Mais le jeune bibliothécaire n’en avait cure. Tous ce qu’il voulait, c’était rentrer chez lui et retrouver son meilleur ami. En réalité, il était chamboulé par ce qu’il venait de se passer. Où étaient-ils tous passé ? Pourquoi n’étaient-ils que 8 à être dans cet immense village pouvant contenir 20 000 personnes ? Toutes ces questions sans réponse qui commençait à donner le tournis à l’elfe.

Alder s’arrêta et se mit à hurler. Hurler aussi fort qu’il pouvait et il ne savait pas pourquoi. Il en avait envie c’est tout. Seul le silence lui répondit mais soudain, il perçut quelque chose non loin …

Derrière lui, Neeva arriva essoufflée : Ouah ! Tu marches vite dis donc, j’ai cru que je …

-          Chut ! la coupa-t-il.

Il tendit son oreille pour essayer de comprendre ce faible son qu’il avait entendu il y a peu.

-          Tu entends ça ? demanda-t-il à sa congénère.

Celle-ci se concentra et plissa ses yeux comme si cela lui permettrait de mieux entendre.

« Au … Au … Se… Secours … »

-          C’est par là ! dit-il en montrant du doigt une maisonnée.

Les deux elfes se ruèrent sur une maison qui semblait fermé. Ils tentèrent d’ouvrir la porte mais échouèrent.

-          C’est coincé ! s’inquiéta Neeva. Comment on va faire ?

-          Attends …

Désormais, ils en étaient sûrs, quelqu’un appelait à l’aide dedans mais la porte était fermée. Depuis combien de temps cette personne était enfermée ? Car la catastrophe s’était passée il y a de cela deux nuits déjà. Heureusement pour eux, les rescapés avaient trouvé de quoi manger dans la cantine. Mais en était-il de même pour cette personne ? Alder en doutait fort et ils savaient très bien qu’on ne pouvait survivre sans boire au-delà de trois jours. Il ne voyait qu’une option et c’était à contrecœur qu’il s’éloigna de la porte condamnée.

Allez mon gars, tu peux le faire, 1 … 2 … 3 !

Et c’est en criant comme dans les films de guerre, qu’il chargea tête baissée, épaule en avant. Pour finalement, démonter la porte.

Il se releva dans cette maisonnée qui était dans le noir.

-          Il y a quelqu’un ? demanda-t-il.

-          I… Ici … souffla une voix.

Neeva entra à son tour et ils virent tous deux, une jeune elfe blonde coincée sous un lit.

-          Oh mon dieu ! s’alarma Neeva.

Elle et Alder prirent chacun un bord du lit pour la soulever mais il pesait une tonne. C’était impossible, il fallait être au moins six !

-          Va chercher les autres ! Vite ! lui ordonna-t-elle.

Alder sorti de la salle en courant tandis que Neeva s’approcha de la jeune femme piégée.

-          Est-ce que tu peux parler ? demanda-t-elle.

-          Oui … Je peux … Avoir de l’eau ? dit l’elfe blonde assez difficilement.

-          Euh … Oui tout de suite !

Elle se retourna pour prendre un verre d’eau au robinet et une fois remplis, fit boire la jeune femme.

-          Comment tu t’appelles ?

-          Savanna … Merci, répondit-elle une fois qu’elle fut abreuvée.

-          Tiens encore le coup, ils ne vont pas tarder à arriver, la rassura Neeva tout en lui caressant les cheveux.

Une minute plus tard, tout le petit groupe arriva.

-          Soulevons la table, vite ! dit Anton en voyant la blessée.

Quelques minutes plus tard, ils réussirent tous ensemble à extirper la demoiselle qui s’était évanoui pendant l’opération.

-          A première vue, elle a une jambe cassée, l’examina Alder, on va devoir se relayer pour la porter sur notre dos.

-          Tu crois qu’elle va s’en sortir ? demanda Akane s’agenouillant près du visage de Savanna.

-          Normalement, oui. Mais il lui faut beaucoup de repos.

Y avait-il d’autres personnes dans le même pétrin qu’elle ? S’ils étaient arrivés deux jours après, Alder doutait fort qu’elle soit toujours en vie. Finalement cette dispute avait eu du bon pour une fois …

***

-          Dan, Eric, je vous présente Eraldion et Eris, les nouveaux. Ils sont arrivés hier, présenta Courtney.

-          Enchanté, dit un jeune homme brun. Je suis Daniel Lambert, mais appelez-moi Dan.

