-        Puisqu’elle n’est pas encore là, je voudrais en profiter pour vous parler entre adultes … Ecoutez, son père m’a demandé de prendre soin d’elle si jamais il lui arrivait quelque chose et comme je vois à quel point elle est heureuse chez vous, je ne vais pas lui demander de venir avec moi. Je veux simplement vous apporter une aide financière. Je comprends qu’une bouche de plus à nourrir ait un coût et je souhaite donc vous offrir 1000$ par mois pour entretenir Raven.

-        1000 … ! S’étrangla Patrick.

-        C’est très gentil, le coupa sa femme. Mais nous avons les moyens, ne vous en faites pas.

-        Je n’en doute pas. Mais je vous en prie, j’ai fais une promesse à Eliott. Même si elle ne vit pas chez moi, j’aurais au moins l’impression de l’aider en vous donnant cet argent. Vous vous doutez bien que ce n’est rien pour moi 1000$. Et si ça peut permettre à Raven d’avancer, d’en profiter pour aller faire les boutiques avec ses amis. J’en serai plus que ravie.

-        Quand même, 1000$ c’est … énorme ! N’en revint toujours pas l’homme de maison.

-        Nous acceptons mais à une seule condition, déclara Sandra, vous nous donnez seulement 300$, ce sont les frais pour les courses, l’eau et l’électricité. Le reste, vous le versez directement à Raven. Sommes-nous d’accord ?

-        Oui, faisons comme cela… Quoi ? Réalisa-t-il enfin ce que venait de dire sa femme.

-        Très bien. Vous êtes vraiment des gens biens. Je connais peu de personne qui m’auraient demandé ça, leur sourit Judith.

-        Moi aussi, se renfrogna Patrick. Il se voyait déjà avec 1000$ d’argent de poche chaque mois. C’était raté …

-        Quand à son héritage, j’ai vu le banquier. Il sera débloqué dès qu’elle aura atteint sa majorité. Mais je lui expliquerai tout ça de vive voie. Ah ! Mais qui voilà ! Les yeux de l’actrice s’illuminèrent.

-        Salut Judith, lui sourit Raven en descendant les escaliers.

-        Comment vas-tu ? Lui demanda-t-elle alors qu’elles s’enlaçaient.

-        Très bien. Mieux que je ne l’aurais imaginé. Les McCole sont vraiment supers avec moi. J’ai beaucoup de chance.

-        Peut-on s’installer au salon ? S’enquit la star.

-        Oui bien entendu, acquiesça Sandra, venez, asseyez-vous, je vous en prie. »

Alors que les McCole leur laissèrent un peu d’intimité, Judith en profita pour lui raconter ce que le banquier lui avait appris.

 « Maintenant, il faut savoir ce que tu souhaites faire de la maison.

 -        Je ne veux pas la vendre, répondit aussitôt Raven. Mais je ne veux pas y vivre non plus. Je suis bien ici, et quand j’aurai fini le lycée je vivrai sur le campus donc …

 -        Tu pourrais la louer alors, ça te permettra de payer ton futur appart et de mettre des sous de côté.

 -        Bonne idée ! Mais je la louerai meublée. J’irai juste ranger les affaires de papa et les miennes.

 -        Si tu veux, je peux en parler à Harry. Un de ses meilleurs amis est directeur d’une agence immobilière.

 -        Je veux bien, oui. Merci.

 -        Bon allez, je te laisse. Demain tu as école.

 -        A plus. Merci beaucoup Judith, l’enlaça Raven en guise d’au revoir.

 -        A bientôt.

 -        Monsieur et madame McCole ? Je vais y aller. Puis-je avoir votre numéro ? J’aimerai beaucoup vous inviter pour dîner un de ces jours.

 -        Oh … Mais … Ne réalisa pas Sandra.

 -        J’insiste, vraiment.

 -        Tenez, le voici, dit Patrick en lui tendant immédiatement un petit bout de papier.

 -        Merci. A la prochaine. Bonne fin de soirée !

 -        Au revoir ! »

 Une fois partie, Sandra se retourna vivement vers son mari.

 « Quelle idiote ! J’ai oublié de lui demander un autographe !

 -        Et moi une photo ! Les gars ne me croiront jamais au boulot !

 -        Ne vous en faites pas pour ça. Vous la reverrez plus tôt que vous ne le pensez, les rassura Raven. Bon, je vais me coucher. Bonne nuit à tous les deux !

 -        Bonne nuit ! »

            Taylor ne répondit même pas aux étudiants lui souhaitant bonsoir quand il les croisait. Il était bien trop inquiet pour ça. Il se hâta de rentrer dans sa chambre et se jeta sur son lit.

Les yeux perdus au plafond, il ne cessait de penser à ce qui s’était passé le week-end dernier. Ezio avait, comme convenu, disparu des radars de la police américaine. Mais ceux-ci avaient arrêté pratiquement tout le gang d’Alban. Ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’il ne remonte jusqu’à lui.

            Les flics étaient sans aucun doute énervés de la perte d’un des leurs. Et ils ne reculeraient devant rien pour retrouver son meurtrier. Taylor avait besoin d’un alibi. Mais qui serait assez bête pour lui en fournir un ?

