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    ***

     

    Vitamin String Quartet – Chandelier

     

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                Neeva sortit du château mais ne rejoignit pas la fête que le roi avait organisée. Elle n’était pas d’humeur ce soir. Elle préféra se rendre au bord du lac Esparon pour réfléchir tranquillement. En effet, ses pensées se bousculaient tellement dans sa tête qu’elle avait besoin d’un endroit calme pour décider quoi faire ensuite. Devait-elle revenir auprès d’Alder et lui demander son pardon ? Ou laisser tomber et aller discuter avec Duncan qu’elle n’avait pas revu depuis ce matin puisqu’il dormait ?

     

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                Une fois arrivée au bord du lac, Neeva put profiter de la quiétude du lieu. Fermant les yeux, elle inspira profondément. D’ici, elle pouvait tout de même entendre la musique provenant de la fête.

    « Mais que fais-tu donc ici tout de seule ? Au son de cette voix, Neeva ne put s’empêcher de sourire légèrement.

    -        - Je te retourne la question.

     

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    -        - Je t’ai suivi bien entendu, lui répondit Duncan en se plaçant à ses côtés. Je t’ai aperçu sortir du château. Mais alors que je pensais que tu allais rejoindre la fête, tu as tracé jusqu’ici. Pourquoi donc ?

    -        - J’ai tout avoué à Alder.

    -        - Et il l’a mal pris je suppose ?

    -        - On va dire ça. Il m’a dit qu’il avait besoin de temps pour réfléchir mais je suis sûre qu’il s’est déjà décidé.

     

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    -        - Et cela t’attriste ? S’enquit-il en lui jetant un coup d’œil.

    -        - Je ne sais pas quoi penser Duncan, murmura-t-elle.

    -        - D’accord. Et bien danse avec moi.

    -        - Pardon ? S’étonna-t-elle en levant enfin les yeux vers lui.

    -        - Accepteriez-vous cette danse ? Lui demanda-t-il le sourire aux lèvres, en lui tendant sa main. »

     

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    Sans rien dire, Neeva lui prit finalement la main. Il l’attira immédiatement à lui et commença à danser au son de cette musique qu’ils entendaient faiblement. L’elfe suivit le mouvement et cala sa tête contre son épaule. Fermant les yeux, elle se laissa bercer et profita de l’instant présent. Duncan, quant à lui, se contentait de la serrer tout contre lui en silence.

     

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    Neeva ne s’était jamais autant sentie aimé qu’en cet instant. Elle avait faut son choix. Relevant la tête, elle plaça ses bras autour du cou de l’humain. Duncan lui sourit et ils continuèrent de danser sans se quitter des yeux.

    L’elfe était étonnée qu’il n’ait toujours pas tenté de l’embrasser. A l’époque, il lui aurait déjà sauté dessus. Contre toute attente, il restait calme et se contentait de danser, en ne la lâchant pas du regard.

     

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    « Pourquoi ne m’embrasses-tu pas ? Lui fit-elle part de son étonnement.

    -        - Car je ne te désire pas. Je t’aime, tout simplement. Et le seul fait que tu sois dans mes bras suffit à faire de moi un homme heureux, déclara-t-il. »

    Emue, ce fut elle qui l’embrassa.


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    « Courtney ? Mais qu’est-ce que tu trafiques ? Dépêche-toi ! Pourquoi es-tu cachée ici ? La questionna son amie Agathe.

    -        - J’évite tu sais qui, marmonna-t-elle.

    -        - Hélion ? Je pense qu’il a compris maintenant avec le dernier vent que tu lui as mis ...

    -        - Je ne crois pas non. Sur un coup de tête je lui ai proposé de m’accompagner ce soir. Et je le regrette amèrement … Je me suis enfuie dès que nous sommes entrés …

     

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    -        - C’est un grand garçon et ce n’est pas un harceleur, ne t’en fais pas, tenta-t-elle de la rassurer. S’il voit que tu ne le cherches pas, il n’insistera pas. Aller viens, ton absence va bientôt se faire remarquer, dit-elle en la prenant par le bras.

    -        - D’accord, d’accord, abdiqua-t-elle, je te suis. »

     

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    Courtney accompagna Agathe en faisant attention de ne pas bousculer les nombreuses personnes haut placées, venues assister à l’évènement. L’évènement en question était des plus importants pour l’hôpital qui avait grandement besoin d’argent afin d’assumer toutes les responsabilités qui en découlaient. Et pour cela, ils devaient réussir à convaincre les plus riches atlantes d’accepter de faire don de leur argent.

