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    « Trois heures se sont écoulées et il dort toujours. Vous pensez que c’est normal ? S’inquiéta l’athaléen en se penchant sur son ami pour vérifier qu’il respirait encore.

    -          - Je ne sais pas du tout Galdor, lui répondit Savanna qui s’occupait en nettoyant ses lames. C’est la première fois que j’assiste à un tel phénomène.

     

    234

    -          - Vous ne vous souvenez pas ? La dernière fois, Anton pensait avoir dormis quelques heures, alors qu’en réalité, il s’était passé trois jours, leur rappela Fitz debout contre un tronc d’arbre.

    -          - On va en avoir pour un moment, reconnu Galdor. Et Haldir qui ne s’est toujours pas réveillé. Une vraie marmotte.

     

    234

    -          - Je pense qu’il a assez profité, déclara l’elfe.

    -          - Que fais-tu ? S’étonna Fitz en la voyant prendre un de ses coutelas.

    -          - Je le réveille, répondit-elle simplement. »

     

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    Savanna lança son arme qui se planta dans le tronc auquel s’était adossé Haldir pour roupiller. Le sifflement du coutela le réveilla.

    « Quoi ! Qu’est-ce qui se passe ? Se releva-t-il en sursaut. On nous attaque ? »

    Il regarda autour de lui, paniqué. Finalement, il se rendit compte qu’ils n’étaient pas en danger quand il vit le sourire narquois de l’elfe. Il arracha d’une main ferme le petit couteau qui se trouvait, à son goût, un peu trop près de sa tête.

     

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    « Mais tu es folle ! Tu aurais pu m’embrocher ! Gronda-t-il en la menaçant avec le coutela.

    -          - Génial, lui baissa le bras Galdor. Maintenant que tu es réveillé, tu vas pouvoir remplacer l’un de nous.

    -          - Vous auriez pu me secouer, je ne sais pas moi ! Râla-t-il. Je te retiens toi ! Désigna-t-il du doigt Savanna.

    -          - C’est ça, c’est ça … Se moqua-t-elle.

    -          - Silence ! Leur ordonna le nain. »

     

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    Fitz leur désigna de la main les fourrés qui bordaient la clairière où il se trouvait. Il prit sa hache et se rapprocha silencieusement. Ses camarades firent de même et le suivirent à pas de loup.

     


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    « … est vraiment chiant de nous envoyer tout le temps ici. Il n’y a jamais personne, je ne vois pourquoi il s’inquiète ! S’exclama une voix d’homme.

    -          - C’est notre boulot. Point, répondit un deuxième. Tu sais bien que nous ne sommes pas assez nombreux pour y laisser des hommes ici.

    -          - Les chefs n’auraient jamais dû les sous-estimer. On s’est fait laminer.

    -          - Ceux-là sont des guerriers, ils sont préparés. Pas comme les autres … »

     

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    Il n’eut pas le temps de finir sa phrase puisque Fitz l’empêcha de faire le moindre mouvement en menaçant son cou avec sa hache. « Qui êtes-vous ? Leur demanda Galdor d’une voix forte. ». Les deux hommes se lancèrent un regard puis passèrent à l’attaque.

     

    235

    Haldir n’eut aucun mal à se défaire du premier, en le transperçant de son épée. Le deuxième soldat, se rendant compte qu’il était en très mauvaise posture, décida de s’enfuir. Savanna lui lança un coutela mais il le dévia à l’aide de sa lame. Elle jura et se lança à sa poursuite pour finir le travail mais Galdor la retint par le bras.

     

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    « On s’en occupe avec Fitz, Haldir et toi, restez ici pour veiller sur Anton. ». Sans attendre une seconde de plus, il s’élança à la poursuite du fuyard, Fitz sur ses talons, laissant l’elfe et l’athaléen seuls.

     

    235

    « Génial, grogna Haldir devant la perspective de devoir rester avec elle un moment. Je n’aurais pas pu rêver mieux !

    -          - En effet, admit-elle. Mais j’ai un mauvais pressentiment, nous n’aurions jamais dû nous séparer … »

     

    ____________________________________________________________________________________________________

     

     

    FIN DE LA MAJ 14 !!

    Thétys reprend du poil de la bête, Eas se fait du soucis pour le couple de ses parents et Courtney a un prétendant ! A moins qu'Eris n'y mette son grain de sel, elle pourrait sortir avec le petit nouveau : Helion !

    Eric et Dan apprennent à se battre aux côtés d'Eraldion et de sa cousine Eris. Rappelons qu'ils ne le savent même pas.