-          Et moi, c’est Eric Cole, se présenta un jeune homme aux cheveux châtain mi-long et portant des trucs bizarres sur ses yeux.

-          Qu’est-ce-qu’il a lui ? chuchota Eris à l’oreille de son amie.

-          Vous parlez de mes lunettes ? rit Eric. Ça me permet de mieux voir car je n’ai pas une très bonne vue.

-          Ah … dit Eraldion.

-          Asseyez-vous, on a beaucoup de chose à se dire, leur proposa Dan le sourire aux lèvres. Je vais chercher à boire.

Eric et Courtney prirent place dans des canapés moelleux tandis que Dan alla chercher des boissons. Etonné, Eraldion s’assit en face des deux terriens.

-          Pourquoi ce n’est pas toi qui va chercher les boissons ? demanda-t-il à Courtney.

-          Pardon ? s’offusqua-t-elle.

-          Beh oui, c’est les femmes qui vont chercher à boire ou à manger, pas les hommes ! continua-t-il.

-          Pas ici, mon coco. Les femmes et les hommes sont tous égaux. Je ne sais pas de quel monde vous venez mais c’est très différent de chez nous en tous cas.

-          Tenez, j’espère que vous aimez le vin, on a que ça ici, déclara Dan en revenant.

-          Ah quelque chose que je reconnais enfin ! sourit Eraldion en buvant son verre. Bon, reprit-il, qu’est-ce qu’on doit savoir ?

-          Avant tout, il faut que vous sachiez que nous sommes dans un monde parallèle aux nôtres, expliqua Eric. Les premiers qui sont arrivés ici, sont les atlantes. Leur ville, l’Atlantide, a été engloutie par les eaux pour ensuite finir ici on ne sait pas comment. Tous, ont pratiquement survécu et cela doit faire plus de 1000 ans qu'ils sont ici. Depuis, ils ont fondés une autre ville au Nord le long de la mer, qu’ils ont baptisé Eleusis.

-          Ensuite, ce fut notre tour, raconta Dan. Nous étions 60 000 dans un stade en train de regarder un match de baseball –un sport de chez nous- quand une vive lumière entoura le bâtiment tout entier. Au bout de quelques secondes, nous, les terriens, on se retrouva dans la clairière ou vous êtes arrivés aussi. Certains d’entre nous sont morts tués par les monstres mais nous avons rapidement trouvé cette ville où les atlantes nous ont accueillis chaleureusement.

-          On ne sait pas pourquoi notre stade n’est pas venu avec nous, comme l’Atlantide l’a fait pour ses habitants, et à ce que je vois, vous aussi êtes venus sans vos habitations, ajouta Courtney.

-          …

-          Je sais, c’est très dur à avaler, mais c’est la stricte vérité.

-          Co… Comment, on fait pour rentrer chez nous alors ? Demanda Eris.

-          Justement, c’est là le problème, Dan, c’est à toi d’expliquer, dit Courtney à son ami.

-          Lors de la disparition des 60 000 personnes, seules 10 sont restées sur place. Ces 10 personnes avaient la possibilité de ramener leurs compatriotes. Elles étaient appelées les élus.

-          Mais elles ont échoué n’est-ce pas ? en déduisit Eraldion

-          Je suis le seul survivant des 10 élus de la Terre, termina Dan.

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FIN DE LA MAJ 3 !!

Et voilà cinq nouveaux personnages ! Safia, une riche héritière (malin le Paris), Priam et Mykonos les acolytes, Dan et Eric les amis de Courtney ! Comment vous les trouvez ? On a également entendu parler d'Andreas et on a vu un groupe de jeunes qui faisait la fête, mais qui sont-ils ? Et pourquoi Paris ne les apprécie pas ? Ensuite, les rescapés qui ne font que se créper le chignon et une tite nouvelle parmis eux ! Vous la reconnaissez ? Et si vous vous souvenez, il devrait y en avoir 10, donc il en manque plus qu'un et ce sera bon !

Bisous à tous et n'hésitez pas à laisser des coms pour me dire ce que vous en pensez !

Isiis.

Lydiia : Non mais toi, faut pas te réveiller ! Si déjà pour un sims tu commences à balancer des chaises alors pour toi, ça doit être pire ! Et il est pas mimi Paris quand il fait son regard noir ?

laura-chou : Chaque chose en son temps ! Tu verras pourquoi Paris ne les apprécie pas ! Et notre pauvre Fitz qui doit se coltiner les jeunes blanc bec là, il doit se dire : "mais où est-ce que je suis tombé ? "

Eraldion et Eris profitaient du soleil en compagnie de Courtney en dehors du camp, où l’herbe était toujours fraiche au beau milieu de cette matinée ensoleillée.

