D’abord étonné par sa réaction, Andreas reprit confiance en lui et commença par la chatouiller. Il savait pertinemment qu’elle ne faisait que gagner un peu de temps. Elle succombera à ses charmes dans peu de temps. Courtney et Andreas morts de rire, se chamaillaient gaiement sous les regards amusés de leurs compagnons, si ce n’est le regard de Thétys qui était, quant à lui, noir.

Dan commençait à ne pas se sentir très bien, juste après avoir fini son verre de téquila. Saleté de boisson. Il savait qu’il allait mal finir, comme d’habitude. Il se releva chancelant et sentit soudain une remontée. Mettant la main à sa bouche pour empêcher l’horrible liquide de ressortir, il partit aussi vite que possible vomir non loin derrière un fourré.

Pendant les minutes qui suivirent, Adriana déconnait toute seule en dansant près du feu de camp, tandis qu’Andreas et Courtney ne cessaient de se rouler des pelles. Thétys discutaient avec Loukas et Maria qui étaient les moins bourrés du groupe. La plus âgée comprit que la jeune atlante était jalouse, au vue des regards désapprobateurs qu’elle lançait à Andreas qui ne se rendait compte, bien entendu, de rien. Celui-là alors, il les faisait tomber une à une comme des mouches.

« Tu sais miss, déclara-t-elle à Thétys. Ma mère m’a toujours dit que lorsque l’on veut quelque chose, il faut faire tout ce qui en ton pouvoir pour l’obtenir. Tu vois ce que je veux dire ? Insista-t-elle en la regardant droit dans les yeux.

-        - Euh … Oui, oui, lui répondit-elle en rougissant.

-        - Moi non, de quoi parlez-vous ? S’intéressa Loukas.

-        - De trucs de filles qui ne te regardent en rien, lui répondit sèchement Maria. 

-        - Très bien, très bien, j’ai compris, leva-t-il les mains au ciel. »

Celui-ci se releva et s’installa aux abords de la rivière pour regarder les étoiles. Elles étaient bien plus intéressantes que la soirée qui se déroulait juste à côté …

Au même moment, Thétys prit son courage à deux mains et se dirigea vers Andreas qui était occupé à bécoter la jeune terrienne. Elle s’accroupit derrière lui et lui chuchota à l’oreille qu’elle avait un secret à lui dévoiler mais qu’elle ne voulait pas lui dire ici devant tout le monde.

Intrigué, il cessa immédiatement ce qu’il était en train de faire et la suivit vers les villas.

Courtney, dégoûtée qu’il l’ait lâchée si soudainement, décida de rentrer se coucher. A quoi bon rester ? Il n’y avait plus qu’une jeune fille complètement bourrée qui dansait au milieu sans se préoccuper des personnes qui l’entouraient, Maria dont elle n’a jamais vraiment était proche, et Loukas qui était parti bouder dans son coin … Super la soirée. Valait mieux dormir plutôt que de perdre son temps avec eux.

« Bonne nuit tout le monde, je rentre, lâcha-t-elle en titubant légèrement. 

-        - Ciao, la salua Loukas.

-        - Fais attention à toi en rentrant, lui dit Maria.

-        - Ouais, ouais, marmonna-t-elle. Fais semblant de t’inquiéter pour moi … »

En retournant chez elle, elle croisa au passage Dan à qui elle conseilla de faire la même chose.

« Oui, oui je vais rentrer … Une fois que j’aurai terminé … lâcha-t-il avant de vomir à nouveau.

-        - Courage, compatit-elle.