    Pendant ce temps, Anton et ses amis sont retournés à la clairière dans l'espoir de parler avec Eris. Malheureusement, elle était occupée ailleurs et n'a pu revoir Anton. Et que vont découvrir, Galdor et Fitz, parti à la poursuite d'un soldat ennemi ?

     

     

    Bisous à tous et n'hésitez pas à laisser des coms pour me dire ce que vous en pensez !

     

    Isiis.


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    Entre Andreas et Thétys, tout va pour le mieux. Au plus grand bonheur de leurs amis, ils sont redevenus aussi proche qu’avant et continuent de se taquiner dès qu’ils le peuvent. Profitant d’un moment d’inattention de leurs amis, Thétys lui dit sincèrement :

    « Andreas … Je voudrais te remercier. Je n’en ai pas encore eu l’occasion, alors voilà … Tu m’as sauvé la vie, si tu ne n’avais pas été là ce soir-là qui sait ce qu’il m’aurait fait, une fois son travail ter…

     

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    -          - Plus un mot sur ce qui s’est passé cette nuit-là, la coupa-t-il en mettant sa main sur sa bouche. D’accord ? Elle répondit par un signe de tête. Excuse-moi, mais je dois aller voir Loukas. J’ai quelque chose d’important à lui dire.

    -          - Ok …

     

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    -         -  Hey … La prit-il dans ses bras. Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi, hein ? Même si on se dispute quelque fois, tu seras toujours la Thétys avec laquelle j’ai grandi et que je protégerai toujours, tu m’entends ?

    -          - Oui, très bien, esquissa-t-elle un sourire.

    -          - J’aime mieux ça, lui répondit-il d’un sourire aussi. Bon aller, je vais voir le zigoto avant qu’il ne me file entre les doigts ! »

     

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    Le cœur plus léger d’avoir enfin pu parler à Andreas, Thétys rejoignit ses amies en pleine discussion sur les dernières robes qu’elles avaient confectionnées.

    « Loukas ! Attends-moi deux minutes, s’il-te-plaît ! L’appela le brun.

    -          - Oui ? Se retourna-t-il.

     

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    -          - Viens par-là, le prit-il par l’épaule pour l’éloigner du groupe. J’ai un service à te demander.

    -          - Qui est ?

    -         - C’est au sujet de ce qui est arrivé à Thétys, commença-t-il. Je ne pense pas que ce soit l’œuvre de simples voleurs. Le gars que j’ai tabassé ne puait pas comme eux. Même si les vêtements qu’il portait me faisait penser à ceux des voleurs, ils n’étaient pas aussi abîmés qu’ils auraient dû l’être. Pour moi, quelqu’un a voulu nous faire croire que l’agresseur venait de l’extérieur mais en réalité, il était de l’intérieur.

     

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    -          - Ce serait l’un de nous ?

    -          - S’il avait été atlante, Thétys ou moi l’aurions reconnu. Ça ne peut être qu’un terrien ou un nouveau, conclut-il.

    -          - Et tu me demandes d’enquêter, c’est bien ça ?

    -          - Tu es plutôt proche des nouveaux et tu passes plus inaperçu qu’Eas ou moi-même.

     

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    -          - Finalement, ça vous est utile d’avoir un ami pauvre ! Plaisanta-t-il.

    -          - Loukas … Le rabroua son ami.

    -          - Ok ok, j’ai compris. Je ferais ce que tu me demandes. Mais qu’on soit bien clair, ce n’est pas pour toi que je le fais, c’est pour Thétys.

    -          - Bien sûr, n’y voit aucun problème Andreas.

     

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    -          - Je l’aime comme si c’était ma sœur et tu peux être sûr que je trouverai le salop qui lui a fait ça, termina-t-il en s’éloignant.

    -          - Avant de le tuer, prévient-nous d’accord ?!

    -          - T’en fais pas pour ça ! Le salua-t-il en levant sa main. »


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    Au même moment, Eas traînait devant la maison de Safia afin de la remercier pour tout ce qu’elle avait fait envers sa sœur. N’étant pas encore à la maison, il avait refusé l’invitation du majordome en prétextant qu’il préférait l’attendre à l’extérieur. C’était surtout pour ne pas croiser ses parents qui se seraient demandés ce que pouvait vouloir un jeune homme qu’ils ne connaissaient pas, à leur fille.

     

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    Il l’aperçut enfin, en compagnie de Pénélope, sa meilleure amie. Quand elles le virent, la rousse chuchota quelque chose à l’oreille de Safia puis prit congé. Désormais seule, la jeune femme s’avança vers lui. « Salut Safia … » Sans dire un mot, elle le prit par le bras pour l’éloigner des curieux.

