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    Au même moment, Eas traînait devant la maison de Safia afin de la remercier pour tout ce qu’elle avait fait envers sa sœur. N’étant pas encore à la maison, il avait refusé l’invitation du majordome en prétextant qu’il préférait l’attendre à l’extérieur. C’était surtout pour ne pas croiser ses parents qui se seraient demandés ce que pouvait vouloir un jeune homme qu’ils ne connaissaient pas, à leur fille.

     

    237

    Il l’aperçut enfin, en compagnie de Pénélope, sa meilleure amie. Quand elles le virent, la rousse chuchota quelque chose à l’oreille de Safia puis prit congé. Désormais seule, la jeune femme s’avança vers lui. « Salut Safia … » Sans dire un mot, elle le prit par le bras pour l’éloigner des curieux.

     

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    « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Demanda-t-elle sans attendre.

    -          - Je voulais encore te remercier pour tout ce que tu as fait avec Thétys. Sans toi, elle serait encore enfermée dans sa chambre. Ma famille te doit beaucoup.

    -          - Oui tu me l’as déjà dit, s’exaspéra-t-elle. C’est normal. Ta sœur a été là pour moi quand j’ai traversé une mauvaise période,  c’était donc tout naturel de faire de même.

     

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    -          - Sinon tu vas bien ? Essaya-t-il de faire la conversation.

    -          - Oui, je vais bien, répondit-elle aussitôt. Elle voulait clairement qu’il s’en aille sans lui dire directement.

    -          - Et avec Paris ? Ça va aussi ? N’abandonna pas Eas.

    -          - Oui oui … Tout va bien de ce côté-là aussi. Comme maintenant tu sais que je vais bien, je pense que tu peux partir … Dit-elle en regardant de tous les côtés de peur qu’on ne les surprenne ensemble.

     

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    -          - Pourquoi veux-tu que je m’en aille aussi vite ? C’est parce que je te trouble ? Sourit-il l’air ravi. Tu n’arrêtes pas de triturer ta bague de fiançailles depuis tout à l’heure, c’est pour te rappeler que tu es fiancée et que tu ne dois pas faire de faux pas ? Comprit-il. Cela se voyait clairement dans ses yeux qu’elle était stressée.

    -          - Bien sûr que non ! Rétorqua-t-elle. Pourquoi serais-je troublée en ta présence ? Il n’y a aucune raison voyons ! Je suis fiancée à Paris ! Répéta-t-elle pour s’en rassurer. » Le jeune homme ne dit rien et la fixa dans les yeux. « Quoi ? J’ai quelque chose sur le visage ? »

     

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    La fixant toujours, il se rapprocha d’elle. Instinctivement, elle recula pour finir par se retrouver piégée contre le mur. Eas passa un bras autours de sa taille pour l’empêcher de partir. Il avança son visage près du sien notant sa réaction. Terrifiée par ce qui allait se passer, elle n’osait pas faire un geste. Elle pouvait sentir le cœur d’Eas battre, tellement il était proche d’elle. L’enlaçant de ses bras musclés, leurs lèvres se frôlaient presque. N’y tenant plus, elle fit le premier pas.

     

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    Elle l’embrassa timidement, Eas prenant ensuite le relais, heureux qu’elle soit si avide de leurs baisers. Aussi avide que lui. Elle remonta ses mains le long de ses bras pour les placer sur la nuque du jeune homme afin de le maintenir contre elle. Ses mains à lui descendirent sur ses fesses dont il prit possession avec envie. Il la pressa encore plus contre le mur sans cesser de l’embrasser.

     

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    Le jeune homme s’arrêta soudainement, essoufflé. Il respira un bon coup, ferma les yeux et appuya son front contre celui de sa belle. Il calma les battements de son cœur en silence. Quand il rouvrit les yeux, il vit qu’elle les avait également fermés. Le sourire aux lèvres, il déposa un léger baiser sur les siennes et s’en alla.


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  • 238

    ***

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    « Bonjour Neeva, sourit Alder en la voyant pénétrer dans la bibliothèque royale. Comment vas-tu ?

    -          - En pleine forme ! Et toi ? Tu as réussi à obtenir de nouvelles informations depuis hier ?

