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    La jeune demi-elfe pénétra dans le hall. Il était immense. Elle leva la tête pour juger à quelle hauteur le plafond pouvait arriver, peut-être 8-10 mètres. Elle localisa l’accueil et demanda à un jeune homme où pouvait se trouver son amie, qui était apprentie guérisseuse.

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    « Leur quartier se trouvent au 3° étage. Bonne visite et à bientôt, lui sourit-il visiblement sous le charme de la belle. ». Elle le remercia vivement et chercha du coin de l’œil les escaliers. Mais ne les trouva nulle part … Mais où pouvaient-ils bien être ?

     

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    « Vous cherchez quelque chose, mademoiselle ? Lui demanda un vieil homme.

    -          - Euh … Oui. Les escaliers ?

    -          - Il n’y en a pas ici, esquissa-t-il un sourire amusé. Nous ne prenons que les ascenseurs.

    -          - Les ascenseurs ? Qu’est-ce que c’est ? Quelle était cette nouvelle invention ?

    -          - Oh vous devez appartenir à la nouvelle génération de disparus, comprit-il. Venez suivez-moi, je vais vous expliquer comment cela fonctionne. »

     

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    Sur ce, il s’en alla vers le fond du hall où de nombreuses portes métalliques étaient alignées. Il appuya sur une flèche allant vers le haut à côté de ces portes, et elle s’alluma en vert. « C’est un bouton, précisa-t-il remarquant son air étonné. »

     

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    Les portes de fer s’ouvrirent, laissant entrevoir une sorte de cabane qui pouvait contenir une dizaine de personne. « Venez, l’incita-t-il. N’ayez pas peur ». Blessée pour son amour propre, que le vieil homme puisse penser qu’elle soit effrayée par l’inconnu, Eris releva la tête et entra d’un air digne dans la cabine d’ascenseur.

    « Vous allez à quel étage ?

    -          - Le 3°.

     

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    -          - Tiens, vous voulez devenir apprenti guérisseur ? La questionna-t-il tandis qu’il appuyait sur le chiffre 3. Aussitôt les portes se refermèrent et une faible secousse ébranla la cabine, signifiant qu’ils prenaient enfin de la hauteur.

    -          - Non, je viens voir une amie et c’est la première fois que je viens à l’hôpital.

    -          - Oh d’accord. Je suis professeur ici à mes heures perdues. Justement je me rendais à mon prochain cours. Comment s’appelle votre amie ? Peut-être est-elle dans ma classe ?

    -          - Courtney. Mais je ne sais pas son nom de famille, avoua-t-elle. Il faudrait qu’elle lui demande d’ailleurs

    -          - Ah oui Courtney Ellis ! Ne vous en faites pas, ce prénom n’est pas du tout courant chez les atlantes, ce ne peut donc être qu’une terrienne. Elle est très douée. Je suis persuadé qu’elle fera une très bonne guérisseuse !

    -          - Si vous le dites, marmonna-t-elle quand les portes s’ouvrirent de nouveau.

    -          - On y est ! S’exclama-t-il joyeusement. Suivez-moi, je pense savoir où elle se trouve … »


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    Et sans attendre, il reprit son chemin. Eris soupira. N’allait-il jamais la laisser tranquille ? Elle le suivit sans grande conviction. Sur son chemin, elle vit de nombreux jeunes gens étudier dans différentes salles, regarder leurs aînés leur montrer les bons gestes à adopter …

     

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    Le vieil homme s’arrêta enfin devant une porte blanche comportant une petite lucarne qui permit à Eris d’apercevoir Courtney. Celle-ci prenait des notes sur des plantes qu’elle était, semble-t-il, en train d’examiner. Un professeur, derrière elle, lui dictait des choses.

     

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    « Merci monsieur, je n’ai plus qu’à l’attendre ici. Ne perdez pas de temps avec moi, vous avez cours si je me rappelle bien ?