     

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    « Ah la voilà ! S’exclama le directeur de l’hôpital en la voyant enfin. Courtney ! Viens que je te présente !

    -        - Je te retrouve tout à l’heure, dit-elle à son amie.

    -        - Je serai à l’entrée, pour accueillir les retardataires.

     

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    -        - Voici une de nos dernières recrues des plus prometteuses Sir Baristan ! Je vous présente Courtney Ellis, une terrienne.

    -        - Enchantée monsieur, lui serra-t-elle la main.

    -        - De même, vous devez être une amie de mon fils Paris, n’est-ce pas ? Il me semble avoir déjà entendu parler de vous. 

    -        - C’est exact mais je n’aurais jamais pensé qu’il vous parlerait de moi.

    -        - Il a vanté vos mérites et vos efforts pour vous intégrer à la communauté atlante et il serait ravi de vous voir plus tard siéger au Conseil.

    -        - Oh … Je ne sais pas quoi dire …

     

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    -        - Il vous tient en grande estime mademoiselle … En parlant du loup ! Le voilà accompagné de sa ravissante fiancée !

    -        - Bonsoir père. Courtney comment vas-tu ? Lui sourit Paris tout en lui baisant la main.

    -        - Très bien. Et vous ?

    -        - Tout est pour le mieux ! N’est-ce pas Safia ?

    -        - Nous n’avons jamais été aussi en forme ! Leur sourit-elle. »


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    Une discussion enjouée s’ensuivit mais Courtney se rendit compte que quelque chose n’allait pas chez Safia. Elle la trouvait nerveuse, même si elle faisait tout pour le cacher. Alors qu’elle se demandait ce qui pouvait bien clocher chez elle, elle aperçut ses amis Loukas, Andreas et Eas, passer près d’elle. Ils lui firent un signe de la main qu’elle leur rendit. Mais alors qu’ils reprenaient leur chemin vers le bar, car oui c’était bien la seule chose qui les intéressaient lors des galas de charité, Eas traina un peu plus sur place que nécessaire.

     

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    Elle suivit son regard et se rendit compte qu’il dévorait Safia des yeux. Safia, remarquant que Courtney ne suivait plus leur discussion, essaya de comprendre quelle en était la raison. Elle se retourna et vit également Eas. Leurs regards se croisèrent furtivement puis Eas s’en alla. Gênée, le feu lui montant aux joues, Safia, essaya de revenir dans la discussion de son fiancée et de son futur beau-père. Tout cela devant les yeux de Courtney qui en fut ébahie. Eas et Safia ? Mais ils sont fous ou quoi ? Ils vont se faire tuer si la famille de Paris et celle de Safia s’en rendaient compte !

     

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    Voulant tirer cette histoire au clair, Courtney prit congé et partit dans la direction qu’avait prise Eas afin de le retrouver. Elle passait près d’un groupe de jeunes femmes de bonne famille quand elle entendit un prénom familier. Curieuse, elle tendit l’oreille pour espionner la conversation :

     

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    « Je te jure … Il est à tomber, insista Tatiana. Quand je lui ai enlevé son haut, j’en bavais presque.

    -          - Quelle chanceuse, tu as pu le tripoter !

    -          - Et pas que …

    -          - Non ! Ne la crut-elle pas. Tu as couché avec ?

    -          - Oh oui, et je peux t’assurer qu’Eraldion est un super coup. Je ne sais pas si c’est parce qu’il est aveugle mais quand il embrassait mes seins … C’était divin ! »

     

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    Courtney sous le choc, préféra s’éloigner des filles et se dirigea vers la sortie. Son amie la vit passer le portail et la héla :

    « Courtney ! Ou vas-tu ?

    -          - Je … Je préfère rentrer, je ne me sens pas très bien.

    -          - Tu es malade ? S’inquiéta-t-elle.

    -          - Non, j’ai juste besoin de repos, la rassura-t-elle. On se voit demain, bonne nuit ! »

     

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    Après que son amie lui ait souhaité bonne nuit, la jeune femme reprit son chemin. Tatiana et Eraldion ? Comment était-ce possible ? Ils ne se connaissaient que depuis quelques jours ! Eraldion n’aurait jamais couché avec ! Enfin, c’était ce qu’elle croyait mais il s’avérait qu’elle ne le connaissait pas aussi bien que ça. Furieuse, elle maudit les garçons qui n’étaient que des animaux en chaleur et qui ne pouvaient se retenir de sauter sur tout ce qui bougeait.

