Les faibles gémissements de plaisir de Beth décuplèrent mon désir ardent, laissant mes mains caresser ses épaules puis son dos avant de glisser vers ses hanches. Je la voulais. Tout de suite. Avide de son corps, je caressai légèrement ses seins dont je devinai sans peine la fermeté à travers son tee-shirt. Dans un souffle, je pénétrai ma main droite dans son jean jusqu'à arriver au bout de tissu.

J’exerçai alors un massage qui arracha à la jeune femme des gémissements de plaisir. « Non … gémissait-elle entre mes lèvres. Non … ». Perdu que j’étais dans les baisers fougueux que nous échangions, je ne fis pas attention à ce qu’elle me disait jusqu’à ce qu’elle me repousse brutalement.

« Je ne peux pas Jason.

-         Je … J’ai fait quelque chose de mal ? ne comprenais-je pas.

-         Non, non, ce n’est pas toi c’est moi. Je … Je … ses yeux m’évitaient et elle ne savait pas quoi dire.

-         Qu’est-ce qui t’arrive Beth ? Je m’approchai d’elle doucement pour la prendre par la taille. Hey, tu peux tout me dire, ça sert à ça un petit copain non ?

-         Elle se serra contre moi avant de m’avouer : Je suis vierge… Et je ne suis pas prête encore, pas comme ça, pas ici …

-          P… Pardon ? balbutiai-je.

-         Oui je sais, ricane-t-elle en posant sa tête contre mon torse. Ca le fait n’est-ce pas ? La fille la plus canon du lycée est vierge alors que toutes les cheerleaders font des pirouettes sous la couette depuis qu’elles ont 14 ans.

-         Je ne m’attendais pas à ça. Pourtant, tous tes ex se vantent d’avoir couché avec toi et d’avoir pris leur pied comme jamais avec aucune autre.

-         Ça m’arrangeait de les laisser dire. Chacun pensait que c’était une honte de ne pas m’avoir mis dans leur lit alors ils ont lancé des rumeurs. Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que je n’ai couché avec aucun d’entre eux.

-         …

-         Tu n’en parles à personne hein ? Tu es le seul à qui je l’ai dit.

-         Tu peux compter sur moi, lui promis-je tandis que la serrai tout contre moi, touché que ce soit à moi qu’elle ait fait cet aveu. »