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    Eas voyait d’un très mauvais œil cette nouvelle amitié naissante. Il redoutait fortement que sa mère ne fasse un mauvais pas. De plus, il voyait très bien la manière dont le commandant regardait sa mère. L’avantage, c’est qu’il se dévouait corps et âmes pour découvrir le violeur de sa sœur. Il avait établis une liste potentielle des agresseurs en enlevant tous ceux qui avaient un alibi en béton, laissant en majorité les nouveaux arrivants de la Terre du Levant.

     

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    Thétys, quant à elle, s’en moquait royalement que cet homme finisse par être plus présent pour sa famille que son propre père. Tout ce qui l’importait à présent, était d’oublier cette histoire. C’est pourquoi, quand le commandant venait à la maison, elle prétextait une excuse pour sortir de cette maison et se dépêchait de retrouver ses amis qui faisaient tout pour lui faire penser à autre chose.

     

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    Et cela fonctionnait très bien. La jeune femme retrouvait le sourire au plus grand bonheur d’Andreas qui était rassuré de constater que son amie essayait de revivre normalement. Elle agissait comme si rien ne s’était passé. Elle avait retrouvé sa joie de vivre et son sale caractère qui l’avait toujours amusé.

     

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    Tout comme les tentatives désespérées de Maria qui essayait de reconquérir l’un de ses meilleurs amis, Eas. Soit elle draguait ouvertement d’autres mecs en face de lui pour le faire réagir, soit elle le prenait à part pour l’embrasser dans des endroits plus tranquilles, mais à chaque fois, les réactions d’Eas n’étaient pas au rendez-vous, comme s’il pensait à autre chose ou plutôt à quelqu’un d’autre …

     

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    Ce qui était sûr, c’est qu’il ne regardait plus aucune fille comme il avait l’habitude de le faire avec ses deux compères. Andreas et Loukas plaisantaient souvent en essayant de lui faire avouer qui était l’heureuse élue qui avait fait chavirer son cœur pour qu’il soit si distant avec les femmes. Mais le jeune homme ne leur répondait que par un sourire énigmatique …

     


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    Courtney profitait enfin d’une pause amplement méritée, en compagnie de ses camarades apprentis guérisseurs. Ils venaient tout juste de finir leurs examens blancs et ils étaient soulagés d’avoir enfin un peu de vacances. Tandis qu’ils discutaient tranquillement autours de quelques boissons rafraîchissantes, Hélion, un séduisant jeune homme aux cheveux châtains et aux yeux noirs, s’approcha d’elle par derrière et lui murmura à l’oreille qu’il souhaitait lui parler en privé.

    La curiosité de la jeune femme prit le dessus et elle le suivit à l’arrière de l’hôpital où les murs n’avaient pas d’oreilles.

     

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    « Alors ? Je t’écoute. Qu’est-ce que tu as à me dire ? Lui demanda Courtney.

    -          - Courtney, je … euh… tu me plais beaucoup et j’aimerais savoir si tu accepterais de sortir avec moi, avoua-t-il d’une traite.

    -          - Pardon ? Ne comprit-elle pas dans un premier temps avant de froncer les sourcils et de regarder au loin, signifiant qu’elle réfléchissait à tout vitesse.

     

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    -          - Veux-tu sortir avec moi ? Répéta-t-il plus lentement. Ou au moins passer une après-midi rien que tous les deux et décider ensuite ?

    -          - Je … Tu… M’as prise au dépourvu Hélion… Je ne sais pas quoi te dire …

    -          - Je ne te plais pas ? Je ne suis pas ton type ?

    -          - Non ! Non ! Ce n’est pas ça ! Au contraire ! Tu es charmant, séduisant, intelligent, avec un humour qui t’es propre, mais …

    -          - Tu as déjà quelqu’un ? Comprit-il.

     

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                - Non plus. Je n’ai personne. 

    -          - Alors pourquoi ne pas essayer ? Si je te gonfle et que je n’ai pas réussi à te charmer, promis on arrête !

    -          - Je … J’ai besoin d’y réfléchir si tu veux bien …

    -          - J’attendrai le temps qu’il faudra Courtney.

