Hey-ay, hey-ay-ay
Hey-ay, hey-ay-ay
Hey-ay, hey-ay-ay
Hey-ay, hey-ay-ay
Hey ! Hey !

If our love is tragedy, why are you my remedy? (Hey-ay, hey-ay-ay)

If our love's insanity, why are you my clarity? (Hey-ay, hey-ay-ay)

Ah, ah, ah-ah, aaaaaaaah !

Walk on through a red parade,
And refuse to make amends
It cuts deep through our ground,
And makes us forget all common sense

Don't speak as I try to leave,
‘Cause we both know what we choose
If you pull, then I'll push too deep,
And I'll fall right back to you

'Cause you are the piece of me, I wish I didn't need (Hey-ay, hey-ay-ay)

Chasing relentlessly, still fight and I don't know why (Hey-ay, hey-ay-ay)

If our love is tragedy, why are you my remedy? (Hey-ay, hey-ay-ay)

If our love's insanity, why are you my clarity? (Hey-ay, hey-ay-ay)

Hey-ay, hey-ay-ay
Hey-ay, hey-ay-ay

Hey...

Why are you my clarity ?

(Hey-ay, hey-ay-ay) Why are you my remedy ?

(Hey-ay, hey-ay-ay) Why are you my clarity ?

(Hey-ay, hey-ay-ay) Why are you my remedy ? (Oh-oh-oh! Oh-oh-oh!)

Hey-ay, hey-ay-ay (Oh-oh-oh!)
Hey! Hey!

(Hey-ay, hey-ay-ay) If our love is tragedy, why are you my remedy ? (Oh-oh-oh! Oh-oh-oh!)

(Hey-ay, hey-ay-ay) If our love's insanity, why are you my clarity ? (Oh-oh-oh! Oh-oh-oh!)

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  FIN DE LA MAJ 21 !

Oui je sais ça fait 2 ans que je n'ai pas majé cette histoire ...

La dernière fois, je vous avais laissé avec la team du futur qui a pour mission de tuer Onyx afin d'empêcher la grande guerre, bla bla bla.

Mais leur équipe de bras cassés va-t-elle y arriver ? Pour le moment, ils ont l'air un peu perdu ...

Quant à Alder et Androïmus, ils ont enfin compris leurs origines ! Ce qui ne plaît pas du tout à l'elfe et remet en question toutes ses croyances.

Du côté des disparus, tout va bien pour le moment, ils sont heureux. Mais vous me connaissez, ça ne va pas durer

 Isiis.

Notre petite équipe de voyageurs du temps avait décidé d’aller en ville pour dénicher de quoi manger. Ariane commençait à en avoir marre du gibier, il lui fallait des féculents, des légumes, des fruits ! Direction le marché pour chiper 2-3 choses. Camouflés par leurs lunettes et leurs chapeaux, ils volaient de temps en temps quelques nourritures en essayant de ne pas se faire prendre.

Alors qu’il venait de piquer une pomme, Nogait aperçu son père. Blond comme les blés, il déambulait dans le marché mais n’avait pas l’air de chercher à acheter quoique ce soit. Nogait jeta un œil à ses amis, dont certains étaient trop occupés à se disputer comme d’habitude, et décida de leur fausser compagnie.

Il suivit Loukas à une distance raisonnable jusqu’à arriver à une maison. Il se cacha derrière un tronc d’arbre pour continuer à l’épier tranquillement.

Devant cette maison, attendait sa mère, Maria. Lorsqu’elle vit Loukas, elle lui fit signe de s’approcher et l’invita à entrer. Son père regarda derrière lui pour vérifier que personne ne les voyait et entra après elle. Ses parents se voyaient donc en cachette ? Mais pourquoi ?

 Léandre était fatigué des disputes incessantes entre Liam et Ariane. Pitié … Que quelque chose se produise afin qu’il ait un prétexte pour les laisser ! Alors qu’il patientait à l’ombre, contre un mur, que les deux zigotos se mettent d’accord sur quel fruit prendre, un couple passa devant lui : Thétys et Andreas ! Heureusement que Liam ne s’en était pas rendu compte. Curieux, Léandre en profita pour partir et se mit à les suivre.

