Mercredi 08 Juin 2011 :

Jeudi 09 Juin 2011 :

Vendredi 10 Juin 2011 :

« Quand je pense que nos années lycée sont bientôt finies … Soupira Ivy.

-        Et c’est la dernière fois que nous allons chanter tous ensemble, ajouta Quinn avec tristesse.

-        Peut-être qu’à la fac, il y aura une chorale ? Leur dit Camille.

-        Ah ! Fred, en approche, les filles, les prévint Lisa.

-        Salut, leur dit-il en arrivant. Kelly ? Il se tourna vers elle.

-        Salut Fred. Ca va ?

-        Super ! Enfin … Tout dépend de ta réponse. Veux-tu venir au bal de promo avec moi ?

-        Avec plaisir, lui sourit-elle.

-        Génial ! Il se retint de sautiller sur place. On se tient au courant pour le jour J alors … A plus !

-        Ciao ! »

Heureux, Fred rejoignit son meilleur ami Rupert qui y allait déjà avec sa petite-amie, Katya. Ravi pour lui, le rouquin lui fit un high 5.

Non loin de là, Jason, Kurt et Kylian ont assisté à la scène.

*Jason*

« Et encore un qui s’est trouvé une cavalière, râla Kurt. A ce rythme, il ne me restera que des thons …

-        Tu n’es pas le seul … Se lamenta Kylian. J’avais prévu d’y aller avec Elena mais maintenant … C’est mort …

-        Tu n’as pas proposé à Raven ? Lui demanda le brun.

-        Elle ne veut pas avoir affaire à moi.

-        En même temps, tu l’as largué pour Elena, c’est compréhensible, lui rappelai-je. Kylian me jeta un regard noir.

-        Toi, t’es tranquille, tu y vas déjà avec Alicia, indiqua Kurt.

-        Le seul avantage à candidater pour être roi du bal … Mais au lieu de vous morfondre, bougez-vous le cul et allez demander aux filles ! Les motivai-je.

-        Tu as raison, se ressaisit-il. Je suis un beau gosse, aucune fille ne pourrait me refuser l’honneur d’être ma cavalière … Tu peux le faire, Kurt, se murmura-t-il à lui-même. »

Nogait, Léandre, Liam et Ariane, emmitouflés dans des capes, remontèrent un peu plus leur capuche afin que leurs visages ne puissent pas être identifiés par les riverains. Personne ne les connaissait ici et quelqu’un pouvait à tout moment prévenir la garde de peur qu’ils soient des voleurs. Ils déambulèrent dans les rues de la cité, regardant avec intérêt et notant toutes les différences qu’il pouvait y avoir avec leur époque.

Ariane osa s’approcher d’un marchand de vin et lui demanda l’âge de son vin blanc.

« Il a 3 ans madame ! Regardez, je mets toujours leur date sur le côté de l’amphore ! »

Effectivement, la date était indiquée en tout petit sous un des manches de l’amphore.

« Merci monsieur, mais finalement je ne me sens pas d’humeur pour acheter du vin. Je vous souhaite une bonne journée, le salua-t-elle.

-          - 25 ans ! La vache ! Siffla Liam une fois qu’ils se furent assez éloignés.

-          - Nous avons encore quelques semaines devant nous avant la Grande Guerre, leur apprit-elle. Être apprentie professeur d’histoire pouvait aider par moment.

-          - Si peu ? Se désola Nogait.

-          - Cela signifie que nous n’avons pas de temps à perdre. Nous devons trouver un forgeron pour obtenir une épée, déclara Léandre.

-          - Nous n’avons qu’à aller à l’armurerie, proposa Liam. Il s’avère que j’ai ma bourse avec moi. Il la tapota sur le côté de sa ceinture. Et je me sens d’humeur généreuse, qu’est-ce que vous en dites ? 

-          - Il a raison, admit Ariane à contrecœur. Cela prendrait trop de temps de fabriquer une ou plusieurs épées.

-          - Merci bien, sourit-il tout content.

-          - Et, question importante, qui la maniera ? Qui tuera ce Dieu ? Me concernant, je ne sais pas du tout me battre.

-          - Idem pour ma part, ajouta Liam en levant sa main. J’ai horreur des épées.

-          - Je sais manier l’épée, je pourrai m’en charger, lui répondit Léandre.