     

    237

    « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Demanda-t-elle sans attendre.

    -          - Je voulais encore te remercier pour tout ce que tu as fait avec Thétys. Sans toi, elle serait encore enfermée dans sa chambre. Ma famille te doit beaucoup.

    -          - Oui tu me l’as déjà dit, s’exaspéra-t-elle. C’est normal. Ta sœur a été là pour moi quand j’ai traversé une mauvaise période,  c’était donc tout naturel de faire de même.

     

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    -          - Sinon tu vas bien ? Essaya-t-il de faire la conversation.

    -          - Oui, je vais bien, répondit-elle aussitôt. Elle voulait clairement qu’il s’en aille sans lui dire directement.

    -          - Et avec Paris ? Ça va aussi ? N’abandonna pas Eas.

    -          - Oui oui … Tout va bien de ce côté-là aussi. Comme maintenant tu sais que je vais bien, je pense que tu peux partir … Dit-elle en regardant de tous les côtés de peur qu’on ne les surprenne ensemble.

     

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    -          - Pourquoi veux-tu que je m’en aille aussi vite ? C’est parce que je te trouble ? Sourit-il l’air ravi. Tu n’arrêtes pas de triturer ta bague de fiançailles depuis tout à l’heure, c’est pour te rappeler que tu es fiancée et que tu ne dois pas faire de faux pas ? Comprit-il. Cela se voyait clairement dans ses yeux qu’elle était stressée.

    -          - Bien sûr que non ! Rétorqua-t-elle. Pourquoi serais-je troublée en ta présence ? Il n’y a aucune raison voyons ! Je suis fiancée à Paris ! Répéta-t-elle pour s’en rassurer. » Le jeune homme ne dit rien et la fixa dans les yeux. « Quoi ? J’ai quelque chose sur le visage ? »

     

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    La fixant toujours, il se rapprocha d’elle. Instinctivement, elle recula pour finir par se retrouver piégée contre le mur. Eas passa un bras autours de sa taille pour l’empêcher de partir. Il avança son visage près du sien notant sa réaction. Terrifiée par ce qui allait se passer, elle n’osait pas faire un geste. Elle pouvait sentir le cœur d’Eas battre, tellement il était proche d’elle. L’enlaçant de ses bras musclés, leurs lèvres se frôlaient presque. N’y tenant plus, elle fit le premier pas.

     

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    Elle l’embrassa timidement, Eas prenant ensuite le relais, heureux qu’elle soit si avide de leurs baisers. Aussi avide que lui. Elle remonta ses mains le long de ses bras pour les placer sur la nuque du jeune homme afin de le maintenir contre elle. Ses mains à lui descendirent sur ses fesses dont il prit possession avec envie. Il la pressa encore plus contre le mur sans cesser de l’embrasser.

     

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    Le jeune homme s’arrêta soudainement, essoufflé. Il respira un bon coup, ferma les yeux et appuya son front contre celui de sa belle. Il calma les battements de son cœur en silence. Quand il rouvrit les yeux, il vit qu’elle les avait également fermés. Le sourire aux lèvres, il déposa un léger baiser sur les siennes et s’en alla.


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  • 238

    ***

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    « Bonjour Neeva, sourit Alder en la voyant pénétrer dans la bibliothèque royale. Comment vas-tu ?

    -          - En pleine forme ! Et toi ? Tu as réussi à obtenir de nouvelles informations depuis hier ?

    -          - Non malheureusement. C’est pourquoi je suis ravi que tu viennes me donner un coup de main !

     

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    -          - Depuis qu’il n’y a plus de blessés à soigner, je n’ai rien d’autre à faire, dit-elle tout en prenant un des imposants volumes se trouvant sur la table. Elle s’installa près de lui et commença à le feuilleter. Tu peux me rappeler ce qu’on cherche exactement ?

    -          - Tout ce qui parle du « lieu miroir ». Pour le moment, c’est le seul indice que nous ayons.

    -          - Penses-tu que l’on va pouvoir apprendre où on était envoyé les 20 000 personnes du tournoi d’Archaïe ?

     

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    -          - Je l’espère en tout cas. Et si nous ne retrouvons rien ici, je ne vois pas où on le pourrait. J’ai lu tous les bouquins de chez moi et pas un ne peut expliquer l’évènement qui s’est produit. Cette bibliothèque est notre dernière chance, dit-t-il tout en la balayant du regard.

