au château du roi. »

    D’un regard avec Androïmus, Anton comprit qu’il avait très bien agit.


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    ***

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    Comme tous les matins, Lucius accompagnait sa femme au marché pour décider ensemble de ce qu’ils choisiraient pour les repas de la journée. Puis, une fois les achats terminés, il aurait rejoint ses subordonnés pour discuter de la prochaine intervention qu’ils mèneraient en dehors de la cité. La dernière étant un fiasco, il devait remédier à cela. Mais pour l’instant, c’était aux choux braisés et aux lardons qu’il devait se concentrer.

     

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    Tandis que Gemma était occupée à acheter des pâtes, lui, faisait la queue chez le marchand de légume. Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour sa femme … En regardant autour de lui, il s’aperçut qu’il était le seul homme. Que faisaient donc les autres ? Il était persuadé que bon nombre d’aristocrates se prélassaient dans leur piscine tandis que les autres s’occupaient de leur propriété ayant besoin de travailler pour survivre. Cela a toujours été ainsi et le sera à jamais. Mais il appréciait quand il voyait un soldat dont c’était le jour de repos, faire comme lui et accompagner sa femme et ses enfants au marché.

     

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    « Vous êtes somptueuse ce matin, comment vont les enfants aujourd’hui ? Entend-t-il le marchand.

    - Merci Phébus, et bien … Thétys devient de plus en plus belle chaque jour et Eas continue de vadrouiller avec ses amis, répond une femme. »

     

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    Intrigué, Lucius tourna la tête vers celle qui discutait avec le marchand. Heureusement pour lui, elle se trouvait de côté et non de dos, ce qui lui permettait de la détailler. Grande et élancée, elle avait les cheveux auburn et des yeux bleus. C’était une très belle femme et le commandant comprenait pour quelle raison Phébus avait employé le mot ‘somptueuse’. Il dégageait d’elle quelque chose qui l’attirait. Venait d’elle une bonté naturelle qui la rendait difficile à être détestée. Son mari devait être le plus heureux du monde, songea-t-il.

     

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                Aux alentours de midi, Lucius était à table avec sa famille ainsi que Paris. Peu de temps avant, le jeune homme avait refait sa demande en mariage à sa fille, jugeant que la première fois avait était trop rapide, il voulait être sûr que Safia voulait finir sa vie avec lui. C’est les larmes plein les yeux des mères que Safia accepta une nouvelle fois en embrassant son fiancé. A présent en train de festoyer, ils fêtaient dignement les fiançailles de leurs enfants.

     

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    Paris et Safia ne cessaient de se tenir la main tout le long du repas mais Lucius trouvait que sa fille avait l’air ailleurs. Quand on lui parlait, elle était la fille la plus heureuse du monde et quand on la laissait de côté quelques minutes, il émanait d’elle une certaine tristesse mais trop infime pour que son père en soit sûr à cent pour cent.


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  • 167

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    « Fais attention Eraldion, il y a un caillou devant toi, annonce Eris, vient près de moi … Voilà comme ça … » En ce début d’après-midi, les filles avaient décidé de faire sortir le jeune homme de sa chambre pour lui faire prendre l’air et même un bon bain si l’envie lui en prenait. Heureux d’avoir appris qu’Eris avait vu Anton, il n’avait cessé de la questionner à ce sujet et il connaissait à présent par cœur l’échange qu’ils avaient eu. Dans son for intérieur, il espérait de tout cœur qu’Haldir soit aussi avec lui.

     

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    « Où va-t-on déjà ? Demande-t-il.

    - Se baigner ! Ils ont une piscine géante ! Ca te fera du bien avec toute cette chaleur ! Lui répond Courtney d’une voie enjouée, ravie de s’amuser avec ses deux nouveaux amis. En effet, Dan et Eric étaient plutôt du genre à discuter toute la journée, enfermés dans une maison.

