Hey, hey!
Hey, hey, hey, hey
Hey, hey, hey, hey

Hey, hey, hey, hey
Hey, hey, hey, hey

« Taylor ! Viens voir ! L’appela Ezio. » Le jeune homme sortit de sa rêverie et chercha son ami des yeux. Il le trouva en très charmante compagnie, non loin, près du bar.

« Je te présente Vittoria, lui dit-il. Elle étudie à Wayne State depuis deux ans. Toi aussi tu n’es pas étonné que nous ne l’ayons jamais vu ?

-         C’est vrai ça ? Comme ça se fait ? Lui demanda Taylor, faussement intrigué.

-         Je n’aime pas trop les sororités ou les fraternités. Je n’ai jamais fréquenté vos soirées, expliqua-t-elle.

-         Vittoria, c’est italien n’est-ce pas ?

-         Exact. Ma famille est originaire de Venise.

-         Intéressant tout ça, intéressant … Bon écoutez les gars, je vais vous laissez, je dois voir quelqu’un. A plus tard Taylor ! Déclara Ezio en lui tapant amicalement l’épaule.

-         Alors, dis-moi, tu n’es pas venue toute seule j’espère ! Ou sont tes amies ? Reprit-il la discussion. »

Tandis qu’elle lui répondait qu’elles n’étaient pas loin, car sur la piste de danse, Taylor reçu un message de son ami qu’il venait à peine de quitter, italien lui aussi : « C’est pour te remercier de tes dernières ventes. Profites-en Don Juan ! ;) ». Avec un sourire coquin, il se ré intéressa à la charmante demoiselle qui allait sûrement finir la nuit dans ses bras.

Hey, hey!
Hey, hey, hey, hey
Hey, hey, hey, hey
Hey, hey, hey, hey
Hey, hey, hey, hey 

You look so perfect standing there
In my American Apparel underwear
And I know now, that I'm so down
Your lipstick stain is a work of art
I got your name tattooed in an arrow heart
And I know now, that I'm so down

Hey, hey!
Hey, hey, hey, hey
Hey, hey, hey, hey
Hey, hey, hey, hey
Hey, hey, hey, hey
 

3 ! 2 ! 1 ! BONNE ANNEE !!!!!!!!!!!!!

            Au quatre coin du monde, et dans toutes les langues, retentirent ces mots presque au même moment. La plupart, dans les bras de leurs aimées ou de leur famille, s’embrassaient, riaient et se souhaitaient la bonne année, en scellant leurs nouvelles résolutions par de tendres baisers et embrassades. Quant à d’autres qui préféraient faire la fête avec leurs amis, ils levaient des verres en l’honneur d’une nouvelle année pleine de bonheur, d’amour et où l’argent coulerait à flot. Et pour la dernière catégorie, ils partaient découvrir de nouveaux horizons avec des inconnus rencontrés ce soir-là …

Dimanche 2 Janvier 2011 :

*Jason*

Lana Del Rey vs Cedric Gervais – Summertime Sadness

            Beth et Kylian avaient vraiment bien joué le jeu. Sans que je ne doute de quoique ce soit, ils m’avaient préparé un voyage génialissime à Cancun pour le Nouvel An et mon anniversaire, mes 18 ans plus exactement. Je les adorais … Vraiment … Et je pense même que je les aimais … Pas de la même façon, bien sûr. Kylian est, et sera toujours, mon meilleur ami, quoiqu’il se passe. Je l’aimerai toujours comme un frère.

            Quant à Beth, à la voir si heureuse ce soir, je sentis mon cœur se réchauffer quand nos regards se croisèrent. Elle me sourit tandis que j’étais au téléphone avec mes parents qui s’assuraient que tout se passait bien. Je pris de leurs nouvelles ainsi qu’à ma petite sœur, puis je raccrochai finalement. J’allais rejoindre ma petite-amie, quand mon portable vibra à nouveau dans ma poche. En soupirant, je le sorti une énième fois et je souris en voyant qui était l’appelant : celle que je considérais comme ma deuxième sœur, Morgan.