    -          - Oui effectivement. C’était avec plaisir, mademoiselle. Passez une bonne journée !

    -          - Merci, vous aussi, lui adressa-t-elle un sourire forcé. »

     

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    Eris patienta 10 minutes environ quand Courtney sortit enfin de son cours, derrière les autres élèves.

    « Courtney ! L’interpela-t-elle.

     

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    -          - Eris ? s’étonna-t-elle. Qu’est-ce que tu fiches ici ? Je vous rejoins plus tard ! Dit-elle à ses camarades qui l’attendaient.

    -          - Oh, je m’ennuyais alors j’ai décidé de te rendre une petite visite. Et ça m’a permis de comprendre comment fonctionne les ascenseurs, lui répond-t-elle l’air de rien. Alors, toi, ça va ?

     

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    -          - Euh … Oui merci. Et toi ? Tu ne passes pas ta journée avec Eraldion où tes amies ?

    -          - Non, ça fait du bien de se retrouver un peu seule des fois, histoire de se ressourcer, enfin tu vois quoi … Dis-moi, c’est toujours d’accord pour ce soir ? Tu pourras venir ?

    -          - Oui bien sûr ! Mais comment es-tu au courant ?

     

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    -          - J’ai croisé Eraldion ce matin quand je te cherchais, avoua-t-elle. En fait je voulais te parler car je te trouvais un peu distante ces temps-ci. Mais il m’a assuré qu’il te tenait juste compagnie, ne t’inquiète pas ! Ajouta-t-elle en voyant les joues de son amie virer au rouge cramoisi. Donc il n’y a aucun quiproquo. C’est vrai que j’aurai pu, le voyant endormi dans ton lit mais il m’a tout expliqué ! Après tout, vous faites ce que vous voulez, cela ne me regarde pas. Eraldion est juste mon meilleur ami hein !

     

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    -          - Pourquoi tu me dis ça ? C’est … C’est mon ami aussi !

    -          - Pas de problème, je peux te le prêter quand tu en auras besoin ! Plaisanta-t-elle.

     

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    -          - Que … Puis la jeune femme sourit, rassurée. Pour ce soir, je dois amener quelque chose ?

    -          - Juste deux-trois trucs pour manger et prend-toi une bouteille je pense …

    -          - Ça marche !

    -          - Dernière question, tu sais où sont les compères atlantes ? J’aimerai les inviter et je dois me faire pardonner par Andreas pour le vent que je lui ai mis la dernière fois.

     

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    -          - Tu vois le quartier des aristocrates tout près d’ici ? Lui répond-t-elle en commençant à marcher, Eris la suivit en hochant la tête. Et bien … Je crois qu’ils passent la journée chez Andreas justement. Tu verras, sa maison n’est pas bien difficile à trouver. Il y a son nom de famille près de la porte d’entrée sur un petit panneau. C’est Juradis.

     

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    -          - Très bien merci ! Lui répond-t-elle tandis qu’elles entraient dans l’ascenseur. Au fait tu pourras ramener Dan et Eric ? Ils sont les bienvenus.

    -          - Je leur en parlerai, ne t’en fais pas. »


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    « Juradis, lit Eris sur un panneau en face d’une grande maison aux murs blancs, ce doit être ici. »

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    Elle fit le tour de la propriété, personne n’ayant répondu à son appel quand elle a frappé à la porte d’entrée. Peut-être que ses occupants étaient dans le jardin ? Elle trouva finalement Andreas en compagnie de Loukas et d’une jeune femme pulpeuse qu’elle ne connaissant pas, tranquillement installés sur des chaises en train de prendre un apéro. 

     

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    « Bonjour, dit-elle pour leur montrer sa présence.

    -          - Tiens, salut Eris ! Comment vas-tu ? Lui demanda Loukas tout en se levant pour l’accueillir tandis que les deux autres la saluaient rapidement.