    -          - Non malheureusement. C’est pourquoi je suis ravi que tu viennes me donner un coup de main !

     

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    -          - Depuis qu’il n’y a plus de blessés à soigner, je n’ai rien d’autre à faire, dit-elle tout en prenant un des imposants volumes se trouvant sur la table. Elle s’installa près de lui et commença à le feuilleter. Tu peux me rappeler ce qu’on cherche exactement ?

    -          - Tout ce qui parle du « lieu miroir ». Pour le moment, c’est le seul indice que nous ayons.

    -          - Penses-tu que l’on va pouvoir apprendre où on était envoyé les 20 000 personnes du tournoi d’Archaïe ?

     

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    -          - Je l’espère en tout cas. Et si nous ne retrouvons rien ici, je ne vois pas où on le pourrait. J’ai lu tous les bouquins de chez moi et pas un ne peut expliquer l’évènement qui s’est produit. Cette bibliothèque est notre dernière chance, dit-t-il tout en la balayant du regard.

    -          - Ou est Androïmus ? Ne devrait-il pas être en train de t’aider ?

    -          - Il se trouve avec Wellan. Je ne sais pas de quoi ils discutent.

    -          - J’espère que les autres vont bien et qu’ils reviendront avec des réponses …

     

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    -          - Et tu sais ce qui serait le mieux ? Lui demanda-t-il.

    -          - Non, quoi ?

    -          - Que lorsqu’ils reviendront, nous aussi on ait des choses à leur apprendre, lui sourit-il.

    -          - Tu as raison ! Dans ce cas … Au boulot ! Ce ne sont pas quelques livres qui vont me décourager ! »


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  • 239

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    Pendant ce temps, assis quelques tables plus loin, Hedrin faisait réviser à Almarien son cours d’histoire. Princesse d’Athalée, il était très important qu’elle soit au courant de toute l’histoire de sa famille et de son peuple. Elle devait faire partie des incollables dans ce domaine, à cause de son rang. Tandis qu’elle répondait à une énième question que son ami lui posait, elle changea de sujet :

    « Je les trouve super mignon tous les deux, pas toi ?

     

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    -          - De qui parles-tu ? Ne comprit pas le jeune elfe.

    -          - D’Alder et Neeva, voyons ! Qui d’autre à part eux est dans cette pièce ?

    -          - Personne, reconnut-il.

    -          - Ils formeraient un très joli couple, ajouta-t-elle.

    -          - Si tu le dis.

    -          - Un peu d’amour en cette période ne nous ferait pas de mal.

    -          - Il est vrai que depuis quelques temps, ils se rapprochent de plus en plus, accorda-t-il. Surtout depuis que Neeva est devenue célibataire.

    -          - En même temps, Duncan n’est plus que l’ombre de lui-même depuis la mort de sa sœur. Elle a fait tout ce qu’elle a pu pour lui mais rien n’y a changé. C’est bien de la voir à nouveau heureuse, alors qu’elle disait ça, ils virent les deux amis rigoler ensemble. Et toi alors ? Y aurait-il une elfe qui t’attend dans la Forêt Noire ? S’intéressa-t-elle vivement.

     

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    -          - Quoi ? Moi ? Mais … Mais non pas du tout ! Bafouilla-t-il.

    -          - Pourquoi ? S’étonna Almarien.

    -          - Et bien … Ne sut-il pas quoi lui répondre. C’est parce que j’ai d’autres choses en tête qui requièrent toute mon attention. Je n’ai pas le temps de penser à me trouver une petite-amie.

    -          - Très bien. »

    C’est surtout qu’il n’osait pas avouer à sa jeune amie qu’il était amoureux d’elle depuis bien longtemps. Trop timide, il n’avait jamais osé la mettre au courant de ses sentiments à son égard. Il avait peur de sa réaction et de son possible rejet. Il préférait l’aimer en silence que risquer de la perdre.


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  • 240

    ***

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    Plus tôt dans la journée, Courtney avait proposé à Eraldion un petit « ravalement de façade ». Prenant peur pour son visage, le prince lui demanda avec inquiétude ce qu’elle comptait lui faire. En riant, la jeune femme le rassura en lui expliquant qu’elle comptait simplement lui couper les cheveux. Rien d’autre. Ils s’étaient donné rendez-vous chez elle après le repas de midi.