    - On est pas les seuls à avoir eu cette idée à ce que je vois, remarque la demi-elfe. »

     

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    D’ici, Eraldion pouvait percevoir des rires et des bavardages. A présent, il pouvait différencier les enfants, les jeunes, les adultes et les vieillards. En majorité il y avait les jeunes gens du coin mais quelques familles étaient éparpillées çà et là.

    « On va s’installer par ici, déclare Courtney. » Pendant que celle-ci se déshabillait portant déjà son maillot dessous, Eris récupérait les vêtements que lui tendait le prince après les avoir enlevé. Puis il s’assit et attendit. 


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    « Tu ne viens pas avec nous ? Lui demande Eris après s’être mise en maillot à son tour.

    - Non je n’ai pas très envie, allez-y je garde vos affaires. Je préfère prendre un bon bain de soleil ! »

    Des rires étouffés se firent entendre à sa droite.

     

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    « Qu’est-ce que t’as Mykonos. Cingle Courtney d’une voie menaçante.

    - Non c’est votre ami il est marrant. « Je garde vos affaires », reprend-t-il les mots d’Eraldion. Il ne verrait même pas une mouche volée ! »

    Eraldion n’entendit aucune réponse venant de la jeune femme mais il perçut un claquement sec suivi d’un « Ouaïe !!! Mais ça va pas ?! »

    « Si tu tentes de piquer nos affaires ce ne sera pas une simple baffe que tu recevras, répond simplement Courtney. Bon Eraldion, on va à l’eau, si quelqu’un te fait chier, on est juste à côté, tu n’as qu’à nous appeler.

     

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    - Je sais très bien me défendre seul, maugrée-t-il.

    - On est au courant mais on ne sait jamais, ajoute Eris, et rejoint-nous à l’eau quand tu auras trop chaud !

    - Compris, laissez-moi tranquille maintenant, les congédie-t-il en s’allongeant pour profiter de la chaleur du  soleil. »   


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    Teddybears - Cobrastyle

     

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    Les jeunes femmes se ruèrent dans l’eau pour se jeter tête la première. Le fait de les entendre rire, rassura le jeune homme. Ainsi, elles pouvaient enfin s’amuser au lieu de rester avec lui enfermées dans sa chambre. Il se concentra ensuite sur les voix qui l’entouraient. Maintenant qu’il n’avait plus la vue, il devait se contenter des autres sens qui lui restaient et un des plus importants était l’ouïe. En se concentrant, il reconnut les voix de jeunes hommes qu’il avait déjà vu.

     

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    « … Samantha, Aliane, Etya, Courtney … énumère le dénommé Andreas. Ca en fait combien ? Normalement j’ai fait dans l’ordre.

    - 182, répond Loukas.

    - Eh beh, mon vieux ! J’ai jamais vu ça ! S’exclame Eas.

     

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    - Je vais vous dire un secret les gars, la majorité de ces filles je les ai rencontrées ici. En même temps, dès qu’elles voient mon corps d’Apollon, l’affaire est déjà quasiment dans le sac …

    - Et ta cheville elle va bien ? Reprend le blond.

    - Non mais vous faite chier les gars, j’essaye de vous donner des tuyaux et vous vous foutez de ma gueule ! Et bien démerdez-vous et venez pas pleurer quand vous n’aurez pas réussi à avoir mis dans votre lit la femme de votre vie !

     

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    - Tiens, c’est pas Courtney là-bas ? Change de sujet Eas, cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu !

    - Depuis que son nouvel ami a eu l’accident, elle se sent fautive et passe son temps à l’aider à s’adapter à sa nouvelle vie, explique Loukas.

    - Ah oui l’aveugle, se souvient le brun. Dommage, depuis l’autre soir, j’aurais aimé partager un autre moment intime avec elle. Et regardez-moi ce cul ! Bien ferme et tout ! Il est parfait ! Bombé à souhait !

    - Mais tu peux arrêter de parler de sexe au moins une fois dans ta vie ? Le gronde son ami. Il y en a marre à la fin !

     

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    - Est-ce que je peux au moins mentionner que je regrette de ne pas être allé plus loin avec Eris ? Aller, vous êtes mes potes ! Vous êtes sensés m’aider à traverser ce moment difficile !

