And I had my heart beaten down
But I always come back for more, yeah

There's nothing like love to pull you up 
When you're laying down on the floor there

So talk to me, talk to me
Like lovers do

Yeah, walk with me, walk with me
Like lovers do Like lovers do

What do you say to taking chances?
What do you say to jumping off the edge?
Never knowing if there's solid ground below

Or a hand to hold, or hell to pay
What do you say? What do you say?

Don't know much about your life
Don't know much about your world 

*Kylian*

           « Excusez-moi … Pardon … Attention ! Poussez-vous ! » La fin des cours avait sonné et c’était la cohue dans les couloirs. J’avais prévu de parler à Jason avant qu’il ne parte à la salle d’entraînement, mais il était parti si vite que je n’ai pas eu le temps de le rattraper. Je me retrouvais donc à lui courir après en espérant lui parler avant qu’il ne prenne sa voiture.

            « Jason ! Attends-moi ! » Par chance, je crus qu’il m’entendit car je le vis plus loin qui s’était arrêté et regardait dans tous les sens pour savoir qui l’avait appelé. 

« Mec ! Tu as le feu aux fesses ou quoi ? L’interrogeai-je.

-         Non, je ne veux pas être en retard à mon cours c’est tout.

-         Tu vas bien ?

-         Oui, pourquoi me demandes-tu ça ?

-         Je t’ai vu faillir piquer un somme tout à l’heure en cours d’histoire.

-         Allons, le prof nous endort tous, c’est bien connu !

-         Tu te couches tôt le soir ?

-         En ce moment, je m’endors à 21h comme un gros bébé ! Plaisanta-t-il. Mais moi pas.

-         Je suis sérieux. Je le vois bien pendant les entrainements de foot. Tu n’es pas en forme Jason. Tu devrais ralentir la cadence un peu sinon tu risques de te faire virer de l’équipe.

-         Eh bien, si le coach souhaite me virer, qu’il le fasse je m’en fou ! Conclut-il avant de se diriger vers sa voiture.

-         Pardon ? Ne compris-je pas tandis que je lui emboitais le pas. Tu te rappelles comment on en a bavé pour rentrer dans cette équipe ? Et toi … Tu es prêt à tout abandonné ?

-         C’est toi qui a toujours été le plus fan du football, pas moi ! Je t’ai suivi pour être avec toi, Kylian. Si du jour au lendemain, l’équipe était dissoute, ça ne me ferait ni chaud ni froid !  Tandis que les arts martiaux … Ca c’est un truc qui me passionne. Vous devez juste l’accepter, Beth et toi. Bon aller, on se voit demain soir si tu veux mais je vais être en retard. Je dois y aller. A plus ! Me salua-t-il tout en montant dans sa voiture. »

Impuissant, je le vis démarrer et s’en aller.

Vendredi 04 Février 2011 :

Glee Cast - You Keep Me Hangin’on

Set me free, why don't ya, baby?
Get out my life, why don't ya, baby?
'Cause you don't really love me

You just keep me hangin' on
You don't really need me
But you keep me hangin' on

Why do you keep a coming around
Playing with my heart?

Why don't you get out of my life
And let me make a new start?
Let me get over you the way you've gotten over me

Set me free, why don't ya, babe?
Let me be, why don't ya, babe?
'Cause you don't really love me

You just keep me hangin' on
No, you don't really want me
You just keep me hangin' on

You say although we broke up
You still wanna be just friends

But how can we still be friends
When seeing you only breaks my heart again?

And there ain't nothing I can do about it

Set me free, why don't ya, babe?
Get out of my life, why don't ya, babe?
You don't really love me
But you just keep me hangin' on

You claim you still care for me
But your heart and soul needs to be free
Now that you've got your freedom
You wanna still hold on to me

You don't want me for yourself
So let me find somebody else, hey

Why don't you be a man about it and set me free?
No, you don't care a thing about me
You're just using me

Go on, get out, get out of my life
And let me sleep at night
Please, 'cause you don't really love me

You just keep me hangin' on

Taylor attendait de pied ferme que sa sœur sorte de son cours de danse.

« Taylor ? Mais que fais-tu ici ? S’étonna-t-elle en le voyant à la sortie de sa salle de classe.

-         J’avais envie de passer du temps avec toi ! Et je me suis dit, pourquoi ne pas la ramener à la maison plutôt que de la laisser prendre les transports en commun ?

-         C’est trop gentil, merci, sourit-elle en l’enlaçant.

-         Après vous mademoiselle, dit-il en lui ouvrant la portière.