     

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     FIN DE LA MAJ 19 !

    Les couples se défont et se refont. Ah l'amour ... Que c'est compliqué ... Je parle bien sûr de Neeva et Duncan. Bon, en même temps, c'était un cheminement logique : la demoiselle trompe son copain, le copain ne veut plus avoir affaire à elle, la demoiselle se jette donc dans les bras de son amant !

    Thétys, de son côté, a pris les choses en main. Entre nous, c'est elle qui porte la culotte wink2. Idem pour Hedrin qui a pris sur lui pour embrasser Almarien. En résumé, c'était : Tais-toi, je t'aime, on sort ensemble, point barre.

    La team Anton se fait toujours aussi chier. Mais promis, dans la prochaine MAJ vous aurez enfin les réponses à toutes les questions ! Ou presque tongue

    Et on en parle d'Eraldion qui s'est fait piégé comme un bleu par Tatiana ? Mdr happy. Et Courtney, l'ayant appris, a eu une réaction légèrement jalouse. Vous en pensez quoi ? ^^

    Bisous à tous et n'hésitez pas à laisser des coms pour me dire ce que vous en pensez !

     

     Isiis.


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  • 316

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    De bon matin, Darius était à son poste. Quelques heures plus tôt, il avait échangé sa place avec Félix qui, épuisé, mourrait d’envie d’aller se coucher. Maintenant, le garde patientait devant la porte de la chambre de la princesse. Qu’est-ce qu’il était dégoûté d’être relégué à faire la nounou ! Comment avait-il pu mériter ça ? Ajouter à cela, qu’il devait faire comme si toutes les crises, digne d’une adolescente, de la princesse ne lui faisaient rien. Alors qu’elles l’exaspéraient au plus haut point !

     

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    Finalement, la porte s’ouvrit. Elenwe sortit de sa chambre, fin prête, et partit sans lui adresser la parole, ni le moindre regard. « Bonjour à vous aussi, princesse, grommela-t-il avant de la suivre. » Et c’est parti …

     

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    En chemin, ils croisèrent Derek qui était de garde au niveau du garde-manger. Elenwe lui fit signe de les suivre. Intrigué, Derek accepta. Darius, quant à lui, se demandait à quoi jouait la princesse. Mais il se contenta, tout comme son frère, de la suivre jusqu’à une partie du château souvent désertée à cette heure de la journée.

     

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    Elenwe, après s’être assurée qu’ils étaient bien seuls, ne put se retenir une seconde de plus et embrassa passionnément son petit-ami. Derek, d’abord étonné, se décontracta et y répondit immédiatement. Darius râla et se retourna afin de vérifier que personne n’arrivait pour surprendre son idiot de frère et la princesse. Sérieusement ? Il allait devoir faire le guet pendant leurs petites retrouvailles ?

     

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    « Tu ne diras rien, n’est-ce pas ? Lui lança Elenwe, entre deux baisers. A moins que tu ne veuilles que ton frère soit en mauvaise posture …

    -        - Non … Grinça-t-il des dents.

    -        - Parfait ! Aller viens Derek, le prit-elle par la main, allons-nous amuser un peu, tu m’as manqué, lui sourit-elle avant d’ouvrir une porte se trouvant derrière eux pour le tirer ensuite à l’intérieur.

    -        - A tout à l’heure, dit Derek à son grand-frère, le sourire aux lèvres.

    -        - Amuse-toi bien, maugréa Darius. »

     

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    Vraiment ? Il allait devoir supporter ça tout le temps désormais ?

    Lorsqu’il entendit les premiers gémissements, il couvrit ses oreilles à l’aide de ses mains et se mit à chanter à tue-tête.


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    Safia n’en pouvait plus. Quand elle ne sortait pas en compagnie de Paris, elle restait enfermée dans sa propre maison. Ordre de son père. Sa mère, Gemma, avait tenté de lui venir en aide mais son mari était catégorique : leur fille ne devait sortir sous aucun prétexte, si ce n’est en compagnie de son futur mari. Discussion close.