    - Le pauvre c’est pris un râteau pour la première fois de sa vie et il veut qu’on le soutienne ! Se désole le blond.

    - Attends, avec toi qui couche une fois par an avec une meuf, on se demanderait pas si tu es gay, et l’autre qui n’a jamais couché avec une autre fille que Maria, c’est bon quoi ! »

     

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    Marre de les entendre se disputer, le prince se leva dans l’intention de rejoindre ses amies. Il se focalisa sur leur rire et se dirigea vers elles en faisant bien attention de ne bousculer personne en s’aidant de ses bras. De toute façon, les personnes voyant qu’il portait un bandeau, comprenaient immédiatement et s’écartaient de son passage.

     

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    « Eraldion ! L’appelle Eris. Dans dix pas tu es dans l’eau, attends qu’on vienne te chercher ! »

    Il continua, voulant se débrouiller tout seul pour une fois. C’était quand même gênant de se faire aider quotidiennement par deux filles. C’était pour cette raison qu’il n’était pas très enclin à sortir pour que tout le monde se rende compte de son état. Courtney qui s’apprêtait à plonger, vit Eris appeler Eraldion. Elle se retourna donc pour aller le chercher et l’amener ensuite dans l’eau.

    « Je suis là, lui dit-elle en lui prenant la main, suis moi. Je te dirai quand tu devras sauter. »

     

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    Sachant très bien qu’Andreas était sûrement en train de les regarder car ils avaient cessé de parler, le prince en profita pour se mettre devant Courtney et l’enlacer. Ses mains se plaçant automatiquement sur ses fesses. Après tout il est aveugle ! Il ne l’a pas fait exprès ! Il perçut un juron en provenance du brun et souriant il fit mine de se rendre compte qu’il touchait le derrière tendre de la jeune femme.

     

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    « Oups ! Pardon Courtney ! C’est que je ne suis pas très rassuré, je préfèrerais que l’on saute ensemble si ça ne te dérange pas, s’excuse-t-il en remontant ses mains.

    - Ce … Ce n’est rien, le rassure-t-elle les joues en feu. Bon tu es prêt ?

    - Oui.

    - 1, 2 … 3 ! »

    Puis ils sautèrent en même temps dans l’eau fraîche.


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    « Regarde-moi le celui-là … Râle Andreas, il profite de sa condition pour attraper les filles dans ses filets. Je dois bien avouer qu’il est doué, bien plus que vous deux … » En fait, le jeune homme avait peur que la jeune terrienne ne sorte avec l’étranger. Depuis son arrivée en Atlantide, elle ne s’était donnée qu’à lui et il en était extrêmement fier. Il le prendrait mal si un autre homme lui faisait l’amour. De plus, le prince connaissait Eris donc avait plus de chances de conclure avec elle que lui, ce qui l’agaça encore plus. Il était dégoûté de voir que les filles étaient très proches de lui. Ils allaient se faire un plan à trois de fou ! Rien qu’à cette pensé, il lâcha un autre juron.

     

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    Mais son humeur n’allait pas s’améliorer avec la venue de la sœur d’Eas. Telle une furie, Thétys se dirigeait à grand pas vers lui, les sourcils froncés.

    « ANDREAS !! Hurle-t-elle.

    - Quoi encore, soupire-t-il. Ca pour une après-midi pourrie, elle était très pourrie !

     

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    - Comment as-tu pu faire ça ! Reprend-t-elle.

    - Qu’est-ce que j’ai fais ?

    - T’es qu’un salaud franchement, Adriana pleurait toutes les larmes de son corps ce matin !

    - Adriana … Adriana … Essaye-t-il de visualiser son visage.

    - Une brune coiffée généralement d’une natte, lève-t-elle les yeux au ciel.

     

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    - Ah oui ta copine, tu pourras lui dire qu’elle devra s’améliorer avant de penser une seule seconde à remettre le couvert avec moi ! Ah mais attendez les gars ! Avec Adriana, cela fait 183 ! Fait-il tout content.