    -          - Très bien merci. J’étais venue pour vous proposer de venir à un dîner qu’on organise ce soir. Ainsi qu’Eas. Il n’est pas là ?

    -          - Non, il a quelques soucis familiaux en ce moment. Je ne pense pas qu’il viendra. Par contre, j’accepte avec plaisir ! Et toi Andreas ?

     

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    -          - Mmmh ? Grommela-t-il alors qu’il essayait de ne pas regarder dans leur direction. Sa dernière rencontre avec Eris lui avait laissé un goût amer dans la bouche …

    -          - Tu veux venir au diner d’Eris et ses amis ce soir ? Lui répéta son ami.

    -          - Il y aura Dan, Courtney et Eric également, précisa Eris, espérant que cela le motiverait.

    -          - Comme tu veux, je m’en moque …

     

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    -          - C’est une façon pour moi de m’excuser Andreas, lui dit-elle tandis qu’elle se mettait devant lui. J’espère que tu ne l’as pas trop mal pris l’autre soir.

    -          - Que s’est-il passé ? S’intéressa Maria. Désolée, mais je ne pense pas qu’on se soit déjà présenté, se leva-t-elle pour lui serrer la main. Je suis Maria Atlan, une vieille amie aux garçons. Et tu es ?


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    -          - Eris Undomiel, une des nouvelles.

    -          - Enchanté ! Lui sourit Maria. Alors comme ça tu as résisté au beau ténébreux ?

    -          - On va dire ça comme ça. Alors qu’est-ce que tu décides Andreas ?

     

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    -          - Ouais je vais venir, se décida-t-il enfin à la regarder dans les yeux.

    -          - Super ! Si vous souhaitez ramenez des amis à vous, comme Maria par exemple n’hésitez pas !

    -          - Très bien. Nous devons venir à quelle heure ? La questionna Loukas.

    -          - Pour 20h.

    -          - Andreas ! L’appela une femme. »

     

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    Eris se retourna et vit le commandant Artertis et une magnifique femme approchant de la cinquantaine, se diriger vers eux. Le jeune homme se leva immédiatement et alla à leur rencontre.

     

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    « Oui, Mira ? Dit-il l’air soucieux.

     

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    -          - Nous devons te parler, lui expliqua-t-elle.

    -          - En privé, ajouta le commandant en regardant les jeunes gens.

     

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    -          - On te laisse Andreas, comprit immédiatement Loukas. Venez les filles …

    -          - A ce soir Andreas, le salua Eris. »

     

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    Il ne répondit pas mais les suivit du regard alors qu’ils partaient. Pourquoi Andreas était-il si soucieux ? Cela ne lui ressemblait pas … En venant ici, Eris était pratiquement sûr de se retrouver à une joute verbale, au lieu de ça, elle n’a trouvé qu’un jeune homme amorphe qui ne souriait pratiquement jamais. Elle espérait que d’ici ce soir, il aille mieux car se serait très embêtant s’il devait plomber l’ambiance ce soir …


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  • 205

    ***

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    C’est sous un soleil de plomb que Galdor, Anton et Haldir aidaient un fermier à reconstruire sa maison. Celle-ci ayant beaucoup souffert pendant la bataille, il était d’une importance capitale de la remettre en état si le futur enfant à naître du pauvre homme voulait grandir sous un toit et non dans une bâtisse délabrée.

     

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    De plus, il était tout à fait normal pour eux d’aider les ambrois pour les avoir recueilli. Le roi Axion n’avait pas hésité à déclarer la guerre à des milliers de soldats se trouvant à ses portes pour leur sauver la vie. Certaines personnes de la communauté se sentaient fautifs et c’était avec acharnement qu’ils faisaient du mieux qu’ils pouvaient pour aider ou soigner les blessés.