     

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    Mira, déçue par les choix de Lucius, ne voulait plus lui adresser la parole à part si cela concernait l’agresseur de sa fille, Thétys. Autrement, il pouvait l’oublier. Mais comme Lucius était plus occupé à séquestrer sa propre fille qu’à faire son boulot, Mira comprenait pourquoi il n’avait toujours pas de résultat sur son enquête. A croire, que l’Atlantide était protégée par des incapables ! Bien entendu, Lucius n’avait pas du tout apprécié l’entendre dire ces quatre vérités.

     

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    Mais le plus dur avait été quand son père lui avait ordonné d’écrire une lettre de rupture pour Eas. Lui dictant ce qu’elle devait rédiger, Lucius avait fait en sorte que cela paraisse crédible. Enfin, avait essayé …

     

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    A présent, elle devait supporter Paris à n’importe quel moment de la journée. Il pouvait venir à toute heure, il ne prévenait jamais. Il essayait de se montrer tendre et attentionné mais rien n’y faisait, il la dégoutait de plus en plus. Ce mariage arrangé ne lui convenait pas du tout et dès qu’ils étaient seuls, elle se faisait un plaisir de le lui faire comprendre.

     

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    Heureusement que son amie Pénélope était autorisée à venir lui rendre visite. Sans elle, Safia perdrait pied, sans aucun doute. Un jour, la rouquine lui avait appris qu’elle avait un plan pour la faire sortir en douce sans que personne n’en soit au courant. Intriguée, Safia lui avait demandé immédiatement qu’elle était son plan. Souriant avec malice, Pénélope lui avait murmuré qu’elle ne pouvait rien dire encore mais qu’elle devait seulement se montrer patiente et être prête à tout moment.

    Et il semblerait que ce jour était arrivé plus vite que prévu …

     

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    Il devait être 14h quand Safia entendit toquer à sa porte.

    « Safia ! Tu es prête ? Lui demanda Pénélope.

    -        - Oui, bien sûr ! Lui répondit-elle en s’empressant de venir lui ouvrir. Mais quel est ton plan ? Hercule surveille la porte d’entrée, il ne me laissera jamais sortir ! »


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  • 318

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    Safia se tut quand elle s’aperçut que le serviteur en question était auprès de son ami.

    « Euh … N’y comprit-elle rien en regardant son amie.

    -        - Herc et moi avons fait connaissance il y a quelques temps et il a accepté de fermer les yeux pour une petite heure, lui expliqua-t-elle tout sourire, agrippant Hercule par le bras, si tu t’engages à revenir bien sûr. Si tu respectes ce couvre-feu, il t’autorisera à refaire des petites fugues sans que ton père en soit au courant. Profites-en pour faire des choses intéressantes et fais en sorte que ni Paris ni ton père ne te voient. Ce serait très embêtant pour lui comme pour toi. »

    Safia ne sut quoi répondre. Apparemment, Pénélope avait trouvé les bons mots ou fait le bonheur d’Hercule pour qu’il accepte de la laisser sortir une heure.

     

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    Reconnaissante, Safia se jeta sur son amie et l’enlaça.

    « Je ne t’en remercierais jamais assez, lui murmura-t-elle. Mais tu n’aurais jamais dû te donner à lui pour obtenir ses faveurs …

    -        - Ne t’en fais pas, lui chuchota-t-elle en retour. Il s’avère être un très bon amant et nous nous entendons parfaitement ! Donc, à la fin, tout le monde est content ! Aller, file, dépêche-toi, les minutes défilent à une vitesse folle !

    -        - Merci encore à tous les deux, dit-elle d’une voix forte et claire. Je te promets que je rentrerai dans une heure, s’adressa-t-elle à Hercule.

    -        - Très bien, madame. Bonne balade. »

     

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    La jeune femme n’attendit pas plus longtemps et fila sans demander son reste. En partant, elle entendit Pénélope glousser puis la porte de sa chambre se refermer. Oh non … S’il-te-plaît … Pas dans mon lit ! Pensa-t-elle. Mais bon, après tout ce qu’elle avait fait pour elle, Safia pouvait lui prêter sa chambre quelques minutes. Tant que les draps sont propres et changés …

     

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    La blonde se prit pour un ninja dans les minutes qui suivirent. Et elle trouvait ça très plaisant. Ça mettait du piquant dans sa vie qui dernièrement avait été très morne. S’assurant que la voie était libre, elle se rua à l’extérieur. Libre ! Enfin libre !