    -          - Ou est Androïmus ? Ne devrait-il pas être en train de t’aider ?

    -          - Il se trouve avec Wellan. Je ne sais pas de quoi ils discutent.

    -          - J’espère que les autres vont bien et qu’ils reviendront avec des réponses …

     

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    -          - Et tu sais ce qui serait le mieux ? Lui demanda-t-il.

    -          - Non, quoi ?

    -          - Que lorsqu’ils reviendront, nous aussi on ait des choses à leur apprendre, lui sourit-il.

    -          - Tu as raison ! Dans ce cas … Au boulot ! Ce ne sont pas quelques livres qui vont me décourager ! »


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    Pendant ce temps, assis quelques tables plus loin, Hedrin faisait réviser à Almarien son cours d’histoire. Princesse d’Athalée, il était très important qu’elle soit au courant de toute l’histoire de sa famille et de son peuple. Elle devait faire partie des incollables dans ce domaine, à cause de son rang. Tandis qu’elle répondait à une énième question que son ami lui posait, elle changea de sujet :

    « Je les trouve super mignon tous les deux, pas toi ?

     

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    -          - De qui parles-tu ? Ne comprit pas le jeune elfe.

    -          - D’Alder et Neeva, voyons ! Qui d’autre à part eux est dans cette pièce ?

    -          - Personne, reconnut-il.

    -          - Ils formeraient un très joli couple, ajouta-t-elle.

    -          - Si tu le dis.

    -          - Un peu d’amour en cette période ne nous ferait pas de mal.

    -          - Il est vrai que depuis quelques temps, ils se rapprochent de plus en plus, accorda-t-il. Surtout depuis que Neeva est devenue célibataire.

    -          - En même temps, Duncan n’est plus que l’ombre de lui-même depuis la mort de sa sœur. Elle a fait tout ce qu’elle a pu pour lui mais rien n’y a changé. C’est bien de la voir à nouveau heureuse, alors qu’elle disait ça, ils virent les deux amis rigoler ensemble. Et toi alors ? Y aurait-il une elfe qui t’attend dans la Forêt Noire ? S’intéressa-t-elle vivement.

     

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    -          - Quoi ? Moi ? Mais … Mais non pas du tout ! Bafouilla-t-il.

    -          - Pourquoi ? S’étonna Almarien.

    -          - Et bien … Ne sut-il pas quoi lui répondre. C’est parce que j’ai d’autres choses en tête qui requièrent toute mon attention. Je n’ai pas le temps de penser à me trouver une petite-amie.

    -          - Très bien. »

    C’est surtout qu’il n’osait pas avouer à sa jeune amie qu’il était amoureux d’elle depuis bien longtemps. Trop timide, il n’avait jamais osé la mettre au courant de ses sentiments à son égard. Il avait peur de sa réaction et de son possible rejet. Il préférait l’aimer en silence que risquer de la perdre.


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  • 240

    ***

    240

    Plus tôt dans la journée, Courtney avait proposé à Eraldion un petit « ravalement de façade ». Prenant peur pour son visage, le prince lui demanda avec inquiétude ce qu’elle comptait lui faire. En riant, la jeune femme le rassura en lui expliquant qu’elle comptait simplement lui couper les cheveux. Rien d’autre. Ils s’étaient donné rendez-vous chez elle après le repas de midi.

    « Tu es à l’heure ! S’étonna Courtney en ouvrant sa porte.

    - Et prêt pour le « ravalement de façade » comme tu l’appelles, lui répondit-il avec le sourire.

     

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    - Viens, assis-toi là, le prit-elle par le bras pour le guider. Parfait, maintenant penche ta tête en arrière, je vais te mouiller les cheveux.

    - Qu’est-ce que tu comptes me faire ? Tu sais, je ne vois pas trop à quoi cela servira, car je ne me verrai jamais.

    - Qui a dit que c’était pour toi ? Tu verras, tu feras fondre toutes les jeunes femmes du coin ! S’exclama Courtney tout en allant chercher un ciseau dans le tiroir de sa coiffeuse. Euh … Par contre, il va falloir que je t’enlève ton bandeau. C’est bon ? 

    - Oui, oui. Vas-y, l’autorisa Eraldion.

     

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    - Et puis, je pense que tu n’en as plus besoin dorénavant. Tout le monde sait que tu es … aveugle. »

    Courtney défit doucement le bandeau qui retomba sur les genoux du jeune homme. Eraldion ouvrit les yeux. Le noir complet était toujours présent …

    « C’est étrange, reprit-elle. Quand tu ouvres les yeux, on n’a pas l’impression que tu as perdu la vue. Ce poison qu’avait le félin est des plus étrange … Je n’avais jamais vu ça.