-        - Merci. Beuargh … »

Se sentant seule, Maria tourna la tête et regarda Loukas admirer les étoiles. Elle pensa alors à son ami Eas. Un sentiment de déception s’installa. En effet, elle comptait sur cette petite soirée pour mettre Eas dans son lit mais elle apprit qu’il s’était fiancé en discutant avec Loukas juste avant. Maria admit que cette fois-ci c’était bel et bien terminé. Elle n’était pas du genre à s’immiscer entre deux jeunes fiancés, elle n’était pas comme ça. Cependant, son envie de faire l’amour ce soir ne s’était pas évaporé ! Cela faisait bien trop longtemps selon elle, qu’elle n’avait pas senti les hanches d’un homme s’écraser contre son bas ventre. C’en était trop ! Elle regarda de nouveau Loukas, dernier mâle à pouvoir tenir debout. Il n’était pas si mal après tout, elle le détailla de haut en bas en essayant de se rappeler de quoi il avait l’air en maillot de bain. Aucun gras à signaler si ses souvenirs étaient bons. Soit ! Tentons ! Après tout elle n’avait rien à perdre …

« Loukas ? L’appela-t-elle une fois qu’elle fut à son niveau.

-        - Oui ?

-        - Es-tu homosexuel ?

-        - Pa… Pardon ? S’étrangla-t-il face à cette étrange question. Il ne s’y attendait certainement pas.

-        - Oui ou non ?

-        - Euh non pourquoi ?

-        - Dans ce cas, veux-tu coucher avec moi ? Je m’ennuie et j’ai envie de m’amuser. Et toi ?

-        - Euh … Je ne sais pas quoi te dire …

-        - C’est simple : oui ou non ? »

Comment lui expliquer qu’il était dingue de son corps depuis toujours ? C’était assez délicat. Surtout avec la relation plus que bizarre qu’elle entretenait avec Eas, raison pour laquelle il ne le lui avait jamais avoué. Loukas préféra donc jouer la carte de la nonchalance.

« Ok, pourquoi pas, accepta-t-il. »

Silencieuse, Maria jeta un œil au feu de camp. Adriana avait disparu. Elle était sûrement rentrée chez elle à son tour. Tant mieux.

Elle fit alors tomber sa robe et se retrouva nue devant Loukas, qui bouche bée, l’admirait de haut en bas.

« Tu aimes ce que tu voies ? Lui sourit-elle d’un air coquin.

-        - Oh oui.

-        - Effectivement, nota-elle en voyant une bosse se former au niveau de son entre-jambe. »

Après qu’il se soit dépêché d’enlever son haut, Maria s’allongea sur lui pour se mettre à l’embrasser.

KHS - Don't you worry child

En un éclair, Andreas attrapa Thétys par les hanches pour l’attirer à lui alors que les mains de la jeune femme s’enfoncèrent dans ses cheveux et que sa bouche revendiqua la sienne. Elle gémit entre ses lèvres, tandis qu’une des mains du jeune homme s’affaira dans sa chevelure, lui tirant la tête en arrière pendant ce baiser sauvage.

Andreas sentait quand une femme avait envie de lui. Et le long du chemin qui menait à sa villa, il avait tout de suite compris de quoi voulait lui parler Thétys …

Il se détacha d’elle, la souleva dans ses bras et l’emmena aussitôt dans sa chambre. Il la posa debout près de son lit et se pencha pour allumer la lampe de chevet. Elle était déjà pantelante. Le sourire aux lèvres, il crocheta son index dans sa chemise ouverte pour l’attirer vers lui.

Sans la quitter de ses yeux brûlants, il commença à déboutonner lentement son chemisier. Elle posa ses mains sur ses bras pour garder l’équilibre. Une fois son chemisier déboutonné, il le fit glisser sur ses épaules et elle lâcha les bras d’Andréas pour que le vêtement tombe à terre. Puis, il baissa les mains sur la taille de son jean, en fit sauter le bouton et descendit la fermeture éclair.

Ecartant ses cheveux, il se pencha et déposa de doux baisers de la base de son oreille, puis le long de la gorge avant de remonter en sens inverse.

Il tomba ensuite à genoux devant elle. Accrochant ses pouces dans son jean, il le tira doucement en même temps que sa culotte. Débarrassée de ses chaussures et de ses vêtements, Téthys ne portait plus que son soutien-gorge. Andreas s’immobilisa et leva les yeux vers elle avant d’embrasser son sexe.