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                Direction le centre-ville. Elle devrait trouver Eas. Le jeune homme lui avait tellement manqué. Il fallait qu’elle lui apprenne toute la vérité, que la lettre était fausse, et qu’elle l’aimait toujours autant. Elle l’aperçut enfin en compagnie de ses deux acolytes, Loukas et Andreas. Il avait l’air si triste. Ce n’était plus le garçon enjoué dont elle était tombée amoureuse. N’y tenant plus, elle courut vers lui en l’appelant par son nom.

     

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                Eas, surprit de la voir arriver en cavalant dans sa direction, ne sut pas comment réagir. Mais qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Arrivée à son niveau, elle l’embrassa fougueusement. Andreas et Loukas, ahuris, ne comprenaient pas du tout ce qu’il se passait sous leurs yeux. Ils croyaient que la jeune femme avait rompu avec leur meilleur ami ? Apparemment, ce n’était plus le cas.

     

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                Mais non loin des jeunes gens se trouvaient Priam et Mykonos, les meilleurs amis de Paris, qui virent rouge quand Safia embrassa Eas.

    « Oh ! Espèce de trainée ! Tu m’expliques ce que tu fais avec ce rejet de la société ? S’écria Mykonos.

    -        - Paris est au courant ? Ajouta Priam. Cela m’étonnerait beaucoup. »

     

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    Loukas et Andreas se craquèrent les doigts et se dirigèrent vers eux, l’air menaçant. D’accord, ils ne comprenaient strictement rien à ce qui se déroulait sous leurs yeux, mais une chose était sûre, on n’insultait pas la petite-amie d’un de leur meilleur pote. Et surtout pas Safia qui était la gentillesse et la bonté incarnées.

     

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    S’ensuivit une bagarre générale à laquelle participa évidemment Eas qui ne voulait pas laisser ses amis défendre seuls l’honneur de sa dulcinée. A trois contre deux, l’avantage tourna en faveur du trio. Pendant que Loukas maintenait Mykonos, Andreas lui mit une droite qui le fit tomber dans les pommes. Pendant ce temps, Eas encaissait et esquivait les coups de Priam en attendant le bon moment. Lorsque son adversaire dérapa légèrement, Eas lui mit un coup de genou bien placé qui le plia en deux.


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    « Mais qu’est-ce qui se passe ici ! Hurla une voix que Safia n’aurait pas voulu entendre à cet instant précis. Safia ? Mais que fais-tu ici ? S’étonna son père, accompagné de quelques soldats atlantes. Occupez-vous d’eux, leur ordonna-t-il en désignant les jeunes hommes. »

    Ses soldats entourèrent les fauteurs de trouble. Ils ne pouvaient s’échapper. Lucius, quant à lui, empoigna sa fille par le bras et la traîna avec lui.

     

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    « Vous avez envie de vous battre ? S’époumona-t-il en direction des jeunes gens. Très bien, vous allez être servis ! A partir de maintenant, je vous enrôle dans l’armée et votre première mission sera de surveiller le périmètre à la lisière de la forêt ! Compris ? Vous avez rendez-vous dans deux heures à l’armurerie où un de mes hommes vous équipera. A présent, hors de ma vue ! »

                Loukas, Andreas, Priam et Mykonos, partirent sans attendre, les deux derniers boitant légèrement. Eas quant à lui, préféra rester avec Safia.

     

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    « Ecoutez monsieur, tenta-t-il de la défendre.

    -        - Toi, la ferme ! Aboya Lucius. Quant à toi … S’adressa-t-il à sa fille, d’un ton plus calme. Tu t’es vraiment échappée pour le rejoindre ?

    -        - Oui père, répondit-elle sans hésiter. Car c’est l’homme que j’aime et rien de ce que vous pourrez faire ne changera ça.

    -        - C’est … C’est vraiment lui que tu veux ?

    -        - Oui, dit-elle avec une lueur d’espoir.

    -        - Très bien, reconnut-il sa défaite. J’irai voir les Baristan pour annuler tes fiançailles avec Paris.

    -        - C’est vrai ? Demanda-t-elle plus que ravie. »

     

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    Heureuse, elle se jeta au cou de son père.

    « Ne me faites pas regretter ma décision, déclara-t-il avant de les laisser tous les deux. 

    -        - Il faut qu’on parle, dit Eas la voix grave, en la prenant par le bras. »


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