    -          - Bon et bien … On devrait rejoindre les autres … Ils vont se demander ce qu’on trafique … Dit-elle tout en reprenant son chemin.

     

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    -          - Tu sais, tu m’as plu dès que je t’ai vu entrer dans la salle de classe mais j’ai préféré attendre pour mieux te connaître et j’ai bien fait car tu me plais également de l’intérieur, ce que tu es, ce qui fait de toi que tu es Courtney Ellis. Mais je me doutais qu’avec les examens blancs, je ferais mieux d’attendre que nous les ayons passés avant de t’en parler. Maintenant, tu sais ce que je ressens pour toi. Tu as toutes les cartes en main, termina-t-il avant de la dépasser pour retrouver leurs amis. »

     

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    Courtney s’arrêta un moment, réfléchissant à toute allure à sa proposition bien qu’elle ne savait pas quoi faire. Elle ne savait même pas, ce que elle, voulait. A quoi bon sortir avec quelqu’un si on ne ressentait rien pour cette personne ?

     


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                    Non loin de là, Eris et Eraldion entraînaient Dan et Eric. Ils voulaient leur apprendre quelques techniques de self-défense. Les deux terriens étaient bien braves, mais au combat au corps à corps, ils étaient vraiment, pour reprendre les termes exacts de la demi-elfe, « nul à chier ».

     

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    « D’où te vient cette expression ? S’étonna Eraldion.

    -          - J’ai entendu Courtney le dire lorsqu’elle révisait son programme pour l’examen blanc des guérisseurs, expliqua Eris.

    -          - Maintenant que c’est terminé, elle va pouvoir se laisser aller. Ces derniers temps, elle était plutôt stressée, raconta Dan.

    -          - Mais un professeur m’a dit qu’elle était très douée, elle n’a pas à s’en faire ! Déclara-t-elle. Ta garde Dan, gronda-t-elle. Tu t’es encore fait avoir !

    -          - Pardon, s’excusa-t-il immédiatement.

    -          - On recommence ! Lui ordonna-t-elle.

     

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    -          - Tu sais, on apprécie vraiment ce que vous faites, commença Eric alors qu’il croisait le fer avec Eraldion.

    -          - On essaie de vous garder en vie, corrigea le prince.

    -          - Oui, mais vous pensez que c’est vraiment nécessaire ?

     

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    -         - On ne sait jamais, reprit Eraldion. Vos élus n’ont pas réussir à vous sortir de là car ils se sont fait massacrer par ces soldats en noir. Je pense que mon peuple a plus de chance et qu’ils nous ramèneront dans notre monde. Si cela devait arriver, cela ne m’étonnerait pas que ces soldats en noir reviennent à la charge et à ce moment-là, vous devrez savoir vous défendre. De même que pour les voleurs trainant dans la forêt. Si jamais, ils parviennent à entrer dans la cité et qu’ils vous attaquent …

              - C’est bon j’ai compris, lui assura Eric en évitant un coup qui aurait pu lui valoir une belle bosse sur le front. Vous êtes sûrs que ces épées ne sont pas dangereuses ?

     

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    -          - Les gardes m’ont assuré que le métal dans lequel elles ont été forgées leur permet de ne pas être coupantes. Idéales pour l’entrainement, expliqua Eris. Bravo Dan, tu as failli me toucher, dit-elle tout en lui faisant voler l’épée des mains. Mais tu viens juste de mourir à l’instant pour la vingtième fois depuis le début de l’entrainement.

    -          - Et encore, elle n’est pas une experte à l’épée, intervint Eraldion. Eris se bat à main nue normalement.

    -          - Pas comme toi en gros, essaya de reprendre son souffle le pauvre garçon.

    -          - Tout à fait. Mais je pense qu’Eric s’en est rendu compte. »

     

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    Tout en parlant, Eraldion évita aisément une attaque de son adversaire, se retourna et se baissa pour le faire basculer avec son épée qui fendit les jambes du myope. Ce-dernier tomba sur les fesses, lâcha un juron.

    « Mais comment tu fais ! Râla-t-il. Tu es aveugle !