    « Tu es à l’heure ! S’étonna Courtney en ouvrant sa porte.

    - Et prêt pour le « ravalement de façade » comme tu l’appelles, lui répondit-il avec le sourire.

     

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    - Viens, assis-toi là, le prit-elle par le bras pour le guider. Parfait, maintenant penche ta tête en arrière, je vais te mouiller les cheveux.

    - Qu’est-ce que tu comptes me faire ? Tu sais, je ne vois pas trop à quoi cela servira, car je ne me verrai jamais.

    - Qui a dit que c’était pour toi ? Tu verras, tu feras fondre toutes les jeunes femmes du coin ! S’exclama Courtney tout en allant chercher un ciseau dans le tiroir de sa coiffeuse. Euh … Par contre, il va falloir que je t’enlève ton bandeau. C’est bon ? 

    - Oui, oui. Vas-y, l’autorisa Eraldion.

     

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    - Et puis, je pense que tu n’en as plus besoin dorénavant. Tout le monde sait que tu es … aveugle. »

    Courtney défit doucement le bandeau qui retomba sur les genoux du jeune homme. Eraldion ouvrit les yeux. Le noir complet était toujours présent …

    « C’est étrange, reprit-elle. Quand tu ouvres les yeux, on n’a pas l’impression que tu as perdu la vue. Ce poison qu’avait le félin est des plus étrange … Je n’avais jamais vu ça.

    - C’est mieux que d’avoir des yeux laiteux, non ? Essaya-t-il de plaisanter.

    - Exact. Bon, je pense que l’eau n’est pas trop chaude. Préviens-moi si ça ne te va pas. »

     

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    Courtney lui mouilla les cheveux et commença à les lui couper.

    « Dis-moi, je ne voudrais pas paraître indiscrète, mais … Pourquoi Eris et toi êtes fâchés ? Demanda-t-elle.

    - C’est rien, juste des broutilles, marmonna-t-il, pas très disposé à en discuter avec elle, la source de leur dispute.

    - Alors, tu pourrais aller lui reparler, histoire de remettre les choses à plat, si ce n’est rien comme tu dis, continua-t-elle tout en s’appliquant à sa tâche. Ferme les yeux, ou tu vas avoir des mèches dedans, ordonna-t-elle.

     

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    - Ne t’en fais pas, avec le temps, elle viendra me reparler, assura-t-il tout en fermant ses yeux.

    - Et pourquoi devrait-elle faire le premier pas et non toi ?

    - Car je suis le prince. Aïh ! Cria-t-il quand il sentit le pincement sur sa joue droite que lui avait donné Courtney.

     

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    - Au cas où tu ne l’auras pas remarqué, nous ne sommes pas en Terre du Levant. Il n’y a pas de prince qui tienne. Donc vous allez tous les deux cesser de vous faire la gueule et faire la paix comme des grands !

    - A condition que tu acceptes d’apprendre à manier une épée.

    - Pardon ?

    - Mark m’a appris que tu partais souvent dans la forêt pour aller chercher des ingrédients ou je ne sais quoi d’autre. Et que tu croisais souvent la route de voleurs. Tes amis ont peur pour toi, Courtney. Ils seraient plus rassurés si tu savais te défendre.

    - Je peux très bien m’occuper de moi-même.

     

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    - Et un jour, tu tomberas sur plus fort que toi. Donc si tu veux que j’aille parler à Eris, accepte que je sois ton prof de danse.

    - De danse ?

    - L’art de manier l’épée est une danse, oui.

    - D’accord, abdiqua-t-elle finalement. Mais tu vas avoir du boulot car je suis plus à l’aise avec des couteaux.

    - Tu ne seras jamais pire qu’Eric ! Plaisanta le prince. »


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  • 241

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    Après plus d’une demi-heure de traques, Galdor et Fitz arrivèrent enfin à un camp. Ils se cachèrent dans les fourrées se trouvant à proximité afin d’espionner l’homme qu’ils avaient suivi jusqu’ici.

    « Chef ! S’exclama l’homme qu’ils poursuivaient. Chef !

     

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    -          - Qu’y-a-t-il ? Se leva un homme à son arrivée. Ou est ton coéquipier ?