Et sa langue se déchaîna, cette langue experte qui lui donnait tant de plaisir. Elle grogna en serrant le poing dans ses cheveux. Il n’arrêtait pas, sa langue qui encerclait son clitoris la rendait folle, il continua encore et encore, tout autour, il tourna.

« Je t’en prie ... 

-        - Je t’en prie quoi, Téthys ?

-        - Fais-moi l’amour sur le lit ...

-        - Déshabille-moi alors, murmura-t-il, soufflant doucement sur son sexe »

Il se leva et baissa les yeux sur elle. Ses lèvres luisaient de la preuve de son excitation. Elle tomba à genoux devant Andreas. Un peu maladroite, les doigts tremblants, elle défit sa ceinture tandis qu’il enlevait son haut puis elle baissa son jean ainsi que son boxer, et son sexe se libéra d’un coup tel un ressort. Waouh.

Il sortit les pieds de son jean, enleva ses chaussettes et elle empoigna son sexe en faisant glisser sa main vers sa base. Il grogna et se raidit, son souffle devint sifflant au travers de ses dents serrés. Très timidement, elle prit son sexe dans sa bouche et elle le suça.

« Ah Téthys ... doucement. »

Il prit tendrement sa tête entre ses mains et elle l’enfonça plus loin dans sa bouche, resserrant autant que possible ses lèvres autour de lui, protégeant ses dents et le suçant avec vigueur.  « Putain, siffla-t-il. ». Oh quelle exclamation inspirante et sexy, alors la jeune femme s’y remit, l’étirant sur toute la longueur, faisant tourner sa langue autour de son gland. Mmm... Elle avait l’impression d’être Aphrodite. « Téthys, ça suffit arrête. ».

Cependant, elle continua et il se pencha, l’attrapa par les épaules et la releva avant de la jeter sur le lit. Il fouilla dans son jean au sol et en sortit un sachet argenté. Elle enleva son soutien-gorge puis s’allongea tandis qu’il enfila lentement son préservatif. Elle avait tellement envie de lui. Les yeux baissés sur elle, il passa la langue sur ses lèvres.

Il se pencha sur le lit et rampa lentement au-dessus d’elle tout en l’embrassant. Il baisa ses seins, en agaçant les tétons pendant qu’elle gémissait et se tortillait sous lui, sans qu’il s’arrête pour autant. « Maintenant, le supplia-t-elle ».

Il ouvrit ses cuisses avec ses jambes et se déplaça de manière à planer au-dessus d’elle. Sans détacher son regard du sien, il plongea en elle avec une lenteur délicieuse. Elle ferma les yeux, savourant l’ampleur, la sensation exquise de sa possession, basculant instinctivement le bassin pour aller à sa rencontre, pour le rejoindre, tout en gémissant bruyamment. Il se retira et l’emplit une nouvelle fois très lentement. Les doigts de Téthys se frayèrent un chemin dans ses cheveux soyeux et rebelles. Il allait et venait en prenant son temps.

« Plus vite, Andreas, plus vite ... je t’en prie. »

Il baissa son regard triomphant sur elle avant de l’embrasser avec fougue puis il commença vraiment à se mouvoir en elle – un mouvement éprouvant et impitoyable – et Téthys savait qu’il n’y en avait plus pour longtemps. Il la pilonna en rythme. Elle s’emballa, ses jambes se raidirent sous lui. « Viens, jouis pour moi, haleta-t-il. »

Ses paroles causèrent sa perte et elle explosa, superbement, à s’en engourdir le cerveau, en un million de morceaux autour de lui, et il se joignit à elle en criant son nom. « Téthys ! Oh putain, Téthys ! ». Il s’écroula sur elle, la tête blottit dans son cou.

Au même moment, de l’autre côté de la ville, quelqu’un toqua à la porte d’Eraldion qui était endormi. Bougonnant, il ouvrit ses yeux et se leva. Tant bien que mal, surtout à cause de l’alcool bu quelques heures auparavant avec ses amis elfes, il réussit à trouver la poignée pour ouvrir la porte à son visiteur.