    -          - Tu respires et marche comme un taureau. Je t’entends venir et te mouvoir à des kilomètres.

     


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    -          - C’est étonnant comme tes autres sens se sont améliorés, déclara Courtney qui les rejoignait avec le pique-nique en compagnie de Loukas, Andreas, Eas, Thétys et quelques-unes de ses copines. Pourrais-tu deviner qui est avec moi et combien nous sommes ?

     

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    Eraldion se concentra avant de lui répondre : Vous êtes 7. A la démarche, je dirai que trois hommes t’accompagnent et le reste, se sont des femmes dont j’ai du mal à reconnaître le pas. Mais je sais qu’Andreas, Loukas et Eas sont avec toi, tout en disant cela, il s’approcha d’elle, la prit par la hanche et lui fit la bise. Ton examen s’est bien passé ? Lui demanda-t-il en souriant.

    -          - Il ne devrait pas y avoir de problèmes, lui assura-t-elle. Alors les gars ? Comment vous sentez-vous ? S’adressa-t-elle à ses deux meilleurs amis.

     

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    -          - J’ai mal partout, se plaignit Dan. Eris est horrible comme prof.

    -          - Roh fais pas ta chochotte … Se moqua la demi-elfe.

     

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    -          - Et moi j’ai sacrément mal aux fesses, dit Eric tout en se les frottant fermement.

    -          - Après l’effort, le réconfort ! S’exclama Andreas pendant qu’il installait le pique-nique avec les atlantes.

    -          - On va prendre une douche et on revient, leur dit Dan avant de prendre la direction des salles de bains, suivi par les trois autres. »

     

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    20 minutes plus tard, les jeunes gens profitèrent d’un succulent pique-nique préparé avec soin par les atlantes. Bonne humeur, plaisanterie était au goût du jour. Les choses semblèrent se tasser entre Eris et Andreas. Ils ne se disputaient plus, et rigolaient même ensemble. Mais les gentilles piques continuaient toujours à fuser quelques fois. Il y a certaines choses qui ne changent pas …

     


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    « Mais regardez qui voilà … Leur annonça Andreas.

    -          - Salut tout le monde ! S’exclama Maria. Vous allez bien ? Celle-ci était accompagnée des aristocrates comprenant Paris, Safia, Pénélope, Mykonos et Priam.

    -          - Oui et toi ? Lui répondit Loukas un peu trop joyeusement selon Eas.

    -           -Vous profitez de cette belle journée, à ce que je constate, intervint Paris. C’est bien… Très bien …

    -          - Quelle déduction, marmonna Andreas dans sa barbe.

     

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    -          - Comment vas-tu Thétys ? Reprit-il. J’ai entendu ce qui t’étais arrivée, j’en suis vraiment navré … Si tu as besoin de quoique ce soit, je suis là. Après tout, je serai un futur membre du Conseil …

    -          - D’ailleurs, il ne devrait pas y avoir un représentant pour les nouveaux réfugiés ? Le coupa Courtney pour changer de discussion qui allait devenir bien trop gênante pour certains d’entre eux.

    -          - Nous devons attendre un an et si tout se passe bien et que nous n’avons aucun problème avec eux, ils pourront élire deux représentants qui seront admis au Conseil. Mais vu les derniers évènements en date, cela m’étonnerait …

    -          - Quels derniers évènements ? Ne comprit pas Eraldion.

     

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    -          - Je ne suis pas sensé vous le dire … Mais… Je vais faire une entorse à la règle parce que c’est vous. Le commandant Artertis soupçonne l’un des vôtres d’avoir agressé Thétys, lui annonça Paris.

    -          - Pardon ? S’interloqua Eris. Mais c’est impossible !

    -          - J’en suis navré, en fut désolé Paris. Je vous demande, cependant, de faire comme si vous ne saviez rien. J’ai risqué gros en vous l’apprenant.

    -          - C’est n’importe quoi … Râla-t-elle. Nous n’abritons pas de violeur dans nos rangs …

     

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    -          - Si vous pouviez cesser de parler de ça, se serait génial ! S’exclama soudain Eas. Ma sœur n’a pas envie d’en entendre parler !