Ils arrivèrent à la place centrale où Eas et Safia étaient déjà installés à une petite table en terrasse. Ravis, ils se dirent bonjour et tous les quatre commandèrent à boire. Léandre n’en croyait pas ses yeux. Son père était là ! A seulement quelques mètres de lui ! Il devait prendre une décision et vite. N’y tenant plus, il décida de s’assoir à une table près des couples pour écouter leur conversation, et ainsi, en apprendre plus sur ce père qu’il n’a jamais connu.

« Bon, tu sais quoi ? Commença à perdre patience Liam, nous allons prendre ces pêches et puis c’est tout. Au moins, on est sûr que tout le monde aime les pêches !

-        - D’accord, soupira Ariane, lasse du combat qu’elle venait de mener depuis déjà quelques minutes pour choisir les fruits qui allaient être volés. »

Ils n’arrivaient jamais à se mettre d’accord, c’était fou ! Je n’aime pas ci, je n’aime pas ça et non je n’aime pas, je suis allergique …

« Fait le guet ou pose une question au vendeur. Fait comme tu veux mais démerde-toi pour le faire regarder ailleurs, lui dit Liam.

-        - Il n’y a pas assez de client, lui souffla-t-elle. Il va le remarquer facilement.

-        - C’est sûr qu’il va le remarquer si tu continues à me parler à voix basse ! Tu sais que tes lèvres bougent ? Il ne va pas trouver ça suspect du tout ! Alors ma chérie, reprit-il d’une voix bien claire. Que veux-tu acheter ?

-        - J’hésite … Joue-t-elle le jeu. Je vais demander conseil au vendeur. 

-        - Je t’en prie, va. En attendant, je vais faire un tour à côté.

-        - Bonjour monsieur, quels fruits me conseillez-vous pour faire une tarte ?

-        - Bonjour madame, alors je vous conseille les abricots. Ils sont délicieux et feront une tarte succulente ! Sinon, vous pouvez faire une tarte aux pêches … Mais hé ! Que faites-vous ? S’écria-t-il. »

Ariane se retourna et vit Liam partir en courant avec des pêches dans les bras.

« C’est pas vrai ! Ragea-t-elle. »

En croisant le regard du vendeur, elle prit à son tour, ses jambes à son cou.

Pour couronner le tout, des soldats atlantes patrouillaient non loin de là et alertés par les cris, se mirent à les poursuivre en les voyant passer en courant devant eux.

« Dépêche-toi Ariane, plus vite ! Lui cria Liam. Tu vas faire du sport dorénavant, croie-moi !

-        - La ferme ! Et trouve-nous une cachette ! Je ne vais pas tenir longtemps !

-        - Par ici ! La prévint-il en donnant un coup dans la porte d’une bâtisse abandonnée. »

Ils entrèrent à la va vite et Ariane referma derrière eux. Ils attendirent en silence que les soldats abandonnent leur course poursuite. Une fois rassurés et sûrs qu’ils ne viendraient pas les chercher ici, ils se retournèrent pour découvrir les lieux. Hormis une table renversée, quelques chaises cassées et une vieille cheminée, il n’y avait qu’un seul lit.

« Je prends le lit, déclara précipitamment Ariane en grimpant sur ledit lit. Tu n’auras qu’à dormir contre le coffre là-bas, lui désigna-t-elle du doigt. Nous allons devoir passer la nuit ici pour se faire oublier des soldats. Nous ne pouvons pas sortir.

-        - Sérieusement ? Râla Liam.

-        - Oui sérieusement. C’est moi la fille et il est hors de question que tu partages mon lit.

-        - Je pourrais au moins avoir un drap.

-        - Tiens, lui lança-t-elle.

-        - Je te remercie, ironisa-t-il.