     

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    C’était le cas des elfes. Maîtres dans le domaine de la guérison, cela faisaient plusieurs nuits qu’ils se relayaient pour aider les médecins face à leur tâche ardue. Tandis que Neeva nettoyait les plaies d’un soldat, Savanna se penchait sur une petite fille qui s’était retrouvée sous un amas de débris suite à l’effondrement d’un bâtiment.

     

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    Alder ne savait plus où donner de la tête mais il tenait bon jusqu’à ce que les elfes arrivent pour les seconder. Ces humains étaient tellement fragiles ! Pensa-t-il. Comment cette espèce n’avait pas pu disparaître ? C’était incroyable ce qu’ils étaient tenaces ! Et être si différents les uns des autres. On pouvait rencontrer des humains sanguinaires et qui ont soif de pouvoir et d’autres aussi doux que des animaux.

     

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    Une fois son travail achevé, le soldat dont s’occupait Neeva s’endormi. Il semblait beaucoup plus apaisé qu’une heure auparavant. Il est vrai que l’onguent qu’elle lui avait appliqué permettait de soulager n’importe quelle douleur. Il faudra qu’elle enseigne sa fabrication aux médecins. Ils en auront bien besoin dans le futur.    


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  • 206

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    Cela faisait du bien à Neeva de s’occuper et de penser enfin à autre chose qu’à Duncan en train de déprimer. Et surtout au fait qu’il a rompu avec elle. Jamais elle n’aurait pensé autant souffrir à cause d’un humain. Bah, elle est immortelle après tout, le chagrin s’amenuisera avec le temps … En ce moment, Fitz et lui étaient en train de nettoyer le champ de bataille, c’est-à-dire, ramasser les armes et protections abandonnées ou perdues lors du combat … Des fois, elle les apercevait rapporter des corps en compagnie d’autres ambrois qu’ils déposaient dans la fosse en attendant que leurs familles viennent les réclamer.  

     

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    Deux heures plus tard, lassée d’entendre les plaintes et gémissements des mourants, l’elfe prit une pause. Elle s’isola dehors et s’assit parterre contre la fontaine de la place centrale.

     

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    « Ah ! C’est ici que tu te caches ! S’exclama Savanna. Est-ce que tu vas bien ?

    -          - Contrairement aux pauvres gens qui sont dans cette salle, on va dire que oui, soupira-t-elle.

    -          - Et moralement ? S’installa-t-elle en face de Neeva.

     

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    -          - Non, confessa-t-elle, ce qui s’est passé avec Duncan, la mort d’Akane, et en plus, voir ces gens souffrir ou mourir tous les jours, ça fait un peu beaucoup à supporter … Même pour moi …

    -          - Je comprends, mais sache que tu n’es pas la seule. J’ai surpris Alder rendre son repas de midi tout à l’heure à l’arrière du bâtiment.

    -          - J’espère que ton peuple va bientôt arriver …

     

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    -          - Wellan et sa famille sont arrivés il y a peu, les autres ne vont pas tarder. Qu’en est-il du tien ? Vont-ils venir ?

    -          - Je ne pense pas. Ils n’ont jamais étaient en bon termes avec les ambrois et ne souhaitent pas s’attirer d’ennuis. Ils ne traverseront pas les montagnes à moins d’avoir une bonne raison de le faire.

    -          - Pourquoi es-tu partie ? Tu n’es pas comme ton peuple.

    -          - On va dire que j’ai toujours été attirée par l’inconnue. Et faire des choses inhabituelles pour nous les elfes.

     

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    -          - Comme tomber amoureuse d’un humain …

    -          -

    -          - Tu sais, même si vous avez essayé de nous faire croire que vous n’étiez que des amis, j’ai toujours su ce qui vous liait. Peut-être que les autres sont tombés dans le panneau mais moi non. Mais je suis persuadée que tu surmonteras ton chagrin. Les sentiments rendent les humains faibles, mais pour nous, ils nous enseignent les erreurs à ne pas refaire. Repose-toi et prends ton temps, si tu veux rentrer, fais-le mais reviens-nous en pleine forme. Ces gens ont besoin de personnes assez fortes pour les réconforter, conclut Savanna avant de se lever et de repartir soigner des blessés. »


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  • 208

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    « Je vous assure que cet objet n’a pas été créé par les sorciers ! Je n’ai jamais rien vu de tel auparavant ! Se défendit Androïmus.