    -          - Nous avons rencontré des fouineurs sur le lieu miroir. Ils ont tué Yangus mais j’ai réussi à m’échapper !

    -          - T’ont-ils suivi jusqu’ici ?

    -          - Non chef. Je m’en suis assuré.

    -          - Quel naze, chuchota Fitz.

    -          - Combien sont-ils ?

    -          - Quatre, dont une femme.

     

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    -          - Marcus ! Prend une dizaine d’hommes avec toi et aller les tuer !

    -          - Oui chef, inclina la tête un autre homme.

    -          - Toi, tu vas les accompagner.

    -          - Ou… oui chef, trembla le rescapé.

    -          - Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as peur ? Le rabroua son supérieur.

    -          - Non monsieur ! Pas du tout !

     

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    -          - Bien ! Bois un coup, repose-toi quelques minutes. Et sois prêt quand ils partiront.

    -          - Oui chef.

    -          - Nous n’avons pas autant galéré à trouver le lieu miroir pour que de simples voyageurs en prennent possession ! C’est clair !? Cria-t-il à l’ensemble de ses hommes. Notre job, notre seul job, est d’empêcher les disparus de rentrer chez eux ! Alors on va s’y tenir ! Est-ce que vous m’avez bien compris ? Quand cette histoire sera réglée, deux hommes seront sur place pour le surveiller 24h/24. Je ne veux pas que ça se répète ! 

     

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    -          - Que fait-on Galdor ?

    -          - On les tue avant qu’ils ne tuent nos amis, répondit-il simplement. »


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  • 242

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    Depuis sa dispute avec le prince, Eris s’ennuyait. Elle en avait marre de passer ses journées avec les rescapés à construire des maisons afin que tout le monde soit installé confortablement. Il fallait qu’elle change d’air. C’est donc d’un pas décidé qu’elle retourna à la clairière. Cela faisait un bon moment qu’elle n’y était pas allée. Et il serait peut-être temps que l’un d’eux se démène pour rentrer en Terre du Levant ! Car à ce rythme, dans 20 ans, ils seraient toujours ici !

     

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    Eris avait des fois l’impression que ses amis se croyaient en vacances ou qu’ils avaient baissé les bras. Se rendant à l’évidence qu’ils n’avaient aucun moyen de rentrer chez eux et revoir leurs êtres chers. Mais il y en a un. Et la jeune demi-elfe espère de tout cœur qu’elle reverra Anton le plus rapidement possible. Car pour le moment, il est son seul lien avec leur monde.

     

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    Une fois dans la clairière, elle se coucha et essaya de s’endormir. Malheureusement, elle n’était pas fatiguée. Tant pis, elle resterait allongée ici jusqu’à ce que la fatigue la gagne !

     

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    Quelques heures plus tard, Eris trouva finalement le sommeil. Quand elle rouvrit les yeux, elle retrouva les mêmes lueurs blanches que l’autre fois.

     

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    Elle se releva, tourna sur elle-même pour se rendre compte qu’elle était bel et bien seule. « Zut ! Maugréa-t-elle. » En attendant, elle décida de se balader. Après tout, elle n’avait rien exploré. Elle se demandait si elle pouvait aller jusqu’à l’Atlantide en restant dans ce lieu magique ? Comme si c’était une zone parallèle à la leur. Confiante, elle alla d’un bon pas à la lisière de la clairière, mais alors qu’elle allait se retrouver dans la forêt, un mur invisible l’en empêcha. « Fais chier ! » 

     

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    Défaitiste, elle se rendit alors à la petite fontaine se trouvant au milieu de la clairière. Tant qu’à y être enfermée, autant admirer quelque chose de beau. Et puis peut-être y verra-t-elle des petits poissons qui lui tiendront compagnie ?

     

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    Quand elle s’approcha du rocher proche de la fontaine, quelque chose attira son attention. Mais c’est un texte gravé ! Elle lut le message d’Anton qui lui redonna espoir. Elle était arrivée ce matin dans la clairière, midi ne devrait pas tarder vu la position du soleil au-dessus de sa tête, presque à son zénith. Satisfaite, elle s’installa au bord de la fontaine et attendit patiemment. Elle jeta un œil dans l’eau avec l’espoir d’y voir des poissons, mais non. Elle soupira et attendit.


