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    *Cassandra*

     

    Musique : Joyce Jonathan « Je ne sais pas »

     

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    Je rentrai chez moi et montai directement dans ma chambre sans prévenir ma mère de mon retour.

    Je me dirigeai vers mon canapé pour m’y asseoir et j’allumai la télé. Mais cela ne m’empêchai pas de penser à autre chose que ce qui c’était passé l’autre soir …

     

    Flashback

     

    “Allez, on y est presque ! Motivai-je en soutenant Juan.”

    Juan tomba soudain.

    “Allez Juan lève toi ! Je ris. On est à deux pas de ta porte d’entrée ! Tu ne voudrais quand même pas que tes parents te voient comme ça !”

    Pour toute réponse, je n’eu que des grognements.

    “Bon et bien tu ne me laisse pas le choix …”

    Je décidai de le traîner derrière moi en direction de sa porte d’entrée.

    Je pris les clés sous le paillasson et ouvrit la porte. Bingo ! Ses parents n’en ont pas mise une de l’autre côté de la serrure.

    Je me retournai pour amener Juan à sa chambre – ou plutôt le porter – vu son état. Mais je m’aperçu qu’il était déjà en train de se relever.

    “Ah beh ça tombe bien tu pourras aller te coucher tout seul !”

    Il ne répondit pas et me regarda en silence.

    “Quoi ? J’ai une tâche ? Demandai-je en me tâtant le visage. A part mes taches de rousseur,  je ne vois pas …”

    Tout en restant silencieux, il s’approcha de moi.

    “Mais qu’est-ce que tu as à la fin ? T’es en état ou pas ? Comme ça, je peux enfin rentrer chez moi !

    -          C’est dangereux pour une jeune fille de rentrer toute seule en pleine nuit, surtout dans cette tenue …”

    Alors qu’il finissait de parler, son regard s’attarda sur mon décolleté.

    “Eh oh ! Bonhomme ! Regarde ailleurs s’il te plaît !”

    C’est alors qu’il se rua sur mes lèvres. J’en restai surprise. Mais qu’est-ce qu’il est en train de faire là au juste ??!

    Tout en m’embrassant, il me fit entrer, et me mit contre le mur. Mon corps ne répondait plus, il fallait d’abord que mon cerveau réfléchisse et ce n’est pas avec l’alcool que j’avais ingurgité il y a à peine deux heures, que cela allait m’aider.

    “Attends ! Juan, stop !”

    Il s’arrêta, me regarda dans les yeux et reprit ses baisers, mais cette fois-ci par à coup.

    “Qu’est-ce qui te prend ? Tu es complètement bourré !

    -          Non, je sais très bien ce que je fais … susurra-t-il.

    Il ne me laissa pas le temps de répondre car il fondit une nouvelle fois sur mes lèvres. J’aurais pu partir, peut-être que j’étais coincée entre le mur et lui, mais il ne me forçait pas le moins du monde. Sa langue passa le barrage de mes dents, et vint jouer avec la mienne, une douce chaleur se diffusa dans mon bas ventre, j’avais chaud … Il me mordait la lèvre inférieure … Me léchant les lèvres avec passion, je n’avais  qu’une envie c’était qu’il les reprenne. Ce contact m’apaisait, je me sentais en sécurité avec lui – en même temps je le connais depuis toujours … Il reprit alors possession de mes lèvres, sa langue tournait et tournait avec la mienne … Ce jeu devenait dangereux.


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