-         Alors, cette semaine ? Ça c’est bien passé ? La questionna-t-il tandis qu’il démarrait le moteur de la voiture.

-         Rien de nouveau. A part qu’aujourd’hui Amber Wilson a eu son heure de gloire puisque madame a eu le solo et que les autres filles dansaient derrière elle, se moqua-t-elle.

-         A cette Amber … Dit-il pensif.

-         J’espère que tu ne penses pas à ce que je pense ! Le menaça-t-elle. Ta Mini ne te suffit pas ?

-         Mais non t’inquiètes. Tu ne l’apprécies toujours pas non ?

-         Je ne l’ai jamais apprécié. Elle a toujours voulu ce que j’avais. Je suis capitaine, elle veut être capitaine. Elle sort tout le temps avec les mecs que j’ai largué … Quelle pauvre fille … Cracha-t-elle.

-         T’es méchante, tu le sais ça non ? Plaisanta Taylor.

-         Seulement avec ceux que je n’aime pas, se défendit-elle.

-         Et sinon avec Jason, ça se passe bien ? Ça fait un petit moment que vous êtes ensemble, non ?

-         M’en parle pas. J’ai l’impression de sortir avec un des intello du lycée. Il ne sort pratiquement plus à part pour aller à ses cours d’arts martiaux … Se lamenta-t-elle.

-         Ses courts d’arts martiaux ?

-         Oui, depuis quelques temps, il s’est inscrit à un club. Le meilleur de Detroit m’a-t-il dit. Il y fait de tout : karaté, judo, taekwondo, krav maga, et j’en passe !

-         Et vous ne passez pas les week-end ensemble ?

-         C’est très rare, ces derniers temps, nous étions en période d’examens … Et quand, par miracle, on sortait faire un tour dehors, nous étions en compagnie de nos amis ! Ça doit faire une éternité que nous n’avons pas passé un moment rien que tous les deux !

-         Mais maintenant que les examens sont passés, il n’a plus d’excuses !

-         On verra, je lui ai proposé un resto demain soir. Il ne m’a pas répondu sur le coup, il m’a dit qu’il me tenait au courant. Mais bon, j’ai peu d’espoir … Il me sortira une excuse bien bidon comme d’habitude …

-         Je ne veux pas que tu sois malheureuse Beth, et je vois bien qu’il te rend malheureuse …

-         Non. Ce n’est pas vrai.

-         Beth … Essaya-t-il de la raisonner.

-         Je l’aime et je suis sûre que ça va s’arranger entre nous. Il faut juste qu’il se rende compte que s’il ne fait pas d’effort, il risque de me perdre c’est tout !

-         Comme tu veux. Mais s’il continue à faire le con avec toi, je m’occupe de son cas.

-         Tu n’auras pas à aller jusque là frérot. Mais merci, ça me touche, lui sourit-elle.

-         Personne ne fait souffrir ma sœur. Moi vivant, jamais. Mais changeons de sujet : que t’a dit ta prof de danse concernant l’audition ?

-         Qu’elle ne comprendrait pas pourquoi il refuserait de me prendre.

-         Ouaho ! Ma sœur sera bientôt une londonienne !

-       Être acceptée, ça ne devrait pas être un problème. C’est y aller et y vivre qui risque d’être impossible, se lamenta-t-elle. Maman ne pourra jamais m’aider financièrement, même si je trouve un job là-bas. La vie y est vraiment trop chère …

-         Ne t’en fais pas pour ça, Beth, lui prit-il la main. Concentre-toi sur l’audition et moi et maman on gère le côté financier, d’accord ?

-         Mais pourquoi perdre mon temps tout en sachant que je ne pourrai pas y aller ?

-         Tu iras, maintint Taylor. Je te le promets. »

Samedi 05 Février 2011 :

*Jason*

            Après avoir garé ma voiture en centre-ville, j’étais sur le chemin pour aller chercher Beth. Il est vrai que depuis quelques temps, je l’avais négligé, mais entre les exams, les cours de combat et le foot, je n’avais plus trop de temps libre. Mais maintenant que les examens étaient terminés, nous allions pouvoir souffler ! Et quoi de mieux qu’un bon petit restaurant en amoureux ? Beth était folle de joie quand je lui ai dit hier soir par téléphone que je passerai la prendre le lendemain soir. Elle m’a même proposé de venir dormir à la maison après car sa mère et son frère n’y étaient pas ce week-end. Je crois bien qu’elle aimerait beaucoup qu’on reprenne là où on s’était arrêté la dernière fois … Le sourire aux lèvres, je marchais d’un pas énergique. Je n’étais plus qu’à 3 blocs de chez elle …

            Quand j’entendis soudain un cri : « NOOONNN !! Laissez-moi tranquille ! ». Je fis aussitôt volte-face et cherchai la provenance de cet appel au secours. « A L’AIIIIDDEEE ! ». Sur la gauche, c’était sur ma gauche.