« Salut mon loulou ! Bon anniversaire ! S’exclama-t-elle immédiatement après que j’eu décroché.

-         Merci Mo’. Comment tu vas ? Ton Nouvel An s’est bien passé ?

-         C’était de la bombe ! On a été au Luna Royal Oak !

-         Tu m’étonnes ! Ça va, on ne s’ennuie pas trop à ce que je vois !

-         Bien sûr que non, tu me connais voyons ! Et vous, comment ça se passe à Cancun ? Mon frère est toujours en vie ? Plaisanta-t-elle.

-         Ne t’en fais, je veille sur lui ! Et oui, on s’est bien amusé. Deux amis du lycée ont fais le show dans le bar où nous étions. Leur groupe est plutôt bon !

-         Tant mieux, bon je te laisse … Va t’amuser, je suis sûre que ta blonde doit te fusiller du regard en ne sachant pas avec qui tu rigoles …

-         C’est presque ça, mais non. Elle est moins jalouse qu’avant et quand elle saura que c’est toi, elle comprendra. Ceci dit, peut-être qu’elle ne me demandera même pas qui c’était ! Aller, je t’embrasse, ma belle, profite-bien de tes derniers jours de vacances.

-         Toi aussi mon Lou’. Bisous !

-         Ciao, raccrochai-je en souriant. »

            Il fallait vraiment que je passe la voir à la rentrée, cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu. Remettant mon portable dans la poche, je rejoignais enfin mes amis sur la piste de danse. Beth ne m’ayant pas vu venir, fut surprise quand elle sentit que je l’enlaçai par derrière tout en me déhanchant au rythme de la musique.

« C’est bon ? Monsieur a fini de remplir ses obligations téléphoniques ?

-          Je vous suis entièrement disponible à présent, mademoiselle Finner, susurrai-je tout en l’embrassant tendrement. »

« Ça te dit, une petite tequila paf, on va s’en prendre une avec Viktor et Daniela, proposa Alexy à celle qui ne quittait pas ses pensées.

-         Tu es sûr de toi ? Sourit Alicia avec amusement.

-         Euh … Oui. Pourquoi ? Ne voyait-il pas où elle voulait en venir.

-         Regarde derrière toi.

-         Ah … Dit-il en voyant Daniela et Viktor plus collé-serré qu’il ne les avait laissé une minute plus tôt, très occupés à se découvrir les amygdales. Eh bien, juste nous deux alors ? Ajouta-t-il en ébouriffant ses cheveux, le sourire aux lèvres.

-         Aller va ! Accepta-t-elle en se dirigeant vers le bar. Tu viens ? Dit-elle en réalisant qu’il ne la suivait pas.

-         Oui, oui, j’arrive ! Se décida-t-il à enfin bouger ses jambes.

-         Tu sais que tu es bizarre parfois ? Se moqua-t-elle. Mais je trouve ça chou …

-         Vraiment ?

-         Oui, ça change des garçons sûrs d’eux et de ce qu’ils veulent. Et, au fait, je suis contente que tu ais laissé Daniela t’amener faire les boutiques. Ce changement de look te va à ravir mais tu étais quand même mimi avant.

-         Mimi ? S’indigna-t-il. C’est tout ?

-         Il faut bien commencer quelque part non ? Et c’est mieux d’être mimi, que juste gentil. Deux tequila paf s’il-vous-plaît, demanda-t-elle au barman.

-         A la tienne, prit son verre Alexy en la regardant dans les yeux.

-         A la tienne, lui répondit Alicia en souriant. »

*Kylian*

            Profitant que tout le monde soit occupé à danser, je pris la main de Raven et la tira derrière moi pour pouvoir être dans une pièce plus tranquille, juste tous les deux. J’ouvris la première porte sur laquelle je tombais, la fit entrer dans la pièce et referma la porte à clé.

« Vous comptez me violer M. Smith ? S’amusa-t-elle.