-          Donc, si je comprends bien, 10 personnes de notre monde sont restées là-bas. Et elles savent comment nous sortir d’ici ? Interroge-t-il la jeune femme blonde.

-          Normalement non. Ils doivent être aussi perdus que vous.

-          On est mort … conclu le prince.

-          Hé sois pas si pessimiste ! réplique Eris. Je suis sûre, qui que ce soit, qu’ils nous sortiront d’ici !

-          Mon Dieu, ma pauvre, soupire-t-il. On ne sait même pas comment faire nous, alors que veux-tu qu’ils sachent eux !!

-          Et d’abord … Réfléchit Eris. Comment Dan a-t-il pu diable atterrir ici ?

-          Hé bien … fronce des sourcils Courtney. Par quoi puis-je commencer … En fait, en explorant les alentours avec Eric, nous avons trouvé un endroit qui nous semblait très familier, extrêmement familier même je pourrais dire. Et il se trouvait que nous avions raison. Là où nous nous trouvions, c’était exactement le même parc qui se trouvait sur terre à New-York, le Central Park.

-          Oui, et ? La coupe Eraldion.

-          Chut ! Tais-toi ! le gronde l’elfe.

-          Tu n’imagines pas la joie que l’on a éprouvée à ce moment là, on pensait qu’on était rentré chez nous, mais on s’est rapidement rendu compte que ce n’était pas le cas. Ce n’était juste qu’une pâle copie … Une pâle copie qui dégageait quelque chose cependant. On a dû rester dans cet endroit au moins deux jours d’affilés, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive d’un évènement étrange.

-          Quoi ?? Qu’est ce qui s’est passé ?? Ne tient plus en place Eris.

-          Je croyais qu’on ne devait pas la couper … Se moque son comparse.

-          La ferme !

-          Hé bien, nous avions avec nous de quoi manger pour cinq jours, on avait déposé une pomme près de nous intacte, et quand je voulu me servir pour la manger, je vis qu’elle avait été mordu par quelqu’un. Au début, j’ai reproché à Eric, de reprendre la pomme qu’il avait mordu et de ne pas la laisser trainer avec les autres. Mais il m’a juré qu’il ne l’avait pas touché. Je ne le croyais pas, et je continuai à l’engueuler en lui demandant d’arrêter de se foutre de ma gueule. C’est alors, que la pomme que je tenais dans ma main disparu, pour reparaître une minute plus tard, entièrement consommés. Il ne restait plus que le trognon de pomme.

-          Un homme invisible ? S’enquit Eris.

-          Sur le coup, on n’en savait rien, continue Courtney. Eric, sur un coup de tête prit un morceau de papier qui trainait dans sa poche et écrivit dessus à l’aide de cendre : « Qui êtes vous ? ». J’explosais alors de rire, ce qu’il faisait me rappelant étrangement un film de notre monde, Harry Potter. Eric me regarda un ne peut plus sérieux et je me calmai aussitôt. Et vous n’allez pas le croire, une phrase apparu sous la sienne disant : « Je m’appelle Daniel Lambert, j’ai assisté à la disparition de 60 000 personnes dans un stade. Qui êtes-vous ? ». Je pris immédiatement le papier des mains d’Eric pour être sûr de ce que je voyais. Et j’écrivais à mon tour : « Nous sommes Courtney Ellis et Eric Cole, nous faisions partis des 60 000 disparus. ». Suite à cela, Dan nous expliqua qu’ils étaient seulement dix à avoir échappé à la catastrophe et qu’ils feraient tout pour nous ramener sur terre.

-          Et comment est-il arrivé ici ? Demande le jeune homme.

-          On revenait tous les jours pour nous laisser des messages. Un jour, Dan nous a annoncé qu’ils avaient peut-être trouvé le moyen de se téléporter ici. Mais après, pendant deux longues semaines, nous n’avons eu aucune nouvelle. On peut dire qu’on n’en dormait pas de la nuit. Il venait de dire qu’il avait peut-être trouvé un moyen de nous faire sortir d’ici et puis RAS. Et c’est là qu’il est arrivé au village.

-          Dan ?