    - C’est mieux que d’avoir des yeux laiteux, non ? Essaya-t-il de plaisanter.

    - Exact. Bon, je pense que l’eau n’est pas trop chaude. Préviens-moi si ça ne te va pas. »

     

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    Courtney lui mouilla les cheveux et commença à les lui couper.

    « Dis-moi, je ne voudrais pas paraître indiscrète, mais … Pourquoi Eris et toi êtes fâchés ? Demanda-t-elle.

    - C’est rien, juste des broutilles, marmonna-t-il, pas très disposé à en discuter avec elle, la source de leur dispute.

    - Alors, tu pourrais aller lui reparler, histoire de remettre les choses à plat, si ce n’est rien comme tu dis, continua-t-elle tout en s’appliquant à sa tâche. Ferme les yeux, ou tu vas avoir des mèches dedans, ordonna-t-elle.

     

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    - Ne t’en fais pas, avec le temps, elle viendra me reparler, assura-t-il tout en fermant ses yeux.

    - Et pourquoi devrait-elle faire le premier pas et non toi ?

    - Car je suis le prince. Aïh ! Cria-t-il quand il sentit le pincement sur sa joue droite que lui avait donné Courtney.

     

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    - Au cas où tu ne l’auras pas remarqué, nous ne sommes pas en Terre du Levant. Il n’y a pas de prince qui tienne. Donc vous allez tous les deux cesser de vous faire la gueule et faire la paix comme des grands !

    - A condition que tu acceptes d’apprendre à manier une épée.

    - Pardon ?

    - Mark m’a appris que tu partais souvent dans la forêt pour aller chercher des ingrédients ou je ne sais quoi d’autre. Et que tu croisais souvent la route de voleurs. Tes amis ont peur pour toi, Courtney. Ils seraient plus rassurés si tu savais te défendre.

    - Je peux très bien m’occuper de moi-même.

     

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    - Et un jour, tu tomberas sur plus fort que toi. Donc si tu veux que j’aille parler à Eris, accepte que je sois ton prof de danse.

    - De danse ?

    - L’art de manier l’épée est une danse, oui.

    - D’accord, abdiqua-t-elle finalement. Mais tu vas avoir du boulot car je suis plus à l’aise avec des couteaux.

    - Tu ne seras jamais pire qu’Eric ! Plaisanta le prince. »


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  • 241

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    Après plus d’une demi-heure de traques, Galdor et Fitz arrivèrent enfin à un camp. Ils se cachèrent dans les fourrées se trouvant à proximité afin d’espionner l’homme qu’ils avaient suivi jusqu’ici.

    « Chef ! S’exclama l’homme qu’ils poursuivaient. Chef !

     

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    -          - Qu’y-a-t-il ? Se leva un homme à son arrivée. Ou est ton coéquipier ?

    -          - Nous avons rencontré des fouineurs sur le lieu miroir. Ils ont tué Yangus mais j’ai réussi à m’échapper !

    -          - T’ont-ils suivi jusqu’ici ?

    -          - Non chef. Je m’en suis assuré.

    -          - Quel naze, chuchota Fitz.

    -          - Combien sont-ils ?

    -          - Quatre, dont une femme.

     

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    -          - Marcus ! Prend une dizaine d’hommes avec toi et aller les tuer !

    -          - Oui chef, inclina la tête un autre homme.

    -          - Toi, tu vas les accompagner.

    -          - Ou… oui chef, trembla le rescapé.

    -          - Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as peur ? Le rabroua son supérieur.

    -          - Non monsieur ! Pas du tout !

     

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    -          - Bien ! Bois un coup, repose-toi quelques minutes. Et sois prêt quand ils partiront.

    -          - Oui chef.

    -          - Nous n’avons pas autant galéré à trouver le lieu miroir pour que de simples voyageurs en prennent possession ! C’est clair !? Cria-t-il à l’ensemble de ses hommes. Notre job, notre seul job, est d’empêcher les disparus de rentrer chez eux ! Alors on va s’y tenir ! Est-ce que vous m’avez bien compris ? Quand cette histoire sera réglée, deux hommes seront sur place pour le surveiller 24h/24. Je ne veux pas que ça se répète ! 

     

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    -          - Que fait-on Galdor ?

    -          - On les tue avant qu’ils ne tuent nos amis, répondit-il simplement. »


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