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  • 243

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    Une heure plus tard …

    « Eris ? C’est bien vous ? Dit une voix surgit de nulle part.

    -          - Anton ! Sursauta-t-elle en se levant immédiatement. Quand elle l’aperçut, elle se rua sur lui. Enfin te voilà ! Au fait, tu peux me tutoyer. Ça facilitera les choses. Lorsqu'elle arriva à son niveau, elle lui toucha le bras, pour vérifier qu’elle ne le traverserait pas comme un fantôme. A sa plus grande joie, elle rentra en contact avec son corps, elle pouvait même sentir la chaleur qui en émanait !

    -          - Euh … Dit-il gêné, ne comprenant pas pourquoi elle le tripotait.

     

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    -          - Je voulais juste vérifier que tu étais bien en chair et en os ! S’expliqua-t-elle. Bon comment, on rentre chez nous ?

    -          - Et bien … Pour le moment, je ne sais pas. Mais un sage et un elfe du Nord sont dans la bibliothèque royale athaléenne pour trouver la solution.

    -          - D’accord … Donc ce n’est pas aujourd’hui qu’on rentrera à la maison.

    -          - Je le crains, s’excusa-t-il.

     

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    -          - Mais bon, on peut attendre. Nous sommes très bien accueillis ici. Les locaux s’occupent de nous, nous ont donné un travail et un toit. On participe à la vie collective de la cité en somme !

    -          - Que s’est-il passé exactement ? Comment vous êtes-vous retrouvés ici ? »

    Eris lui conta leurs mésaventures, en commençant par le réveil brutal dans un grand pré à la rencontre de Courtney, au retour sauf des autres rescapés malgré les pertes qu’ils ont pu avoir au tout début. Elle lui raconta également tout ce qu’ils avaient appris sur leur condition grâce à Dan.

     

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    Anton fut très peiné d’apprendre le décès de Dwalin et la perte de la vision d’Eraldion.

    « Il s’en sort ?

    -          - Oh oui, maintenant, il agit comme toi et moi. Ces autres sens se sont développés, ainsi il entend mieux que nous tous et il sent des choses que l’on ne peut percevoir. Il est même devenu professeur de danse pour certains de nos nouveaux amis. Donc ne t’en fais pas pour lui, le rassura-t-elle.

    -          - En parlant d’Eraldion … Haldir m’a appris une chose qui m’a laissé perplexe. Il aurait entendu ton père dire que tu étais la cousine d’Eraldion car ta mère était la sœur du roi Axion.

     

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    -          -

    -          - Est-ce vrai ?

    -          - Je … Je ne sais pas. Je ne savais pas que ma mère était la sœur du roi. Je ne savais même pas que le roi avait une sœur ! Je pensais que nous venions souvent en Athalée car mon père était ami avec le roi.

    -          - Non, ta mère venait simplement rendre visite à son frère.

    -          - Oh mon dieu. Donc Eraldion est mon cousin ?

    -          - On dirait bien.

     

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    -          - Heureusement que …

    -          - Que quoi ?

    -          - Non rien, changea-t-elle de sujet, les joues rosissant légèrement. Anton le remarqua mais ne posa pas de questions. »

     

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    Tandis qu’ils continuaient de discuter, apprenant à mieux se connaître et échangeant des nouvelles de leurs mondes actuels, un homme s’approcha doucement du corps endormi d’Eris. C’était là une belle affaire pour lui, personne n’était près de cette femme, il pouvait l’égorger tranquillement dans son sommeil et lui voler ensuite tout ce qu’elle avait …

     

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    FIN DE LA MAJ 15 !!

    Aïh Aïh Aïh ! Ca sent le roussi pour Eris là !

    Loukas va se lancer dans l'enquête privée, Safia a succombé sous le charme d'Eas (c'est pas bien >_<), Neeva et Alder se rapprochent sous l'oeil averti des jeunes du château et Eraldion va avoir une nouvelle coupe ! XD.

     Quant à Galdor et Fitz, il va y avoir du sang ! bad

     

    Bisous à tous et n'hésitez pas à laisser des coms pour me dire ce que vous en pensez !

     

    Isiis.


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