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    Soudain, le voleur s’arrêta net. La lame d’un couteau lui traversait la gorge. Il tomba en avant pour laisser apparaître Ariane derrière lui, le souffle court. Elle avait récupéré le couteau de son premier agresseur. Lorsqu’il avait fait tomber son arme, elle en avait profité pour la récupérer et la lui ficher dans le crâne. En se relevant, elle avait remarqué que Liam était en danger et n’avait pas hésité une seule seconde à lui venir en aide. « Merci, lui souffla-t-il reconnaissant ». 

     

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    Ils se tournèrent tous les deux en entendent des gémissements de douleur. Nogait et Léandre frappaient de toute leur force sur les deux derniers voleurs au sol jusqu’à ce que plus aucun son ne sorte de leur bouche. Du sang avait éclaboussé sur eux. Leur regard était vide. Comme s’ils ne réalisaient pas ce qu’il venait de se passer.  

     

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    « Prenons tous ce qui peut nous être utile et débarrassons-nous des corps, déclara Ariane. 

    • - Nous ne pouvons pas rester ici, ajouta Nogait. Nous devons partir et établir notre camp ailleurs. 

    • - Très bien, accepta Léandre. Visiblement, ils n’ont que des couteaux et des dagues. Dommage, pas d’épée … 

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    • - Non mais vous vous entendez !? S’emporta Liam. Vous êtes sérieux ? Nous venons de tuer des personnes ! Comment pouvez-vous papoter comme si rien ne s’était passé ? 

    • - On comprend que tu sois choqué Liam, compatit Léandre. Mais fait-nous confiance, nous savons ce que nous faisons. Tu n’as qu’à suivre nos directives. 

    • - Je sais que tu n’es pas un guerrier mais tu t’en es bien sorti ce matin. Tu m’as sauvé en jetant ce caillou dans l’œil de cet homme. Je t’en remercie, rajouta Nogait. » 

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    Ariane regarda Liam sans rien dire et se mit au travail avec Léandre et Nogait. Liam, sidéré de la façon dont ses amis traitaient ces derniers évènements, leva les yeux au ciel et se demanda en quoi cette quête allait les transformer. Des humains sans cœur ? Dans ce cas, pouvaient-ils toujours se considérer comme humain ? Cette froide détermination dont faisait preuve ses amis lui donnait des frissons.


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