    -          - Quelqu’un doit bien l’avoir inventé ! S’exclama Wellan, le père d’Eris. Car ce n’est certainement pas une invention elfique.

    -          - Pas plus qu’une invention humaine, ajouta sa femme Morwen. Ils ne sont pas aussi intelligents.

    -          - Ce n’est pas non plus dans le domaine de compétence des nains, reprit son mari, il ne reste donc que les sorciers. Après tout vous êtes bien connus pour avoir créé des horreurs.

    -          - C’est la raison pour laquelle les nains voulaient vous faire disparaître, lui rappela Axion, le roi d’Athalée.

     

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    -          - Cette … technologie provient d’ailleurs … Essaie de les convaincre le pauvre homme. Le poison utilisé n’est pas d’ici !

    -          - Vous voulez nous faire croire que ces gens venaient d’un autre monde ? Ricana Morwen. Allons, Androïmus, je vous pensais plus malin que ça !

    -          - Sauf tout le respect que je vous dois madame, peu importe ce que vous en pensez, je vous assure que c’est la stricte vérité.

     

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    -          - Reprenons, déclara Axion, tous les ennemis que nous avons capturé se sont donnés la mort en croquant dans une petite capsule de poison se trouvant dans leur bouche. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne voulaient pas nous dévoiler leurs plans.

    -          - J’ai étudié la capsule. Assez petite pour se loger tranquillement derrière les molaires. Il suffisait au prisonnier de craquer la bille et sa mort était quasi immédiate par arrêt cardiaque.

     

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    -                          - Et vous êtes certains de ne pas reconnaître ce poison ? S’en assura Ethelan, la femme d’Axion et donc mère d’Eraldion qui avait hérité de ses yeux.

    -             - J’ai demandé conseil à l’elfe Alder. Lui non plus, malgré ses grandes connaissances, ne l’a jamais vu.

    -          - Etrange tout de même, intervint Melian, la mère d’Anton. Si vous dites la vérité, il existerait donc d’autres mondes ? Après tout, nous n’avons jamais vu cette armée, nous ne savons pas d’où ils viennent. Nous ne savons rien d’eux à part qu’ils sont intéressés par les rescapés de la catastrophe du village d’Archaïe.


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  • 209

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    -          - Je commence à penser qu’on pourrait les appeler « les élus », proposa Fawyn, le commandant en chef de la garde royale d’Athalée et père d’Anton. Vous et ces jeunes gens, s’adressa-t-il à Androïmus, avaient échappé à une malédiction pour une raison. Vous êtes 10. Chiffre qui ne doit pas être dû au hasard. Nous devons découvrir pourquoi et quelle est votre mission.  

     

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    -          - Ces mystères devraient vous occuper un moment sorcier. Je veux que vous découvriez les réponses à ces questions, lui ordonna le roi.

    -          - Si tel est votre désir …

    -          - Pour rappel, votre espèce est sensée avoir disparu. Soyez reconnaissant que je vous laisse la vie sauve.

     

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    -          - Je suis persuadée que notre collaboration n’en sera que plus fluctuante pour nous tous, essaya d’apaiser les tensions Wellan.

    -          - Et bien tu t’occuperas d’annoncer cette bonne nouvelle aux nains quand ils viendront ici, lui dit Morwen.

    -          - Je suis sûr qu’ils comprendront. Et ils verront qu’Androïmus fera tout ce qui est possible pour effacer les horreurs qu’a commises son peuple, affirma-t-il. »


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