-        - Je te signale que c’est de ta faute si nous en sommes là, lui reprocha-t-elle. Si tu m’avais écouté et que tu n’avais pas volé cette pêche …

-        - Nous n’aurions pas été poursuivis, nia, nia, nia, la coupa-t-il.

-        - Bonne nuit, conclut-elle en lui tournant le dos. »

Liam soupira et s’installa tant bien que mal sur le sol. Il essaya de s’endormir mais il avait bien trop mal au dos. C’était impossible. Il jeta un œil à Ariane qui semblait déjà dormir profondément. C’était un lit deux places, en plus ! Elle abusait !

C’est mort. Il était hors de question qu’il passe la nuit à même le sol. Il se leva sans faire de bruit et vérifia qu’elle dormait vraiment. Il s’approcha doucement et elle n’eut aucune réaction. Chouette ! Il contourna le lit et monta dessus en silence.

Ah ! Que ça faisait du bien de se retrouver sur un matelas. Son dos l’en remerciait. Ravi, il put enfin s’endormir tranquillement.

***

Darius n’en pouvait plus, la princesse lui sortait par les yeux. Elle pouvait agir comme une vraie peste quand elle le voulait, ce n’était pas une simple menace. Epuisé, il s’effondra sur son lit. Son frère rentra quelques heures plus tard. Depuis leur dispute, ils ne s’étaient plus adressés la parole et s’ignoraient royalement.

« Ta copine est une sacrée chieuse quand même, rompit le silence Darius.

-        Ravi qu’elle fasse de ta vie un enfer.

-        Et c’est tout ce que je mérite, bla bla bla … »

Derek préféra l’ignorer et commença à ôter sa tenue.

« Et si je proposais au roi que tu me remplaces comme son garde personnel ?

-        Pardon ? N’en crut pas un mot Derek.

-        Ainsi, de cette façon, je me ferai pardonner … Mais c’est surtout pour ne plus endurer les crises et les sautes d’humeur de ta princesse.

-        Essaye toujours, mais je ne pense pas que le roi acceptera.

-        Je lui en toucherai deux mots, dès demain matin. Croise les doigts mon frère, souffla-t-il avant de s’endormir aussitôt, complètement lessivé par sa journée. »

Derek le regarda dormir méfiant. Après les avoir séparé, lui et Elenwe, il se proposait de les remettre ensemble ? Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ? Il avait vraiment du mal à le comprendre des fois.

Quand elle le vit, Eris ne put s’empêcher de sourire. Qu’est-ce qu’elle était contente de le revoir ! C’est à ce moment qu’elle se rendit compte qu’il lui avait manqué …

Elle venait tous les jours au « lieu miroir » dans l’espoir de le voir, lui parler. Leurs discussions lui manquaient, son sourire, ses yeux pétillants ... Il lui donnait toujours de bons conseils, la faisait rire, lui faisait oublier qu’elle était dans un monde parallèle. Loin de sa famille, de ses amis. Pendant quelques heures, il réussissait à la rendre heureuse.

Mais aujourd’hui, Anton ne souriait pas. Il l’attendait, immobile, en plein milieu de la clairière. Quand elle s’approcha, il lui tendit une bague et souffla simplement ces quelques mots : « Donne-la à Eraldion s’il-te-plaît et dit-lui qu’Akane nous a quitté ».

Puis, il fit demi-tour et fit mine de s’en aller. « Attend ! L’arrêta Eris. C’est tout ce que tu as à me dire ?! Anton, regarde-moi ! »

Je suis encore ici à des milliers de kilomètres de toi.
Un désordre brisé, juste les morceaux dispersés de ce que je suis.

 J'ai fait tant d'efforts.
Je pense que je pourrai le faire tout seul. J'ai tant perdu le long de ce chemin.

Alors je verrai ton visage, je sais que je suis finalement à toi.
Je trouve tout ce que j'ai perdu auparavant.

Tu appelles mon nom, je viens vers toi en pièces. Alors tu peux tout me faire.

Je me suis détruit mais tu représentes quelque chose de ce que je suis.
Comme des pièces de puzzle dans tes yeux.