• 12/12/2010 (2)

    12/12/2010 (2)

    Il décrivit un large cercle avec son doigt, m’étira, me distendit, sa langue imita ses gestes, elle tourna, tourna elle aussi. C’était trop … Mon corps suppliait qu’on le soulage. Incapable de lui refuser plus longtemps, je me laissai aller, perdant toute pensée cohérente quand l’orgasme s’empara de moi, tordant mon ventre en longs spasmes. Bordel de merde. J’hurlai et le monde s’effondra, anéanti par la force de ma jouissance. Il est doué.

     

    12/12/2010 (2)

                J’haletai si fort que j’entendis à peine le déchirement d’un emballage. Très lentement, il s’insinua en moi et se mit à bouger. Ah… mon Dieu. Il se mit à bouger plus vite, plus fort, plus à fond, il me pilonna, implacable, il me poussa à bout jusqu’à ce que je sois prête à basculer. Je gémi. « Jouis pour moi. ». Sa voix était dure, rauque, et j’explosai autour de lui tandis qu’il me défonçait à coups de rein de plus en plus rapides. « Putain… merci, chuchota-t-il avec un dernier coup de rein brutal. ». Il gémit en jouissant avec une dernière poussée, se figea, puis s’effondra de tout son poids, m’enfonçant dans le matelas.

     

    12/12/2010 (2)

                Haletants, épuisés dans les bras l’un de l’autre, nous nous caressâmes tendrement. Moi ses cheveux et sa nuque, lui ma taille. Il frotta son nez contre le mien tout en souriant puis déposa un léger baiser sur mes lèvres.

    « Est-ce que tu veux venir vivre avec moi ? Me demanda-t-il. Parce que le lit une place ne va pas me convenir bien longtemps, sourit-il.

    -         Sérieusement ?

    -         C’est pratique d’avoir des parents propriétaires d’un studio non loin de la fac et oui, j’aurais aimé le partager avec toi. Alors qu’est-ce que tu en dis ?

     

    12/12/2010 (2)

    -         Oui ! M’exclamai-je toute joyeuse. Il faut juste que j’en parle à mes parents car il faudrait annuler le bail de cette chambre. Mais je pense qu’ils seront d’accord !

    -         Très bien, sourit-il avant de se lever pour aller fouiller dans une poche de son pantalon. Tiens, me lança-t-il des clés, c’est le double. »

     

    12/12/2010 (2)

    Je les rattrapai au vol tandis que je l’admirais. Debout et nu devant moi, on dirait un dieu grec, du style Apollon. Il était tellement beau … Rien à voir avec Taylor… L’ange et le diable … Oui, ils étaient vraiment différents. Je mis les clés sur la table de nuit et je le senti monter sur le lit. Je me retournai vers lui et l’attrapai par la nuque pour l’embrasser passionnément. « J’espère que tu as ramené plein de capotes, soufflai-je entre deux baisers, parce que la journée va être longue … ».   


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