« Qui est là ? Demanda-t-il » Aucune réponse. Il répéta sa question. Toujours rien. Il entendit cependant un léger bruit. En y prêtant attention, il se rendit compte qu’il percevait des halètements. Il allait de nouveau poser sa question, car il avait la preuve que quelqu’un se trouvait devant lui, quand il sentit des mains se promener sur son torse nu.

D’un geste vif, il les attrapa de sa main libre et de l’autre, toucha l’endroit où devait se trouver le visage de son visiteur mystère. Les courbes lui semblèrent familières …

« Courtney ? S’étonna-t-il.

-        - Félicitations, susurra-t-elle avant de le repousser à l’intérieur de la chambre.

-        - Qu’est-ce que tu fais là ? Il haussa la voix quand il comprit qu’elle était assez éméchée après avoir senti son haleine alcoolisée. Il aurait besoin d’un peu d’aide tout de suite à vrai dire … »

Il continua de lui parler dans l’espoir qu’une bonne âme passe non loin de là.

Mais ce tapage réveilla plutôt Eris qui se ramena dans la chambre du prince. Quand elle y pénétra, elle découvrit Courtney, soutenue par Eraldion, qui essayait de lui retirer son pantalon de pyjama. L’entendant arriver, le prince lui dit : « Un peu d’aide serait la bienvenue ici. Qui est-ce ?

-        - Eris.

-        - Dieu soit loué, fut-il soulagé. »

Elle accourue immédiatement et prit Courtney avec elle. Celle-ci n’opposa aucune résistance, ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait. « Bonne nuit Eraldion ! Eu-t-elle le temps de dire avant de quitter la pièce, tirée par Eris ». Eraldion remercia son amie et retourna se coucher, inquiet par l’attitude de Courtney.

« Que vais-je faire de toi ? Pensa l’elfe. Ah, une bonne douche froide te ferait le plus grand bien !

-        - Pourquoooiiii personne ne veut de moaa ? Se plaignit la jeune femme.

-        - Quoi ?

-        - Andreas a préféré une minette qui n’a du faire l’amour qu’une seule fois dans sa vie, Dan est sûrement en train de vomir ses tripes dans le caniveau du coin, Eraldion ne veut pas de moi non plus et Éric est comme un frère … Aucun homme ne veut de moi …

-        - Si. Il y a Helion, lui rappela Eris alors qu’elles se dirigeaient vers la salle de bain de l’étage.

-        - C’est vrai. Finalement, j’aurais peut-être dû lui dire oui à celui-là.

-        - Tu auras le temps de te rattraper mais il faudra que tu y réfléchisses après une bonne nuit de sommeil, d’accord ? Elle poussa la porte de la salle de bain et la tira derrière elle.

-        - D’accord. Mais toi, tu m’aimes au moins ? 

-        - Oui mais en tant qu’amie rien de plus.

-        - De toute façon, t’as pas de bite, tu me serais inutile.

-        - Oui tout à fait. Aller attention, je vais allumer l’eau froide, assieds-toi ici ».

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FIN DE LA MAJ 17 !!

Avec Alder qui n'arrête pas de mettre des vents à Neeva et Duncan qui s'en amuse, il risque d'y avoir des péripéties entre eux trois !

Safia se fait enfermer par son père pendant que les atlantes profitent du beau temps pour s'amuser au lac. D'ailleurs, Eraldion a fait la connaissance du belle jeune femme : Tatiana.

Quant à Loukas, il s'approche de plus en plus des criminels !

Et le plus important : Andreas et Thétys ! Enfin ! Idem pour Maria et Loukas, mais ça, vous ne vous y attendiez pas ^^ (après c'était juste un coup vite fait bien fait ...)

Bisous à tous et n'hésitez pas à laisser des coms pour me dire ce que vous en pensez !

 Isiis.