-          - Moi aussi, déclara Nogait.

-          - Bon c’est décidé : Nogait et Léandre, vous tuerez le Dieu, conclut leur amie.

-          - En même temps, si ton gars-là, Vachi-machin est venu te voir, c’est qu’il pense que tu en es capable, leur rappela Liam.

-          - Valinor, le corrigea Nogait exaspéré. Aller, venez, trouvons une armurerie. »

***

Alder et Androïmus passaient de longues journées interminables à la bibliothèque du château dans l’espoir d’obtenir enfin une réponse à tous leurs problèmes. Alors que l’elfe commençait à se faire à l’idée que tout ceci ne servait à rien, Androïmus réfléchissait et cherchait sans relâche. Il ne vivait que pour cela désormais.

Alder marchait sans but dans ces allées qu’ils connaissaient par cœur. Il les avait arpentées tellement de fois … Soudain, un bruit sourd se fit entendre derrière lui. Il se retourna et vit, au sol, un petit bouquin. Il avait dû tomber de l’étagère, pensa-t-il.

Intrigué, il s’en rapprocha et se baissa pour le ramasser. Il était très vieux et usagé.

Il souffla dessus afin de pouvoir lire le titre. « Contes et légendes pour les jeunes athaléens ». C’était un livre pour enfant à en voir la couverture. Elle comportait des couleurs claires et joyeuses.

« Androïmus ! L’appela-t-il. J’ai, sous la main, un livre de contes et légendes pour enfant. Vous pensez qu’on en apprendra plus ?

-        - Perte de temps, répondit le sorcier. Vient plutôt m’aider dans cette section. Il y a des livres là-haut qui devraient nous être plus utiles.

-        - Je préfère y jeter un œil, je vous rejoins après, je n’en aurais pas pour longtemps. »

Il alla au centre de la bibliothèque et s’installa à une table pour commencer à lire l’étrange bouquin. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait l’étrange impression qu’il n’était pas tombé de son étagère par hasard … Il entama donc la lecture.

Au fur et à mesure qu’il tournait les pages, son visage s’éclaira. Oui ! Là ! Le terme « lieu miroir » lui sautait aux yeux.

« Je l’ai trouvé ! S’exclama-t-il tout excité. Venez !

-        - Vraiment ? Demanda Androïmus en sortant sa tête de derrière une bibliothèque.

-        - Oui, « lieu miroir » est utilisé ici ! Nous allons enfin pouvoir en savoir plus ! »

Le sorcier se dépêcha de la rejoindre et lu par-dessus son épaule.

« Nous … Nous avons été créé par Onyx et Valinor ? S’étonna Alder. Mais ce sont des sornettes ! Nous descendons d’Esmée la Grande ! Pas de deux frères dont l’un a décidé de parquer toutes ses créations dans un même lieu ! Voyons, c’est insensé ! Il se leva et jeta le livre au sol.

-        - Elfes, humains ou nains ont chacun leur avis sur nos origines … Réfléchit Androïmus. Et aucun de ces peuples de mentionne Onyx et Valinor. Étrange … Il commença à faire les 100 pas.

-        - Je suis vraiment désolé … Quand j’ai vu les mots « lieu miroir » j’étais persuadé d’avoir trouvé la réponse. Mais à présent, je n’en suis plus très sûr … Qui a écrit ce livre d’abord ? Il le ramassa de nouveau et le feuilleta fébrilement afin de trouver le nom de l’auteur. Mais rien.

-        - Depuis des jours nous cherchons des indices et c’est tout ce que nous avons pour le moment, reprit le sorcier. Nous devons informer Anton de nos découvertes. C’est mieux que rien.

-        - Vous êtes sérieux ?

-        - Plus que sérieux, mon jeune ami. Si j’ai bien compris, les disparus doivent trouver un moyen d’attirer Onyx pour le tuer.

-        - Avec une épée magique transmise par Valinor. Mais nous n’avons jamais vu Valinor ! Hey oh ! VALINOR ! Cria-t-il en regardant en l’air. Si tu souhaites nous aider, c’est le moment ! Donne-nous l’épée !

-        - Cessez vos enfantillages Alder, le gronda le vieux sorcier. Et suivez-moi. Nous devons préparer notre voyage. »