Je jetai le bouquet de fleur que j’avais à la main et je me ruai dans une ruelle sombre. Tant pis pour le bouquet, je lui achèterai une rose au resto.

J’arrivai juste à temps pour voir deux grands types menacer un homme au couteau. Je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’ai crié :

« STOP ! Eloignez-vous de lui tout de suite !

-         Les deux types tournèrent la tête vers moi, puis l’un des deux me lança méchamment : Casse-toi et va t’occuper de ta mère petit.

-         C’est la tienne dont je vais m’occuper juste après pauvre con, rétorquai-je. Maintenant, je ne me répéterai pas. Laissez-le tranquille et allez-vous en. La clé pour survivre à une situation comme celle-ci ? Gardez son calme.

-         Qu’est-ce que ta dit ? Rugit-il tout en s’avançant d’un pas lourd vers moi. Ok, je pense être plus vif que lui, ça devrait le faire. Je dois juste essayer de les assommer pour que le pauvre bougre puisse s’enfuir.

-         J’ai dit que je pourrai être très prochainement ton beau-père … Bingo ! Il mordait à l’hameçon. »

            En hurlant, il courut vers moi et me lança une droite que j’esquivai très facilement. Je bloquai son bras avec mon bras gauche puis lui donnai un grand coup de poing sur le nez qui craqua à l’impact. Il s’effondra par-terre tout en tenant son nez qui devait lui faire un mal de chien. Paf ! Un en moins. Le deuxième laissa sa victime tranquille et se rua vers moi à son tour. « Tu n’aurais jamais dû faire ça minette ! ». Il brandit son couteau vers moi et essaya de me poignarder.

            Rappelle-toi ce que t’a dit le maître si jamais tu te retrouvais dans des situations comme celle-ci … Allez Jason, réfléchis ! Par miracle, une poubelle se trouvait à ma portée. J’empoignai immédiatement son couvercle et m’en servi comme bouclier. Je contrai non sans difficulté ses assauts. Allez, c’est le moment ! Estimant avoir assez attendu qu’il se fatigue tout seul, j’utilisai enfin mon couvercle comme une arme : je le pris à deux mains et frappai de toute mes forces sur la tête de l’agresseur qui tomba raide à mes pieds.

Je lui redonnai un coup sur la tête histoire qu’il ne se relève pas de suite, et je fis pareil à son collègue.

« Je pense que vous pouvez rentrer chez vous monsieur, lui assurai-je essoufflé.

-         Vous … Vous m’avez sauvé la vie ! S’exclama-t-il avant de se jeter sur moi et de m’enlacer. Merci beaucoup ! Merci infiniment.

-         Ce … Ce n’est rien monsieur …

-         Non, ce n’est pas rien ! D’autres sont passés devant moi avant vous et personne ne m’a porté secours, à part vous jeune homme !

-         Je … J’ai fais ce que je pensais être juste …

-         Et vous avez bien raison mon ami !

-         Vous devriez y aller monsieur. Retrouver votre famille. J’ai moi-même rendez-vous vous comprenez ? En fait, j’étais sur le chemin quand je vous ai entendu crier à l’aide.

-         Je vous en pries, je ne vous retiens pas plus longtemps. Allez retrouver votre amie et je vous souhaite de passer une bonne soirée !

-         Bonne soirée, monsieur et faites attention sur la route !

-         Ne vous en faites pas ! »

            Et une bonne chose de fête ! Je me sentais vraiment heureux sur le moment. J’ai sauvé la vie d’un homme merde ! Pas beaucoup de monde au lycée peuvent s’en vanter ! Et bah moi oui ! Trop la classe ! Bon allez, je suis à la bourre et je sens que Beth va me passer un savon.

            Je me mis à courir quand je reçu un appel. C’est pas vrai … Je décrochai cependant lorsque je vis le nom de l’appelant :

« Oui Maman ? Qu’est-ce qui …

-         C’est Effie ! Hurla-t-elle dans le combiné. Nous allons à l’hôpital !

-         Lequel ?! M’affolai-je.

-         Au Children's Hospital Of Michigan !!

-         J’arrive tout de suite ! Je vous rejoins là-bas ! Dis-je avant de raccrocher. »

Oh non ! Non ! Non ! Pas maintenant ! Allez Effie, tiens le coup, je t’en pris ! Mon cœurs se mit à tambouriner dans ma poitrine.

