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    Paris regarda la jeune femme s’en aller joyeusement. Il se demandait bien comment elle faisait pour tenir autant de temps sans dormir ! Elle était toujours en train de s’occuper des autres et ne pensait jamais à elle.

     

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    Il marcha tranquillement dans les couloirs pour rejoindre ses amis qui l’attendaient dans le salon. Ainsi que Safia, sa future fiancée. Elle était arrivé avec ses parents il y a de cela un mois. Ils venaient de la deuxième ville atlante se trouvant plus au nord et étaient également les nobles les plus riches de toute la ville. Ce qui faisait de leur fille un très bon parti en plus qu’elle soit très belle. Elle n’était pas encore au courant de leur mariage arrangé, il voulait qu’elle l’apprécie tel qu’il était avant de tout lui avouer.

     

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    Il entra dans une pièce chaleureuse et confortablement meublée. Priam et Mykonos étaient assis dans les canapés louchant sur Pénélope, l’amie de sa Safia qui discutaient avec celle-ci. Elle avait encore mis un décolleté plongeant songea Paris. Elle voulait à tout prix mettre en émoi les mâles de la pièce ! Exaspéré par l’attitude de sa camarade, il se positionna derrière Safia, s’accoudant au canapé.

    -          Bonsoir belle demoiselle … Susurra-t-il.

    -          Bonsoir Paris, lui sourit Safia, ta réunion c’est bien passée ?

    -          Oh … Oui, on aura de nouvelles têtes, les anciens ont décidé d’envoyer des secours les chercher.

     

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    -          J’espère qu’il y aura de jolies filles parce que les terriennes … Elles ne le sont pas tellement, déclara Mykonos, un jeune homme châtain très imbu de lui-même.

    -          Tu dis ça parce que Courtney a préféré Andreas et qu’elle t’a mis un joli vent, le taquina Priam, son comparse.

     

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    -          Qui est Andreas ? Questionna Safia.

    -          C’est le mec le plus … commença Penelope, des étoiles pleins les yeux.

    -          Le plus con d’Atlantideune pouriture sans limite coupa Paris.

    Tout le monde le regarda d’un air étonné. Plus personne ne prit la parole. Il était très rare que Paris traite de la sorte un de ses concitoyens mais ça, Safia l’ignorait. Devant ce silence pesant, elle dit gênée :

     

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    -          Bon et bien … Je vais rentrer je pense.

    -          Je te raccompagne, se proposa Paris.

    -          Ouais, nous aussi on rentre, on vous suit, ajouta Priam.

     

     

     


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    Les jeunes gens marchaient à travers la ville quand ils entendirent de forts éclats de voix. Non loin de là se trouvaient d’autres personnes en train de faire un feu de camp.


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    -          Qui sont-ils ? Demanda Safia au bras de Paris.

    -          Des gens non important, répondit-il.

    -          Ce sont des paysans mais ils sont toujours accompagnés de quelques nouveaux riches, expliqua Mykonos. Sûrement pour leur piquer de l'argent.


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    -          Des nouveaux riches ?

    -          Ce ne sont pas des aristocrates comme nous, ils ont gravis les échelons en fondant des commerces à partir de rien, dit Penelope.

    -          Tu parles, ils ont plutôt arnaqué tout le monde oui, ragea Paris le regard noir.

     

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    -> Vous avez le droit de vous moquer hé hé ...

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    Le lendemain, c’est avec le sourire aux lèvres qu’Eraldion se réveilla. Il avait fait un magnifique rêve où il était en compagnie de tous ses amis et de ses sœurs. C’était en fait un merveilleux souvenir, l’anniversaire de ses 18 ans … A ce moment, ils étaient encore ensemble, heureux, insouciants … Rien que de penser à elle, son cœur se serra et c’est un Eradion grognon que découvrirent les deux jeunes femmes venues lui apporter une bonne nouvelle.


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    -          Ils ont acceptés ! s’écria Eris en sautant de joie sur son lit.


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    -          De quoi ? demanda le prince ne comprenant pas toute de suite de quoi elle parlait.

    -          Des soldats sont partis à l’aube pour rechercher vos amis et les ramener ici, à l’abri, expliqua Courtney le sourire aux lèvres.


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    Alors qu’elle parlait, Eraldion s’attarda sur son visage, il n’avait jamais fait attention mais il la trouvait assez mignonne.

    -          J’aurais aimé y participer quand même, bouda-t-il.

    -          Vous devez venir avec moi d’abord, j’ai quelqu’un à vous présenter. Enfin … Plutôt deux.

    -          Est-ce que c’est vraiment indispensable ?

    -          Oh oui, vous êtes peut-être nos seuls espoirs de sortir d’ici mais il faut agir vite, continua-t-elle en quittant la chambre.

    -          Mais de quoi elle parle ? s’enquit Eris.

    -          J’en sais rien du tout, ça n’a pas l’air si mal ici, pourquoi voudraient-ils partir ?


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    -          Bon, vous venez ! lança Courtney du couloir.

    -          On arrive ! répondit Eraldion en sautant du lit.

     

     

     


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