-         Non … Juste passer un bon moment avec vous, loin des regards indiscrets … » 

One Direction – Gotta Be You

            Elle sourit avec douceur et se haussa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur mes lèvres chaudes, m'attirant vers elle. Je ne me fis pas prier pour approfondir le baiser. Ma langue s'insinua entre ses lèvres, la caressant avec sensualité tandis que mes mains, de plus en plus fébriles, caressaient son dos.

Sans rompre le contact de nos lèvres, Raven m'entraîna jusqu'à un fauteuil et s'assit à califourchon sur mes genoux, de façon à se retrouver face à moi, tandis que ses mains se perdaient dans mes cheveux. Au bout de quelques minutes, on s'arrêta, hors d'haleine, sans s'écarter de plus de quelques millimètres, juste assez pour pouvoir respirer.

            Elle devait sentir mon érection contre la peau de sa cuisse, car elle posa sa main sur ma jambe avec fermeté, mais ne dit pas un mot. Enfouissant alors mon visage dans son cou, je commençai à la caresser, remontant ma main sous le tissu soyeux jusqu'à toucher son intimité au travers de sa culotte.

Raven gémit doucement tandis que je commençais un mouvement de va-et-vient contre son sexe. Ses mains s'étaient crispées sur le col de ma chemise blanche. En tremblant, elle la déboutonna pour avoir plus libre accès à mon corps. Quant à moi, je mordais doucement la chair tendre de son cou, étouffant ainsi les gémissements qui montaient en moi à la sentir si douce et si humide entre mes doigts qui ne cessaient de la faire gémir.

            Puis, je les retirai. Je commençai à délacer les rubans qui refermaient le bustier de sa robe de soie, libérant la poitrine de Raven. Instinctivement, elle tenta de se dissimuler de ses bras. Elle avait l'air si fragile ainsi, à demi-nue, les boucles brunes échappées de son chignon lâche s'écroulant le long de son cou, sa jupe remontée dévoilant les cuisses fuselées et les yeux vert brillants de timidité et d'excitation.

*Pensez à ouvrir un nouvel onglet ;)*

            J’écartai les bras de ma compagne rougissante, avec fermeté. « Tu es belle, Raven », dis-je simplement avant de poser mes lèvres sur l'un des tétons tandis que je massais l'autre de mon pouce.

Elle inspira profondément sous les sensations que je faisais naître en elle, se mordant les lèvres pour s'empêcher de crier tandis que des décharges de plaisir parcouraient sa colonne vertébrale. Elle laissa sa tête basculer en arrière, le souffle lourd. Ma langue s'enroulait autours de la pointe érigée, mes dents mordillant le bout fragile avec délicatesse tandis que mon autre main caressait à nouveau sensuellement son intimité. Elle cria doucement, les yeux clos, alors que je la retenais d'une main pour l'empêcher de tomber, tout en poursuivant mon ouvrage.

Au bout d'un moment, je passai à l'autre sein. Ceux-ci avaient pris une couleur rosée sous mes baisers de plus en plus rapides, elle-même n'était plus que gémissements sous mes mains habiles. Soudain, le plaisir fut sans doute plus vif car elle cria en s'abandonnant contre moi … Et poussa un grognement de désarroi en sentant que je m'arrêtai et que je l'embrassai sur le front.

            Elle ouvrit ses grands yeux vert sur un monde trouble sans prendre encore conscience de la réalité. « Bébé…, l'appelai-je doucement. ». Le souffle encore trop court pour parler, elle se contenta de me regarder d'un air interrogatif. « Je… Je crois qu'il vaut mieux s'arrêter maintenant, je ne suis pas sûr d'en être capable après. Et tu n'es pas encore prête … Avec ce qui t’es arrivé, je pense que c’est trop tôt. Nous avons du temps devant nous … »

            Elle me regarda fixement, comme si elle n’en croyait pas ses yeux et contre toute attente, força le passage de mes lèvres pour m’embrasser sauvagement. Je sentis ses mains tremblotantes, défaire ma braguette, et les passer sous mon boxer pour se mettre à me caresser lentement. Avec un gémissement plaintif, je la regardais faire, émerveillé. Elle agrippa ensuite mon boxer et mon jean pour les faire descendre tous les deux en même temps d’un coup sec, libérant mon érection tandis que je soulevai mon bassin pour rendre les choses plus facile.