-          Oui, il était en sang, le regard vide. Il nous a expliqué qu’ils étaient tous morts, assassinés. Il avait réussi à se téléporter en vidant son esprit ou je ne sais pas quoi. C’est tout ce qu’il nous a dit. Ca a dû être traumatisant pour lui, il ne nous en a jamais reparlé, finit-elle le regard dans le vague.

-          Mon Dieu … Nos élus à nous ne vont jamais s’en sortir … souffle Eris.

-          Je crois qu’ils ont une chance, vous êtes des guerriers tous, non ? Dans mon monde, personne ne sait se battre comme vous. Ils ne pouvaient rien faire …

-          Contre quoi, au fait ? Voulu en savoir plus Eraldion.

-          Je ne sais pas, Dan ne veut pas nous le dire. Il veut oublier je pense …

-          Tu parles, se leva Eraldion, je vais lui rappeler moi.

-          Eraldion ! L’appelle Eris. Attends !!

***

-          Qu’est ce qu’elle est lourde ! Râle Duncan. Ca fait trois heures que je la porte, c’est au tour de qui maintenant ?

-          Donne moi la, je ne l’ai pas encore transporté, propose Alder.

Duncan fit ce qu’il lui demandait sans rechigner. Ce devait être la fatigue qui lui fermait le clapet. Après avoir trouvé Savanna, ils avaient décidés de partir d’ici, et d’aller chercher de l’aide au royaume voisin. Le problème, c’est que dans ce lieu où nul roi ne gouverne, la nature y est maître, et il est très difficile de s’y aventurer.

-          Vous savez où on va au moins ? Perd patience Akane. Je commence à avoir mal aux jambes à force de crapahuter dans ces bois !

-          On se dirige vers Athalée … répondit Anton.

-          Tu en sûr ? Parce qu’il me semblait que c’était plus au sud. Et là, d’après le soleil on se dirige vers l’ouest ! remarque-t-elle.

-          Je sais ce que je fais bon sang ! commence-t-il à s’énerver. J’ai toujours réussi à trouver mon chemin ! Ce n’est pas maintenant que ça va changer !

-          Et moi je te dis, que tu fais fausse route ! Anton ! On ne sait même pas où tu nous mène et puis d’abord pourquoi c’est toi qui décide de notre direction à prendre ? Hein ? cingle Akane.

-          Je ne savais pas que ta sœur s’énervait aussi facilement, glisse Galdor à l’oreille de Duncan.

-          On est tous épuisé, c’est pour ça. On devrait s’arrêter Anton, nos nerfs commencent à lâcher, annonce le jumeau.

-          Comme vous voulez. Ecoutez, je propose qu’on parte chacun dans une direction pour trouver un endroit où dormir, au couché du soleil, on se retrouve tous ici. Toi, Alder, tu nous attends ici avec Savanna. Ca marche ? Annonce Anton.

Tous acquiescèrent avant de partir dans des directions opposés. L’elfe se retrouve donc seul avec la jeune femme blonde espérant que ses collègues trouvent rapidement une clairière ou autre pour pouvoir enfin se reposer. En tout cas, pensa-t-il en la regardant, elle, une fois réveillée, pourra les aider à chercher de la nourriture tandis que lui se reposera. Rien qu’à cette idée, il sourit avant de s’endormir …

Haldir essayait tant bien que mal de se frayer un chemin dans ces bois qui devenait de plus en plus dense. Il n’en avait pas l’air, mais il s’inquiétait pour son meilleur ami qui avait visiblement disparu en même temps que les autres. Il souhaitait de tout cœur qu’il ne lui était rien arrivé de grave, sinon il ne s’en remettrait jamais. Eraldion était tout pour lui.

Déjà petit, il se retrouvait seul à jouer dans le grand château du roi Axion, les autres nobles ne voulant pas jouer avec le fils du forgeron. C’est alors que par un beau matin d’hiver, le prince s’approcha de lui pour lui parler. Et c’est ainsi que leur longue amitié commença. Se rajouta par la suite Anton qui était très timide à l’époque, n’osant pas faire la connaissance des autres enfants. Le trio a fait les 400 coups toute leur enfance et leur adolescence avant qu’ils n’arrivent à leur tour …

Mais pendant qu’il se remémorait ses souvenirs d’enfance, Haldir ne vit pas qu’il avait débouché sur une vaste prairie où coulait un ruisseau non loin de là. Content d’avoir fait cette découverte, il rebroussa chemin en courant.