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    Soudain, un bruit sourd se fit entendre derrière eux. Les grandes portes s’ouvrirent pour laisser passer un étrange homme. Il était habillé de noir et portait une capuche de la même couleur, sans hésiter il s’approcha. Il marchait d’un pas confiant en direction du roi en levant les mains devant lui pour montrer qu’il n’était pas armé. Sans jeter un œil aux membres présents dans la salle, il ne s’adressa qu’au seigneur des lieux.

    « Salutation, seigneur Axion, roi d’Athalée, je suis ici pour vous demander de me remettre les dix rescapés qui sont ici, déclare-t-il d’une voie monotone.

     

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    - C’est eux ! S’exclame Akane, c’est eux ! Répète-t-elle. Ceux qui nous ont enlevé ! Je reconnais leur manteau ! Duncan ne les laisse pas m’approcher encore une fois, supplie-t-elle en se mettant derrière son frère.

    - Je ne les laisserai pas t’amener, répond son frère, le sang commençant à lui bouillir dans les veines. L’heure de la vengeance avait sonné …

     

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    - Et pourquoi ferai-je une telle chose ? S’interroge le roi sachant déjà qu’il refuserait.

    - Parce que sinon, nous raseront votre ville, répond simplement l’étranger.

    - Raser Ambre ?! En rigole Axion, il n’y a aucune armée assez nombreuse pour pouvoir la raser ! Les deux grosses puissances de la terre du Levant sont Athalée et Osan. Il n’y en a pas d’autres … Maintenant vous feriez mieux de repartir d’où vous venez avant que j’ordonne qu’on vous fasse enfermer.

    - Si je ne reviens pas, ils lanceront l’assaut, continue l’homme nullement impressionné par ce que venait de lui dire le roi.

     

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    - Monseigneur ! Monseigneur ! Il y a une armée devant les remparts ! Surgit un soldat complètement paniqué.

    - Combien ?

    - 20 000, 30 000 peut-être, je ne sais pas … Mais je n’ai vu aucune machine de siège … Juste des soldats habillés de noir à perte de vue …

    - …

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    - Monseigneur, que fait-on ? Lui demande le soldat.

    - Vous voyez bien que je ne plaisante pas, reprend l’inconnu.

    - Je refuse …

    - Vous seriez prêt à mettre en péril la vie de vos concitoyens pour sauver ces dix personnes ? Essaie de le faire changer d’avis l’étranger.


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