    - Mais t’es vraiment qu’un idiot ! C’était sa première fois ! Elle était amoureuse de toi ! Et toi juste après avoir … Avoir couché avec, tu la jettes comme une merde !

    - Elle m’a déçu écoute et elle ne m’avait pas dit que c’était sa première fois ! Attends … peut-être que oui … Mais on s’en fou, ce qui est fait est fait ! Et puis, elle a été dépucelé par le plus beau mec d’Atlantide, elle devrait être heureuse non ? »

     

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    Thétys ne sut quoi répondre, qu’est-ce qu’il était arrogant ! Il ne se rendait pas compte du mal qu’il pouvait faire !

    « Tu plaisantes j’espère ? Lui demande-t-elle atterrée par sa réponse. Rassure-moi que ce que tu me dis n’est rien qu’une blague !

    - Euh … Non pourquoi ? Ca devrait l’être ? Ne comprend-t-il pas. Dès qu’il finit sa phrase, ses deux compères explosèrent de rire.

    - C’est pas possible, c’est pas possible … En plus d’être un idiot, il n’a pas de cerveau …

     

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    - Eh oh ! Se lève-t-il mécontent. Tu arrêtes de me traiter d’idiot et de salaud compris ? Une fois ça va mais pas deux ! »

    En réponse, elle le gifla.

    « Une fois que tu auras compris pourquoi je te l’ai mise, je cesserai de t’appeler idiot ! Fit-elle mauvaise.

     

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    - Va te faire mettre ! Répond-t-il en partant. Ah non pardon, personne ne voudras de toi ! T’es trop chiante comme fille !

    - Connard ! Lance-t-elle avant de faire demi-tour pour retourner auprès de ses amis. »

     

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    Eas n’avait pas dit mot durant cette dispute. Il était cependant inquiet car c’était la première fois qu’Andreas et Thétys se disputaient aussi violemment. Il était complètement d’accord avec sa sœur, sur ce coup-là, son ami n’avait pas géré. Mais il redoutait des futures tensions qui en résulteraient.

     


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  • 171

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    « Seigneur, dirent Anton et Haldir en s’agenouillant devant leur roi. Derrière eux, leurs compagnons les imitèrent.

    - Relevez-vous mes garçons, je suis heureux que vous soyez toujours parmi nous, déclare le roi Axion. Alors, savez-vous où est mon fils ?

    - Non seigneur, lui répond le jeune homme brun.

    - Vous allez me raconter tous ce que vous savez, mais d’abord j’aimerais beaucoup que vous me présentiez vos amis. 10 vous êtes, les 10 rescapés de la catastrophe d’Archaïe.

    - Galdor Edain, mon roi, se relève-t-il. Je fais parti des troupes de votre majesté, j’avais demandé une permission pour participer au tournois avec quelques amis et elle nous a été accordée.

     

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    - Je me présente, s’approche le sorcier. Je me nomme Androïmus Calmacil, je vivais dans une petite maison au bord de l’océan Andril.

    - Fitz Surion, des mines aurorales, annonce simplement le nain qui ne jugeait pas utile de raconter sa vie.

    - Savanna Elendil, des elfes de la forêt noire. C’est un honneur pour moi d’être ici.

    - Neeva Valir, des bois Alandil au nord de votre royaume.

    - Alder Tochigawa, je suis bibliothécaire dans la maison du seigneur Elvir.

     

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    - Je suppose qu’il est inutile pour nous de nous présenter, roi Axion, mais je le répète on ne sait jamais, Duncan et Akane Turgon, cela vous rappelle quelque chose ? Nous étions très amis avec votre fils. »

    Quand il prononça ces mots, le roi les regarda attentivement. Sans ciller, l’osanais le regardait droit dans les yeux, serrant la main de sa sœur.

    « Très bien, maintenant que les présentations sont faites, Anton, Haldir et Galdor racontez-moi les faits. »

     

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    S’ensuivit de longues discussions entre les quatre hommes, les autres restèrent en retrait ne sachant pas s’ils devaient rester ici ou pouvaient disposer. Dans tous les cas, des dizaines de soldats les entouraient, étant posté un peu partout au bord de la salle, et qui ne les lâchaient pas des yeux.

     

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    Cela faisait dix minutes que le roi et leurs trois amis discutaient de chose et d’autres quand une porte au fond s’ouvrit laissant passer un elfe blond, les cheveux attachés en queue de cheval.

    « Où est ma fille ? Demande-t-il. Où est Eris ?

    - Wellan, l’interpelle Axion, c’est ce que l’on essaye de savoir. Tout ce que l’on sait c’est que 20 000 personnes ont disparus d’un coup et avec elles se trouvaient Eris et Eraldion.

     

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    - Elle n’est pas avec vous donc … Déplore l’elfe en regardant le petit attroupement au milieu de la salle.

    - Wellan Undomiel, me reconnaissez-vous ? S’avança alors Savanna.

    - Tu es une des amies de ma fille non ? La reconnait-il.

    - C’est cela, je suis vraiment désolée mais sachez que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la retrouver.

    - J’ai confiance, esquisse-t-il un sourire.

     

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    - Anton ! Haldir ! S’écrie une voie, vous êtes en vie ! Comme je suis contente ! Elenwe se rua sur ses amis et les pris dans ses bras.  

    - Nous allons bien ne t’inquiète pas, la rassure Haldir, tout aussi heureux de la revoir, elle lui avait manqué. »


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  • 172


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    Soudain, un bruit sourd se fit entendre derrière eux. Les grandes portes s’ouvrirent pour laisser passer un étrange homme. Il était habillé de noir et portait une capuche de la même couleur, sans hésiter il s’approcha. Il marchait d’un pas confiant en direction du roi en levant les mains devant lui pour montrer qu’il n’était pas armé. Sans jeter un œil aux membres présents dans la salle, il ne s’adressa qu’au seigneur des lieux.

    « Salutation, seigneur Axion, roi d’Athalée, je suis ici pour vous demander de me remettre les dix rescapés qui sont ici, déclare-t-il d’une voie monotone.

     

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    - C’est eux ! S’exclame Akane, c’est eux ! Répète-t-elle. Ceux qui nous ont enlevé ! Je reconnais leur manteau ! Duncan ne les laisse pas m’approcher encore une fois, supplie-t-elle en se mettant derrière son frère.

    - Je ne les laisserai pas t’amener, répond son frère, le sang commençant à lui bouillir dans les veines. L’heure de la vengeance avait sonné …

     

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    - Et pourquoi ferai-je une telle chose ? S’interroge le roi sachant déjà qu’il refuserait.

    - Parce que sinon, nous raseront votre ville, répond simplement l’étranger.

    - Raser Ambre ?! En rigole Axion, il n’y a aucune armée assez nombreuse pour pouvoir la raser ! Les deux grosses puissances de la terre du Levant sont Athalée et Osan. Il n’y en a pas d’autres … Maintenant vous feriez mieux de repartir d’où vous venez avant que j’ordonne qu’on vous fasse enfermer.

    - Si je ne reviens pas, ils lanceront l’assaut, continue l’homme nullement impressionné par ce que venait de lui dire le roi.

     

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    - Monseigneur ! Monseigneur ! Il y a une armée devant les remparts ! Surgit un soldat complètement paniqué.

    - Combien ?

    - 20 000, 30 000 peut-être, je ne sais pas … Mais je n’ai vu aucune machine de siège … Juste des soldats habillés de noir à perte de vue …

    - …

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    - Monseigneur, que fait-on ? Lui demande le soldat.

    - Vous voyez bien que je ne plaisante pas, reprend l’inconnu.

    - Je refuse …

    - Vous seriez prêt à mettre en péril la vie de vos concitoyens pour sauver ces dix personnes ? Essaie de le faire changer d’avis l’étranger.


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