J’étais sur le point de craquer. Je cavalai en direction de ma voiture et démarrai le moteur. En toute hâte, j’envoyai un texto à Beth pour m’excuser …

« Désolé pour ce soir mais j’ai un empêchement. On remet ça à plus tard ?

PS : Je ne serai pas disponible du week-end. On se voit lundi au lycée.

Je t’aime. »

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 FIN DE LA MAJ 27 !! 

 Pour le retour de LSR je vous ai fais une longue MAJ ! ^^

D'un côté nous avons la team Jake, qui s'occupe de Christina afin de l'aider à vaincre son addiction pour la drogue, c'est pas mignon ? ^^, et de l'autre, nous avons la team lycéenne avec leurs soucis d'adolescents.

En parallèle, Morgan continue d'en savoir plus sur ce fameux Cameron ...

Alors que tout est pour le mieux pour le couple Raven-Kylian, il commence à y avoir des tensions chez "Jeth" ! Vont-ils s'en sortir ? Réponse dans la prochaine MAJ ;)

   Bisous à tous, et n'hésitez pas à laisser des coms pour me dire ce que vous en pensez ! 

 Isiis.

Entre Andreas et Thétys, tout va pour le mieux. Au plus grand bonheur de leurs amis, ils sont redevenus aussi proche qu’avant et continuent de se taquiner dès qu’ils le peuvent. Profitant d’un moment d’inattention de leurs amis, Thétys lui dit sincèrement :

« Andreas … Je voudrais te remercier. Je n’en ai pas encore eu l’occasion, alors voilà … Tu m’as sauvé la vie, si tu ne n’avais pas été là ce soir-là qui sait ce qu’il m’aurait fait, une fois son travail ter…

-          - Plus un mot sur ce qui s’est passé cette nuit-là, la coupa-t-il en mettant sa main sur sa bouche. D’accord ? Elle répondit par un signe de tête. Excuse-moi, mais je dois aller voir Loukas. J’ai quelque chose d’important à lui dire.

-          - Ok …

-         -  Hey … La prit-il dans ses bras. Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi, hein ? Même si on se dispute quelque fois, tu seras toujours la Thétys avec laquelle j’ai grandi et que je protégerai toujours, tu m’entends ?

-          - Oui, très bien, esquissa-t-elle un sourire.

-          - J’aime mieux ça, lui répondit-il d’un sourire aussi. Bon aller, je vais voir le zigoto avant qu’il ne me file entre les doigts ! »

Le cœur plus léger d’avoir enfin pu parler à Andreas, Thétys rejoignit ses amies en pleine discussion sur les dernières robes qu’elles avaient confectionnées.

« Loukas ! Attends-moi deux minutes, s’il-te-plaît ! L’appela le brun.

-          - Oui ? Se retourna-t-il.

-          - Viens par-là, le prit-il par l’épaule pour l’éloigner du groupe. J’ai un service à te demander.

-          - Qui est ?

-         - C’est au sujet de ce qui est arrivé à Thétys, commença-t-il. Je ne pense pas que ce soit l’œuvre de simples voleurs. Le gars que j’ai tabassé ne puait pas comme eux. Même si les vêtements qu’il portait me faisait penser à ceux des voleurs, ils n’étaient pas aussi abîmés qu’ils auraient dû l’être. Pour moi, quelqu’un a voulu nous faire croire que l’agresseur venait de l’extérieur mais en réalité, il était de l’intérieur.

-          - Ce serait l’un de nous ?

-          - S’il avait été atlante, Thétys ou moi l’aurions reconnu. Ça ne peut être qu’un terrien ou un nouveau, conclut-il.

-          - Et tu me demandes d’enquêter, c’est bien ça ?

-          - Tu es plutôt proche des nouveaux et tu passes plus inaperçu qu’Eas ou moi-même.

-          - Finalement, ça vous est utile d’avoir un ami pauvre ! Plaisanta-t-il.

-          - Loukas … Le rabroua son ami.

-          - Ok ok, j’ai compris. Je ferais ce que tu me demandes. Mais qu’on soit bien clair, ce n’est pas pour toi que je le fais, c’est pour Thétys.

-          - Bien sûr, n’y voit aucun problème Andreas.

-          - Je l’aime comme si c’était ma sœur et tu peux être sûr que je trouverai le salop qui lui a fait ça, termina-t-il en s’éloignant.

-          - Avant de le tuer, prévient-nous d’accord ?!

-          - T’en fais pas pour ça ! Le salua-t-il en levant sa main. »