            Une idée germa alors dans son esprit. Mais oui bien sûr ! Un sourire s’étira sur son beau visage fatigué. Mais d’abord, il devait aller prendre une bonne douche afin d’être plus présentable.

            Une demi-heure plus tard, il toqua à la porte d’une chambre.

« Oui ? Qui est-ce ? Demanda une voie féminine.

-        A ton avis ma belle ? Susurra-t-il. Il entendit une chaise racler sur le sol et des précipités venir lui ouvrir la porte.

-        Taylor ?

-        Salut Mini. Ca faisait longtemps, tu m’as manqué tu sais ? Lui lança-t-il son sourire le plus charmeur tout en pénétrant dans sa chambre.

-        Contente de voir que j’existe toujours pour toi. Qu’est-ce que tu veux ? Se méfia-t-elle, les sourcils froncés.

-        Il s’assit sur son lit : Tu n’as pas une petite idée ? L’intima-t-il à le joindre d’un petit signe de la tête. »

            Il tapota le lit, juste à côté de lui. Tandis qu’elle s’approchait lentement, essayant de deviner ce qui lui passait par la tête, Taylor la dévora du regard. Il avait oublié à quel point elle était bonne. Surtout lorsqu’elle portait cette chemise de nuit si sexy, laissant entrevoir ses courbes délicieuses …

« De quoi voulais-tu donc me parler ? Lui demanda-t-elle. Demain j’ai un examen et j’aimerai bien … 

-        Tu aimerais bien quoi, murmura-t-il en se penchant dangereusement vers elle.

-        Je … Je … Eh bien … »

            Elle avala une goulée d’air quand la main de Taylor se posa délicatement sur sa cuisse. Tel une plume, il remonta en direction de son entre-jambe. Comprenant où il voulait en venir, elle écarta lentement ses cuisses pour lui laisser un accès plus facile. Taylor caressa la toison rousse de sa camarade qui commença à gémir de plus en plus, au fur et à mesure qu’il explorait de ses doigts, ses plis intimes.

            Taylor commença à l’embrasser sensuellement tandis que Mini parcourait de ses doigts fins le torse musclé du jeune homme en défaisant les boutons de sa chemise un par un. Ses mains descendirent ensuite vers la bosse que déformait le pantalon.

            Le jeune homme introduisit un doigt et commença des mouvements de va-et-vient de plus en plus rapide. Elle dut rompre le baiser au deuxième doigt et ses mains se crispèrent sur les hanches du beau brun. Il enleva ses deux doigts, contre son gré, et l’allongea sur le lit après lui avoir enlevé sa nuisette.

            Taylor commença à suçoter un téton tandis que d’une main experte, il s’occupait de l’autre. Puis, il continua sa descente vers les plis chauds et humides de la jeune femme. Trouvant le clitoris, il commença à le titiller de sa langue faisant gémir la rouquine de plus en plus fort. Il la sentait venir et pour accélérer les choses, il introduisit un doigt, rapidement suivit d’un deuxième, et d’un troisième la faisant jouir de plaisir.

            Taylor, jugeant qu’il était temps, retira son pantalon et son boxer et se positionna à l’entrée de la rouquine. Ils gémirent à l’unisson, au fur et à mesure que Taylor la pénétrait. Il commença les mouvements de va-et-vient, d’abord lentement, puis de plus en plus rapidement faisant gémir la jeune femme de plus en plus fort.

Il sourit. Qu’est-ce qu’il était doué … Il ressortit totalement, la faisait gémir, avant de la pénétrer d’un coup. Il accéléra les coups de butoir jusqu’à ce qu’elle atteigne l’apothéose dans un long cri jouissif très vite rejoint par le beau brun aux yeux verts.

            Une fois sorti, il l’embrassa tendrement et l’enlaça.

« Tu as toujours envie de réviser ? Plaisanta-t-il.

-        Oh non … Tu m’as épuisée …

-        Fais de beaux rêves, dans ce cas. Pense à moi, lui sourit-il tandis qu’elle sombrait dans les bras de Morphée. »

            Il attendrait demain après les cours pour lui parler de son plan. Il fallait y allait petit à petit avec les femmes si on voulait obtenir ce qu’on voulait d’elles …

Mardi 29 Mars 2011

Jose Gonzalez - Crosses

Don't you know that I'll be around to guide you

Through your weakest moments to leave them behind you

Returning nightmares only shadows

We'll cast some light and you'll be alright

We'll cast some light and you'll be alright for now

Hier soir, avant de se coucher, Jason avait appris à Raven qu’Effie était malade. Elle avait la mucoviscidose … A n’importe quel moment, son état pouvait se dégrader. Son jumeau, Amaury, avait déjà succombé à la maladie. Ses parents faisaient tout pour retarder l’échéance mais, un beau jour, elle allait les quitter aussi. C’était pour cette raison que Jason profitait de chaque instant passé avec elle.

Crosses all over, heavy on your shoulders

The sirens inside you waiting to step forward

Raven en fut très attristée. Comme quoi, la vie était vraiment une garce. Lorsqu’en descendant ce matin, elle avait vu la photo d’Amaury accrochée au mur, la jeune femme crut qu’elle allait se mettre à pleurer. L’arrivée des parents de Jason l’en empêchèrent …

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