Alex Band - Only One

 Juste toi et moi, Sous un ciel, Une vie à vivre, Un amour à donner

 Une chance à garder, Un cœur à briser, Une âme à trouver, Pas à abandonner
Seulement une.

Non. Thétys devait se trouver un mari qui la mettrait en avant dans toutes ses décisions et qui serait un père formidable. Andreas ne pouvait l’être mais il ne se faisait aucun souci. Thétys avait énormément de prétendants et l’un d’eux serait son grand amour, il en était sûr. Il lui jeta un dernier coup d’œil et le cœur serré, quitta la chambre de la jeune femme.

***

La princesse Elenwe ouvrit lentement la porte en bois massif et sortit de sa cachette en silence. Elle jeta un œil aux alentours, s’assurant qu’il n’y avait personne dans le couloir. Elle tendit l’oreille mais n’entendit aucun bruit de pas. Parfait. Elle fit un signe de la main à Derek, encore caché dans la pièce, tout en surveillant le couloir. On ne sait jamais.

Tel un félin, il s’extirpa silencieusement et referma doucement la porte derrière lui, afin de ne pas alerter qui que ce soit. La princesse, le sourire aux lèvres, lui réajusta le pantalon avant de lui donner un bref bisou en guise d’au revoir. Le soldat se retint de l’embrasser de nouveau. Il préféra lui baiser une de ses mains puis partit sans se retourner. S’il restait une seconde de plus, il aurait dû mal à la quitter.

Elenwe, attendit quelques minutes puis s’en alla à son tour, dans la direction opposée à celle que Derek venait de prendre.

Qu’est-ce qu’elle était heureuse ! Sa nouvelle relation avec Derek lui faisait le plus grand bien et c’est tout ce dont elle avait besoin en ce moment. Mais cette histoire devait à tout prix rester secrète. Personne ne devait savoir ce qu’il y avait entre eux. La princesse et un simple soldat ? Son père serait fou ! Rien qu’à cette idée, cela rendait leur histoire encore plus excitante.

Elenwe était encore en train de penser à son petit-ami lorsque quelqu’un l’interpella :

« Princesse !

-        - Oui ? Demanda-t-elle en se retournant. Elle reconnut Darius, l’un des gardes personnels du roi. Brun aux cheveux mi-longs et aux yeux marron foncés, il était le grand-frère de Derek. Il avait constamment le regard sévère au contraire de son frère qui avait la joie de vivre. S’ils ne se ressemblaient pas autant, personne n’aurait pu deviner qu’ils étaient parents tellement ils étaient différents.

-        - Le roi vous quémande, lui apprit-il après s’être incliné devant elle avec respect. Vos cours vont commencer. »

Ses cours … Elenwe soupira en y pensant. Bien qu’ils aient appris à leur plus grande joie il y a quelques semaines qu’Eraldion et la plupart des disparus étaient en réalité en vie, son père préférait qu’elle continue de suivre des cours afin d’apprendre à se comporter comme une reine digne de ce nom. Car nous ne savions pas si Eraldion serait capable de rentrer à Ambre un jour, d’après les dires de son père.

Mais la princesse caressait le mince espoir de revoir son frère en chair et en os. Anton le lui avait promis. Il ferait tout pour le ramener auprès des siens, quoiqu’il lui en coûte. A peine, s’était-il reposé quelques jours, que sa petite équipe avait repris le chemin de la forêt où se trouvait la clairière qui permettait à l’athaléen de rentrer en contact avec Eris, la fille de Wellan, et la princesse des elfes de la Forêt Noire.

Elle la connaissait depuis qu’elle était toute petite mais ne s’était jamais liée d’amitié avec elle. Les elfes étaient bien trop fiers pour s’abaisser aux humains, pensa-t-elle amèrement. Par contre, son jeune frère Hedrin, s’était tout de suite très bien entendu avec Almarien.

« Je vous remercie Darius, lui dit-elle finalement avant de se diriger vers le bureau de son père »