    -          - Excuse-nous Thétys, déclara le brun tandis que la jeune femme baissait les yeux, son amie Tatiana, la soutenant en passant un bras autour de ses épaules. »

     


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    Andreas se retenait de se jeter sur lui pour lui ordonner de dégager de là mais il ne voulait pas brusquer ses amis. Pendant toute la discussion, Maria s’était installée près d’Eas, au point de le frôler quand elle picorait quelques tomates se trouvant sur le drap du pique-nique. A présent, elle s’amusait à nourrir le jeune homme sous le regard perplexe de Safia. Eas, cherchant à s’occuper afin d’éviter de frapper lui aussi Paris, accepta les tomates que lui donnait Maria. Il n’osait pas croiser le regard de Safia, il était trop gêné pour cela.

     

    « Maria, on y va, déclara Priam, son meilleur ami. Tu viens avec nous ?

    -          - Non je vais rester. Si ça ne vous ennuie pas bien sûr, dit-elle aux premiers venus.

     

    -          - Pas du tout, tu peux rester, la rassura Dan qui n’avait pas arrêté de reluquer Pénélope. Si d’autres veulent tenir compagnie… proposa-t-il en espérant qu’une certaine jeune femme morde à l’hameçon.

    -          - Moi je voudrais bien, accepta Pénélope. Safia ? Tu veux te joindre à eux aussi ?

    -          - Non. J’ai prévu quelque chose avec Paris.

     

    -          - Ah bon ? S’étonna celui-ci avant de comprendre en voyant la tête que faisait sa petite-amie. Ah oui c’est vrai ! J’avais failli oublier ! Heureusement que tu es là chérie, lui sourit-il avant de l’embrasser. »

    Eas se prit soudain d’un grand intérêt pour les tomates que lui donnait toujours à manger Maria.

    « A la prochaine dans ce cas ! Les salua Loukas qui souhaitait qu’ils s’en aillent au plus vite. »

     

    Pénélope s’installa auprès de Dan, à son plus grand bonheur, tandis que Paris, Priam, Mykonos et Safia rebroussaient chemin.

    « Je vais jeter la poubelle, déclara Courtney qui, avec l’aide d’Eris, de Thétys et ses amies, avaient nettoyé le drap du pique-nique, laissant le soin aux autres de tenir compagnie aux aristocrates.

    -          - Je t’accompagne, se proposa Eris. »

     


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    Les deux jeunes femmes s’éloignèrent du groupe, portant chacune une poubelle.

    « Je te trouve bien silencieuse, remarqua la demi-elfe. Tu es soucieuse ?

    -          - Eh bien, un ami de ma classe de guérisseur m’a demandé de sortir avec lui …

     

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    -          - Quoi ? Dit-elle étonnée en s’arrêtant net. Et qu’est-ce que tu lui as dit ?

    -          - Que j’avais besoin de réfléchir. Mais tu ne devrais pas être …

    -          - Qui est-ce ? La coupa-t-elle.

    -          - Il s’appelle Hélion. Le grand châtain, le séduisant.    

    -          - Il ne me dit rien qui vaille. A tous les coups, c’est un chasseur de femmes celui-là. Du genre à Andreas si tu veux mon avis. Il vient de quel monde ?

     

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    -          - Il est atlante.

    -          - J’en étais sûre ! Tu ne dois pas faire confiance aux atlantes Courtney. Ce sont tous des coureurs de jupons. Ceux de mon monde au contraire … Et les terriens doivent être plus réglo selon moi.

    -          - Tous les hommes sont les mêmes Eris, d’où qu’ils viennent …

    -          - Je ne pense pas. Mais est-ce que tu ressens quelque chose pour cet homme ?

    -          - Pas pour le moment, avoua la jeune femme.

     

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    -          - Donc c’est réglé ! Demain, tu iras voir cet Hélion et tu lui expliqueras que tu préfères rester son amie. Après tout, je suis sûre qu’il y de beaux jeunes hommes qui n’attendent que toi et qui sont plus proches que tu ne le penses … Sourit-elle avec malice.

    -          - De quoi tu parles ? En voulut en savoir plus Courtney. Dan et Eric ? Mais ce sont comme des frères pour moi !

    -          - Je ne parlais pas d’eux …

     

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    -          - Ah vous voilà ! Intervint Eraldion. Vous mettiez du temps à revenir, on commençait à s’inquiéter. Tout va bien ?

    -          - Oui, ne t’en fais pas, le rassura Courtney tout en rejoignant les autres.

    -          - On a bien le droit de s’isoler entre filles pour discuter un petit peu non ? Maugréa Eris qui suivit son amie. Mais Eraldion la retint par le bras.

     

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    -          - Qu’est-ce que tu es allée encore raconter comme sottises ? Lui demanda-t-il à voix basse tout en s’assurant que Courtney avait bien rejoint leurs camarades.

    -          - Je m’occupe de ta vie amoureuse vu que tu es incapable de le faire toi-même ! Rétorqua-t-elle.

    -          - De quoi tu te mêles ! Courtney est juste une amie pour moi. Ne va pas lui mettre en tête qu’elle m’intéresse ! Tu n’as pas à l’empêcher de trouver son bonheur avec un homme !

    -          - Tu parles, tu t’en mordrais les doigts si elle sortait avec lui !

    -          - Tu délires complètement … La relâcha-t-il enfin.

     

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    -          - T’es simplement trop aveugle pour voir ce qu’il y a devant toi, conclut-elle en filant d’ici le plus vite possible.

    -          - Je vais te brancher avec Andreas, on va voir comment tu me remercieras ! Lui cria le prince. »

     


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  • 233

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    « C’est ici, déclara Anton en soupirant de satisfaction. »

                    Lui et ses compagnons, Haldir, Savanna, Galdor et Fitz, avaient enfin réussi à retrouver la clairière où le jeune homme avait retrouvé Eris lorsqu’il s’était assoupi.

    « Elle a l’air d’une clairière tout à fait normale, nota Galdor.

    -          - Mis à part cette très jolie source, ajouta Savanna tout en s’en approchant pour se désaltérer.

     

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    -          - On va pouvoir se reposer ! Je commençais à avoir mal aux jambes, maugréa Haldir tandis qu’il s’installait parterre, adossé à un tronc d’arbre.

    -          - Pas si vite ! L’averti Fitz. Nous devons veiller sur Anton pendant qu’il dormira.

    -          - Vous pourrez très bien veiller sur nous deux, à vous trois, répliqua le brun qui commença à bailler.

     

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    -          - Mais … Tenta de le dissuader Galdor.

    -          - Laisse, le coupa Savanna, tu sais très bien qu’il ne faut jamais compter sur lui.

    -          - Je t’emmerde, l’insulta Haldir avant de s’endormir.

     

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    -          - Essayez de ne pas vous entretuer pendant que je fais la sieste, plaisanta Anton qui se repositionna au même endroit que la dernière fois. On ne sait jamais, il valait mieux refaire exactement les mêmes gestes si on voulait que ça fonctionne à nouveau. »

     

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    Il s’endormit rapidement. Après avoir passé leurs derniers jours à crapahuter dans cette forêt, ce n’était pas étonnant qu’il se soit endormit si vite. Quand il rouvrit les yeux, il se retrouva dans la même clairière mais ses compagnons avaient disparu. Le lieu semblait aussi plus lumineux, comme si une lueur blanche recouvrait la clairière.

     

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    Anton se releva, inspectant du regard pour vérifier s’il n’y avait pas quelqu’un. Comme Eris par exemple. Et malheureusement pour lui, ce n’était pas le cas. Il était définitivement seul. Que faire ? Devait-il attendre ici qu’elle vienne enfin ? Soudain, il sut ce qu’il devait faire …

     

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    Il prit son couteau, se rapprocha d’une grosse pierre se trouvant au centre près de la fontaine et se mit à graver un message dans la roche. « Eris, c’est Anton, je serais ici tous les jours à midi ». Tout ce qu’il espérait, c’est que le temps se découlait de la même façon chez elle …

     


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