            A mon tour, je pris sa culotte et la fit descendre lentement. Raven cessa aussitôt de respirer. Avec un sourire triomphal, je la lui agitai devant le nez avant de la jeter parterre. Sans prévenir, elle attrapa mon érection, et se soutenant d’une main à mon épaule, très doucement et très lentement, elle s’assit sur moi. J’émis un son guttural et je posai mes mains sur ses hanches. « Attends, ne bouge pas, la suppliai-je, laisse-moi savourer … ». Elle se figea. Je lui caressai le visage, les lèvres entrouvertes. Je basculai enfin mon bassin et je gémis en fermant les yeux.

            Les doigts de Raven glissèrent dans mes cheveux, ses lèvres cherchant les miennes et elle se mit à remuer de haut en bas. Je gémis bruyamment. Mes mains étaient partout. Dans ses cheveux, son dos, ma langue envahit sa bouche, avide, s’emparant de tout ce qu’elle me livrait.

Je m’emparai alors de ses fesses pour mieux la contrôler. Je la fis monter, descendre, encore et encore. « Raven ! Sifflai-je tout en faisant pleuvoir des baisers sur son visage, son menton, sa mâchoire. » « Ah, Kylian ! » Je râlai et me serrai contre elle en jouissant. Elle bascula juste après et jouis autour de moi, les larmes aux yeux.

« Hé, chuchotai-je en soulevant son menton pour qu’elle me regarde dans les yeux, un peu inquiet. Pourquoi pleures-tu ? Je t’ai fais mal ?

-         Non. C’était parfait … »

Je repoussai une mèche de cheveu de son visage, essuya une larme avec mon pouce et l’embrassa tendrement.

« Quand tu seras prêtes, dis-le moi et on ira rejoindre les autres. »

*Jason*

« Pfou ! J’en peux plus ! M’exclamai-je en m’étalant sur le lit, que je partageai avec Beth, comme un sac à patate.

-         Tu as la tête qui tourne toi aussi ? Se jeta-t-elle à mes côtés.

-         Oh là, fais attention ! Tu as fait rebondir le lit !

-         Espèce de con va, me donna-t-elle une petite tape amicale sur le torse.

-         Viens par-là, la pris-je dans mes bras. Je nichais ma tête au creux de son ventre.

-         Tu t’endors ? Me demanda-t-elle.

-         Pas toi ? Le whisky me fait vraiment mal à la tête.

-         Moi, c’est les mojitos qui m’ont achevé je crois.

-         Boissons pour filles ça, marmonnai-je.

-         Le whisky c’est dégueu. Tu pu de la gueule après, je ne supporte pas ça.

-         C’est vrai ? Me relevai-je immédiatement. Chose que je regrettai aussitôt quand je sentis mon estomac remonter. Pourquoi tu ne me l’as jamais dit ?

-         Tu ne pus pas vraiment de la gueule, c’est juste que comme je n’aime le goût … »

Je ne la laissai pas finir sa phrase et me dirigeai dans la salle de bain pour me laver les dents. Une fois cela fait et mis plus à l’aise pour dormir, je retournai dans la chambre et la rejoignais dans le lit. Entre-temps, elle s’était mise, elle aussi, en pyjama.

« On est bien d’accord, tu n’as à présent aucune excuse pour m’embrasser, ronronnai-je. »

Elle me sourit, mis ses mains derrière ma nuque et m’attira à elle afin d’échanger un long et langoureux baiser.

« Aller, dodo maintenant, je n’en plus, fis-je complètement épuisé.

-         Oui, moi aussi, bailla-t-elle tout en s’allongeant contre moi.

-         Je t’aime, murmurai-je alors que je m’endormais. »

Beth ne répondit rien mais me transperça de son regard vert perçant. Et avant que je ne puisse analyser sa réaction, elle m’embrassa tendrement jusqu’à ce que je tombe dans les bras de Morphée.