• 17/06/2011 (26)

    17/06/2011 (26)

                Elle tenta d'inverser les rôles, levant les bras vers moi. Mais d'un geste, ainsi que je l'aurais fait d'une enfant, j’attrapai ses poignets et l'obligeai à reposer ses mains, sans cesser un instant de la caresser de mes lèvres. Elle enfonça ses ongles dans ses paumes de rage mais cela n'eut guère d'effet sur moi. Elle finit par se détendre, me laissant faire ce que je voulais, tremblante malgré tout. Elle frissonna en sentant ma bouche abandonner ses lèvres pour venir glisser le long de son cou, sans cesser de déposer de petits baisers aussi légers que les battements d'aile d'un papillon.

     

    17/06/2011 (26)

                Qu'elle était fine, la peau de son cou, à l'endroit où battait la veine qui drainait toute sa vie. Je sentai qu'elle s'était un peu calmée mais restait sur le qui-vive. Malgré les apparences, elle n'était pas encore tout à fait à moi. Une femme était comme une forteresse : les premières murailles abattues, il s'en dressait toujours de nouvelles, plus petites et plus discrètes, certes, mais toujours plus impénétrables. Sans cesser un instant de l'embrasser, gardant toujours le contact entre nos deux corps unis, je lui lâchai les mains et vint entremêler mes doigts dans sa longue chevelure répandue sur l'oreiller. Elle renversa la tête en arrière, les lèvres entrouvertes, tandis que ma bouche descendait plus bas, encore plus bas, effleurant l'os fragile de la clavicule, juste au-dessus de l'ourlet de sa robe. J’eus un sourire carnassier.

     

    17/06/2011 (26)

                Elle mit un moment avant de réaliser que j’étais en train de la déshabiller, toute perdue qu'elle était sous mes caresses… Mes mains avaient défait les liens qui attachaient sa robe sans qu'elle ne s'en rende compte, et doucement, insensiblement, faisaient glisser le bout de tissu le long de son corps. Déstabilisée, elle ouvrit les yeux en grand, le souffle court, « Jason … murmura-t-elle dans un souffle. »

     

    17/06/2011 (26)

                J’attendis qu'elle se calme et se relâche, sans la quitter des yeux une seconde. Elle me rendait mon regard avec une telle intensité, ses yeux verts démesurément ouverts. Puis je recommençai à ôter la dernière barrière qui subsistait entre elle et moi. Docile, elle me laissa faire, comme fascinée, et s'offrit enfin à ma vue dans toute sa beauté et sa féminité.

     

    17/06/2011 (26)

                « Tu es magnifique… » Je me débarrassai de ma chemise que j’avais gardé par décence, et elle vit en même temps la bosse révélatrice que formait mon caleçon. « Jason… murmura-t-elle de nouveau, les joues brûlantes. » 

     

    17/06/2011 (26)

                Encore une fois, je lui souris, puis, me couchant sur le côté, je l'attirais contre moi. Le souffle court, je fermai les yeux quelques secondes pour reprendre mes esprits. J’allais avoir besoin de toute ma maîtrise de soi pour en venir là où je voulais sans craquer.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :